[PN] Chap 1.0 Un Espadon sous le soleil.

[Asdel]

Gui allait répondre quand le médecin vint à leur secours, il avait de l'esprit le godelureau, maintenant rester à prouver ses talents, mais il ne doutait pas d'avoir déniché une perle rare.
Pour le reste de la soirée, malgré son poste de canonnier, Gui reste sagement à sa place. Pas besoin de s'attirer des ennuis avec le carré, surtout quand le capitaine offrait à boire et à manger.

[Maëlys]

En plein combat dans Brest...

La situation était tendue au possible, les regards ne cessaient d'être échangé entre l'Espagnol et les trois hommes en face de lui. Puis il discerna un simple mouvement de leur chef, une esquisse de regard, un froissement autour de la garde de son arme, se fiant uniquement à ses réflexes, il dégaina sa rapière puis se plaça en garde pour dévier l'instant d'après la lame en frappant le faible par le fort de la sienne. S'engouffrant dans la brèche, il embrocha la main puis termina sa course par un mandole qui sectionna une partie de l'oreille.

Tout cela n'avait duré qu'un petite fraction de secondes. Reprenant calmement sa position, il jeta un regard au second homme puis chercha le troisième qui n'était plus dans le cercle... Avant de comprendre qu'il avait failli.

Au Fou de Bassan

Pour Manuel, tout avait changé si subitement. Peut-être même un peu trop vite pour lui. L'après-midi même, il avait obtenu les encouragements d'un des membres du carré pour rejoindre l'équipage, en tant que marin.
Et voici que désormais, après avoir secouru une jeune inconnue d'une fin peu enviable (Et au passage avoir manqué de peu d'être transpercé par une balle..), il se retrouvait comme passager dans un navire en partance pour les Caraïbes. Il ne se souvenait même plus exactement comment les choses s'étaient goupillées mais le voici donc au départ, avec une jeune femme charmante en tant qu'autre passager.

Dans tous les cas, lors de la soirée Manuel se montra d'une humeur joviale, partageant volontiers quelques discussions avec les hommes présents. Néanmoins il gardait toujours un œil sur les entrées dans le bâtiment où ils étaient, peut-être la peur de voir surgir une figure du passé...

Puis... Au moment de l'invitation par M. de Clichy, Manuel approuva seulement d'un signe de tête. S'entretenir avec des personnes en petit comité permettait souvent bien plus de les jauger que bien d'autres épreuves.

Désolé pas très inspiré

[moderagio]

Pendant la soirée, Camille avait essayé de se mêler à l'équipage, discutant à droite à gauche et partageant boisson et nourriture. Son attitude avait été assez distante avec N'Serengui pour des raisons inconnues. Etait-ce le fait qu'il n'avait jamais fait ce genre de rencontre ou était-ce un autre problème ? Toujours est-il qu'il semblait avoir une attitude inhabituelle, ni peur, ni dégoût mais quelque chose d'autre non assumé.

Il avait aussi discuté amplement avec le capitaine. L'escrime française, réputée, lui était inconnue mais il était aussi curieux à cet égard que le capitaine pouvait l'être à celui de la tradition qu'il pratiquait. Plaisanterie, anecdotes, discussions plus profondes, Camille avait l'air à l'aise dans de nombreux sujets mais plus que cela la curiosité qu'il démontrait semblait inépuisable.

[Amnèsya]

Dans les rues de Brests

Lorsque l'homme vit l'inquiétude dans le regarde de l’étranger, il sut qu'il avait une carte à jouer... Son coup de bluff avait marché... En raison de la proximité de château, avec le nombre de garde qu'il devait y avoir, il ne pouvait tirer. Le bruit de la détonation créait certainement plus de problème qu'il n'en résoudrait. En supposant avoir amoché suffisamment ce bretteur visiblement plus que doué, pour pouvoir prendre le dessus...

"Visiblement, il s'agit d'un mal entendu et nous avons tous perdu notre sang froid... Nous allons nous retirer dans le calme..."

Prudemment, ses deux compères reculèrent et bientôt ils disparurent dans le ventre de la ville.

