[PN] Chap 1.0 Un Espadon sous le soleil.

[Amnèsya]

L'entretien avec l'espagnol était clo... Une autre chance lui été oferte ce soir. Mais était-ce qu'il cherchait...
Jarcnac le salua. et éclipsa dans sa chambre...
Laissant l'espagnol en proie au doute.

[Amnèsya]

Lorsqu'elle ressortit, Gwenaëlle, fut presque éblouie par des rayons de soleils qui réchauffèrent son visage. Etait-ce de bon augure? Possible. Après tout, le rendez vous s'était bien passé... Elle avait rendez vous ce soir avec le capitaine de l'escadre pour lui être présentée et s'informer des modalités de départ... et tout semblais être en ordre... La seule ombre au tableau était la concession qu'elle avait du faire... Elle sera accompagné jusqu'au caraïbes et ne pourrait certainement pas avoir les mains libres une fois là-bas... Mais elle avait toute la traversé pour résoudre ce problème...

Cependant, ce n'était malheureusement pas la seule ombre au tableau... Mais à la décharge de la bretonne, l'ombre qui la guettait était bien plus sournoise et vicieuse, même si bien plus imminente... Il aurait fallu de l'habitude, et des choses à se reprocher pour remarquer l'attitude louche de ce jeune garçon la suivi un moment pendant qu'elle se rendait à l'Eperlan, avant de disparaître dans la direction des bas fond de Brest...

Gwenaëlle eut en vie de descendre voir les bateau qui devait lui permettre de changer de vie... On lui avait assurer qu'une flute et une frégate était à l'ancre dans la rade... Ella traversa la Penhoët, et se dirigea vers le château... A ces pieds, il y avait la meilleur vue de la rade de Brest... Les jours de beau temps on pouvait voir jusqu'au Crozon, et jusqu'à l'atlantique...
Elle n'avait pas spécialement d'affinité avec la mer, mais elle trouva néanmoins ces grandes cathédrales de toiles à l'arrêt majestueuse dans leur sommeil....

Sur le chemin du retour, la tête ailleurs dans ses prières, elle réalisa que quelques choses n'allait pas... Elle était suivi par trois homme à la mine patibulaire... Elle ne tennait pas spécialement à savoir ce qu'ils lui voulait, même si elle s'en doutait un peu... Probablement pas du bien...


Tous être au mauvais endroit au mauvais moment.,. Plus qu'une devise Pour Manuel, c'était un point d'honneur...
Mais peut être que cette fois ci, comme il l'avait entendu quelque part, Il n'allait pas se foutre dans la merde pour son malheur... Mais cela il ne pouvait l'apprendre qu'après...
Déçu ou pas d'ailleurs de l'entretiens avec Jarnac, Manuel était parti déambuler sans trop de but... Et c'est au détours d'une ruelle qui vit une demoiselle, possiblement en détresse...
En tous cas c'était ce qu'il pensait lire dans ses yeux...

[moderagio]

Camille était intrigué par l'observation du Duc mais laissa glisser l'affaire. De quoi pouvait-il parler ?

"Soit. J'essaierai de m'en rappeler. Mais les marins sont des gens extraordinaires s'ils pensent savoir tout de leurs compagnons..."

Il se releva et s'inclina.

"Ce fut un plaisir, Messire. J'espère pouvoir avoir l'occasion d'échanger un verre dans des circonstances plus conviviales avec vous dans le futur."

Sur ce, il quitta l'auberge pour retrouver cet employeur.

[Amnèsya]

Lorsque Camille ressortit, la journée commençait à avancer... Il lui rester une petite après midi à tirer avant d'aller au "Fou de Bassan"

pendnat ce temps, le temps justement fillait aussi pour les trois comparces attablé depuis quelques heures du un rade tranquille de la basse ville de Brest...
Malthèse, allait-il devoir faire comme à son habitude, la tournée des bar pour les ramener à leur postes?

