Encart technique a écrit :La difficulté d'inauguration saute (
tu es déjà un esprit accroché baladeur, tu commences à comprendre le truc, et tu as gagné des XP au passage, ils sont sur la fiche de perso de Lisa 
)
Reste la difficulté technique "pure", à savoir 30, et ensuite un effort de discrétion pour éviter d'être perçue par Wallace et rester silencieusement dans sa tête pour observer. Ah, du coup, faudrait placer tes points en "dissimulation", ça peut aider

Je te poste un début de scène "gratis", et te laisse mettre à jour le perso pour la suite de ton "infiltration spirituelle"
- Attraper Wallace, s'accrocher : PSY (1) + Concentration (11, grâce à exploit tout frais) + déterminée (6) + "Pour Feryel" (3) + D20 (19) = 40 (action pas super intuitive, faudra développer un nouveau trait pour sauter spirituellement sur les gens à l'affût. Sinon, vu ton super D20, je t'épargne de dépenser la volonté dessus, et donc tu peux placer directement une "action" de dissimulation pour gagner un peu de temps de discrétion spirituelle)
- Dissimulation préparée : (11 +) + PSY (1) + Volonté (3D6 = 14%) = 26
- Détection de Wallace : base (8) + PSY (esprit, 0) + D20 = 18
Ah ben, jolis jets, en fait, t'es un peu tranquille jusqu'à la rencontre avec le Maître...
Lisa avait pu s'accrocher à Feryel grâce au lien émotionnel positif entre elles, dans le cas présent elle remontait le "fil" entre la victime et le bourreau, soit une profonde inimitié, quelque chose de malsain, tissé d'émotions de peur, de dégoût, de haine, de désir, de soif de pouvoir, de goût de l'extase de la mise à mort... Plus elle se rapprochait de lui et plus elle percevait les dominantes qui irradiaient dans la nuit spectrale. Se rendre dans cet esprit, ou même seulement s'y accrocher plus ou moins, c'était comme d'enfiler un vêtement poisseux, dégoûtant, écœurant.
Bonne nouvelle : elle réussissait bien plus facilement ce coup-ci
Cependant elle s'éloignait de la cellule de Feryel, la laissant dans son dos, puis sur la droite une autre cellule avec un petit cadre grillagé façon porte de prison d'où on pouvait observer l'intérieur, qui était noir comme un four à cet instant. Sur la gauche, un passage vers une sorte de pièce d'entretien, dallée de blanc, avec une légère odeur de mastic frais, quelques dalles en pile. Une lumière crue blanche et sale tombait depuis cette zone. Wallace s'en approcha pour se vérifier dans la glace, chemise blanche retroussée sur les manches, gilet noir, pas trop froissé. Un coup d'oeil à une pile de choses noires dans un coin. Des sacs du genre de ceux utilisés à la morgue, pour emporter les cadavres, noir, à fermeture éclair. En les regardant, il eut un sourire malsain, dément. Puis il repartit vers le bout du couloir, sortit ses clefs, ouvrit une lourde porte, puis referma derrière lui, poussant en prime un verrou. Il se trouvait face à un escalier étroit et haut, montant sans difficulté les nombreuses marches, ne semblant pas affecté par cette atmosphère oppressante.
Voilà, il arrivait à la maison au-dessus. Il avait entendu quelque chose, une porte, il allait voir son maître avec une émotion qui ressemblait au bonheur, au plaisir. Il activa un mécanisme et se faufila hors d'une porte dérobée.
Du peu qu'elle voyait, c'était une demeure confortable, conservatrice, assez chic. Son père aurait sûrement apprécié les bois peints sombres, les velours, les tapis assourdissant les bruits des pas. Wallace était au rez de chaussée, partant sur la gauche pour voir à une fenêtre une voiture arriver. Avec la nuit, la couleur n'était pas évidente à discerner, pas très sombre, ni claire. Peut-être du bleu ou du vert. Un modèle moderne, électrique, très chic, l'avant était long, coffre arrondi assez grand. Les phares du véhicule s'éteignirent et une silhouette masculine en sortit. Dans le fond, un parc un peu sauvage, forestier, plongé dans la nuit. Le ciel orangé de Teskani apparaissait plutôt sur la gauche, un peu éloigné.
Wallace quitta la fenêtre et reprit le couloir en sens inverse. Le passage dérobé n'était plus visible, il n'y prêtait aucune attention. Porte sombre, lampes en veilleuses. Grande entrée avec escalier monumental à droite, une porte fermée devant lui. Il avançait. La grande porte était sur la gauche, pouvant être ouverte à double battant. Il venait ouvrir avant même que son maître n'ait à poser la main sur la poignée.
... Observations ? Plan ? Réflexions ? ... Il allait falloir sans doute au moins renouveler sa présence discrète car Wallace allait interagir et ça le forcerait à émettre des pensées qui cogneraient peut-être contre la présence de Lisa...