Malak vit Briséïs presque disparaître dans les ombres, au point d'avoir l'impression qu'elle était engloutie par l'obscurité, que ses yeux lui jouaient des tours tandis qu'il entendait des coups sourds, des grognements des cris, des heurts ! ... Il découvrait que la salle où ils se rendaient était pleine de concrétions au plafond, mais qu'elles étaient étrangement brillantes, comme autant de points de colle avec des filaments qui les reliaient. Arling Ding pourrait peut-être dire de quoi il s'agissait ? ... Mais dans l'immédiat, le pragmatique paladin notait :
- les concrétions tremblaient sous les coups du combat, ça donnait l'impression d'un tremblement de terre et faisait craindre des chutes de ces choses comme autant de lustres qui s'effondreraient sur leurs têtes (à voir quel effet ça aurait)
- Briséïs revenait avec le rapport suivant " Il n'y a qu'un seul passage à notre niveau, c'est celui où combattent deux... choses... vraiment grosses... Par contre on peut essayer d'atteindre un plus petit tunnel en hauteur, il a l'air d'aller dans la même direction. Il y a aussi une source ou assimilable tout près."
- bien sûr la carte indique le chemin actuellement occupé par un combat des titans !
Tors Graicave révéla toute l'étendue de sa puissance musculaire dont il semblait avoir soudainement découvert tout le potentiel après des mois d'entraînement l'augmentant insensiblement. C'était le déclic, il tirait fort et vite. Bientôt Vaëran le barbare, Rango le lézard et Arling Ding le Halfling se retrouvèrent en haut du passage, leur ascension se faisant dans une poussière asphyxiante, dégagée par le glissement de terrain, gravier qui venait de se dérouler sous eux. Ils entendaient un sourd grognement, une vibration basse qui résonnait dans leur cage thoracique presque à faire mal, mais il était hors de portée, arrivant en haut, toussant, cherchant de l'air qu'il ne pouvaient trouver autrement qu'en quittant la zone rapidement, visage moite couvert de cette fine poussière de roche...
Arriveraient-ils à ramasser leurs affaires dans l'environnement empoussiéré et limitant la visibilité, en retenant leur respiration pour ne pas tousser sans arrêt, au point d'être incapable de faire quoi que ce soit si ce n'est faire du bruit et courir en chancelant vers une zone d'air "pur" ? Avaient-ils une idée pour se sortir de ce mauvais pas ? En dehors de charger vers la sortie au risque de se faire repérer par les dangers perçus par Briséïs ? ...