[Amnèsya]

Avec le soir, l'humidité, toute relative comme toujours dans ce pays marin bien arrosé par la grâce du seigneur, était relative... Une petite brise de terre s'était levée quelques temps après le coucher de l'astre et à la chape de plomb qui après avoir céder un peu de terrain dans la journée avait profiter lâchement de la retraite des rayons de soleil pour reprendre leur droits... On avait beau être au début de l'été ou tout du moins à la fin du printemps, c'était probablement une de ces soirée d'hivers qui allait se profiler à l'horizon... La température en plus, car il ne faisait pas froid et si l'on était habitué au crachin, en fait le temps était agréable pour se promener...

Cependant, Camille se disait que bientôt il préférait les soirées sous le soleils... Après un court engagement dans la royale, histoire de se faire la main là bas...

L'auberge du "Fou de Bassan" était une institution, et même quelqu'un comme Camille qui n'avait pas trop de connaissances ni de contacts nautiques était au courant. C'était le rendez-vous des marin de l'arsenal où le meilleur fréquentait le pire.. C'était une grande bâtisse qui dominait le cœur de Brest : sur la rive Ouest de la Penhoet, face au l'imposant fort Vauban, face à la rade dont les lumières et les fanaux s'agitait tel des lucioles de mers, dont les reflets faisait échos au quelque étoiles qui déchirait le brouillard.

http://www.infobretagne.com/brest-chateau-origine.htm
http://brest3d.free.fr/chateau.php
http://www.odile-halbert.com/Paroisse/C ... _Brest.htm

L'édifice en pierre était avenant. Il était tenu par un ancien armateur qui avait passé le flambeau... A tout heure du jour et de la nuit, on pouvait y trouver un abris des bras chaleureux, un comptoir un verre de la musique et des histoires... et peut être plus si par chance, comme aujourd'hui, il y avait des besoins de matelots à combler...
Dehors déjà, on pouvait entendre la mélodie des flutes, des violes, et des mandolines qui portée par le vents, animait tous le quartier... S'il reconnaissait parfaitement les accords traditionnels, il y avait dans ces airs, un brin d'exotisme, du probablement au métissage et au brassage des cultures et des gens qui fréquentaient cette auberge...

http://www.youtube.com/watch?v=9XfCRpnx ... sBhR01bguA...

En y pénétrant, Camille ne put que constater que la réputation n'était pas usurpé.. La salle était noire de monde... et déjà embrumé par les vapeurs d'alcool malgré l'heure... Mais il fallait bien cela, pour beaucoup si l'espoir du travail était là, le désespoir de quitter tous ce qui leur été cher planait au dessus des lustres et des chandelles qui éclairait les pièces, rendant les ombres des marins, un ersatz de fantôme et de compagnon de l'Ankou, que tous deviendraient, mais certain bien bien trop tôt.

Dans le fond après une masse de personnes plus ou moins bien mal contenue par un barrage improvisé constitué de quelques tables et une vingtaine de matelot, se trouvait avec certitude son objectif... Des officiers attablé semblait être en grande conversations...

***

Quelques étages plus haut, dans sa chambres Gwenaëlle se remettait de ses émotions... Elle avait eu chaud et elle était passé à deux doigts d'une catastrophe... Heureusement que cet inconnu chevaleresque était venu à son secours. Pour plus de prudence, elle avait changé d'auberge, et pour les quelques jours qui lui restait, elle avait emménagé au "Fou de Bassan" certaine d'y trouver ici une protection... Bien que finalement, l'inconnus semblait être une personne plus fiable que ses "associés"... Restait encore à en faire un allier...

***
Le seul qui ici ne semblait pas prendre plaisir à la situation, était un petit homme, en grand uniforme, qui semblait coordonner ce recrutement sauvage... Intérieurment, Malthèse fulminait... Les deux zouaves etaient traditionnellement en retard... et il voyait se profiler en plus de cette grande foire, le moment où il devrait passer la soirée à faire la tournés des bars et pour finir par la prison... Un truc était sûr c'est que s'il les retrouvait au trou, il ne les ferait sortir que pour les mettre au fers...

[moderagio]

Les indications étaient vagues et Camille se demanda si il avait vraiment affaire au bon équipage. Les marins, c'est pas ce qu'il manquait dans le coin et l'idée de passer d'équipage en équipage ne lui donnait pas vraiment envie. Il s'adossa au comptoir pour commander un verre et vérifier qu'il avait bien trouvé ce qu'il voulait. Une fois la boisson dans la main et sur d'avoir bien affaire aux bonnes personnes, il aborda les officiers.

"Bonsoir, messieurs. Je cherche le Capitaine Clichy."

[Avrock]

Voyant le temps passé a grande enjambée, Lothar se lève et essaie de mettre en route les deux marins :
" C'est pas tout cela, mais il faut peut être aller au Fou de Bassant ? J'adore votre compagnie, mais si je veux me retrouver a bord avec vous, il va me falloir me faire recruter, non ? "

Si aucun d'eux ne bouge (ce qui l'étonnerait assez), Lothar part seul au "rendez-vous".

[Asdel]

"Tout à fait...Sinon on va encore passer un savon. Notez docteur que peut-être vous n'auriez pas envie de monter sur un navire après cette vision" sourit un Gui un peu empâté par l'abondance de mets et de rhum qui avait caractérisé leur long repas. La suite de la journée c'était passée en racontars et forces coups d'eau de vie, à défaut de tabac, mais les compères n'avaient guère trouvés de recrues motivées en dehors du médecin d'outre-Rhin.
Direction donc le Fou de Bassant, pour un recrutement assez particulier. SI Maltèse y trouvait à redire...

[Amnèsya]

Si les indications étaient vagues, la chance ou l'intuition avait fait le reste... A moins que ce ne soit juste les uniformes qui lui aient fait comprendre que ce n'était pas des marins comme les autres...
Camille s'était adressé à la bonne personne... On vérifia ce qu'il voulait et devant la recommandation du duc d'Estrée, on lui indiqua le Capitaine de Clichy, qui présidait au fond de la table devant quelque autres notable probablement des officiers de la frégate.

C'est un homme dans la fleur de l'âge, la quarantaine passée, grand mince. Il ne porte pas de perruque, mais une abondante chevelure poivre et sel. Son visage est comme tous les gens de mers, ridé. Il s'en dégage un air expressif franc et sympathique... à ceinture une rapière à la garde finement ouvragée...

"Capitaine... Pardon de vous déranger, mais cette homme, qui c'est présenté sous le nom de Camille Saint James, souhaite s'entretenir avec vous. Il a une recommandation de Duc d'Estrée."

[Maëlys]

Faille spatio-temporelle ! Yeahhh !

Manuel marchait dans la rue, ruminant certaines pensées. Devait-il se présenter le soir-même au "Fou de Bassan" ? Était-ce réellement un signe pour lui ?
Se hâtait-il ? A vrai-dire, il doutait plus de tout qu'autre chose.
Mais pour l'heure, il n'avait guère de choix, il doutait pouvoir rester encore des semaines dans ces lieux. Il ne connaissait que trop bien le pouvoir que son ancien maître possédait.

Vagabondant dans ses pensées, il sortit de celles-ci lorsqu'un calme inhabituel s'abattit dans la zone où il marchait. D'un rapide coup d’œil, il embrassa la situation qui s'offrait à lui. Une jeune femme se trouvait à quelques mètres de lui et regardait alternativement trois hommes et le bretteur.
Il savait très bien que ce qui risquait de se passer dans les prochaines secondes ou minutes pouvait lui être fatal d'une façon ou d'une autre, mais il avait des principes et un code qu'il suivait. La Destreza n'était pas qu'un art mais aussi une façon de voir la vie...

Posant la main droite sur le pommeau de sa rapière, il demanda de sa voix fortement accentuée :

"Tout va bien mademoiselle ?"

Il espérait que la réponse serait positive, mais il se doutait bien de la réponse...