Comme cela c'est cloturé proprement.

[Amnèsya]

Le début du voyage se passa sans problèmes. La Bretagne, la nuit, offrait son plus beau visage, la route surplombant la côte escarpée, la lune projetant de magnifiques reflets d'argents sur la mer...

Test de Vigilance (Perception) normal pour ceux à l'avant, difficile (-1) pour ceux à l'arrière, très difficile pour les passagers (-3).
N'Serengui : 2 Echec;
Lothar : 9 (-3) Echec;
Manuel : 10 = Echec Critique;
Gui : 4 (-1) = Réussite;
Gwenaëlle 4 = Echec;
Camille 6 = Echec;
Mathèse 2 = Réussite.

Gui et Malthèse, visiblement d'une humeur poète, regardait les landes lorsque dans les luzernes, ils virent des reflets d'argent dans les hautes herbes. Les deux militaires savaient instinctivement ce que cela signifiait... Ils s'agrippèrent de toute leurs forces... Car bientôt des détonations et de la fumée s’élevèrent des fourrés... Ils étaient tombé dans une embuscade...

Pour N'Serengui chance : 3 réussi

Par bonheur, les balles passèrent au dessus de la tête de N'Serengui, Malthèse et Gui... En revanche, le cocher n'eut pas cette chance, il fut tué net, et les chevaux s'emportèrent.

Pour N'Serengui : Pour calmer les chevaux, test d'équitation sous adaptabilité : 5 échec, test de dressage difficile sous charisme : 2 réussite.

Il réussit au dernier moment à reprendre le contrôle et à quelques mètres d'un précipice, le fiacre s'immobilisa enfin...
A l’intérieur c'était la débâcle, la femme et la fille du capitaine étaient terrorisées et hurlait... Manuel surpris dans sa conversation, avait été projeté dans tous les sens et il présentait maintenant de nombreux hématomes.

Dans l'histoire, il ne connaissait même pas le nombre de leur agresseurs... juste leur emplacement approximatif.

Nota : Pour la suite, je signale qu'il est autorisé, lorsque c'est techniquement possible d'être plusieurs à faire une action. La réussite de la personne qui aide sert de bonus pour la personne qui réalise.

[moderagio]

D'estrée ne plaisantait pas quand il parlait du danger de la mer ! Camille n'avait même pas pris place sur le pont qu'on lui tirait déjà dessus ! Camille identifia la destination des tirs et décida de saisir la fille du capitaine de la main et d'ouvrir la porte opposée au tireur de l'autre.

"Mon capitaine, il faut nous mettre à l'abri ! Vite !"

Camille avait espéré pouvoir se cacher sous le carrosse mais si les chevaux s'agitaient, ils allaient se faire écraser. Le mieux était d'espérer trouver une couverture dehors au plus vite.

[Asdel]

C'était une vilaine surprise, découvrir les reflets des fusils, puis le petit panache de fumée. Même pas le temps de compter les coups de feu pour savoir combien ils étaient. L'embardée folle des chevaux, N'Serengui qui essayait de les retenir, et les voilà tous au bord du précipice. Dès que les chevaux ralentirent, Gui s'essaya à un roulé boulé, tenant fermement la crosse de son arme toujours sans sa gaine, plus pour se rassurer, et ne pas la perdre. Contusionné sur les cailloux du chemin, sa chemise rendu humide par les embruns et l'humidité nocturnes le marin se mit en position défensive près du carrosse. Il maugréa quelque chose en provençal, quelque chose de l'ordre de "va faï..." et siffla entre ses dents sur les mères, les sœurs et pleins de choses désagréables. Il savait qu'ils avaient quelques instants de répits, leurs agresseurs n'ayant pas utilisé de feux roulants pour le moment. Mais ils étaient dans une situation bien précaire. Saisissant son pistolet, serrant les dents contre la douleur des hématomes, Gui releva le demi-chien, prêt à tirer sur le premier péquenaud qui montrerait un peu plus que le bout de son nez.

[Maëlys]

Alors que les discussions commençaient à aller de bon train dans le fiacre, il y eu une série de détonations suivi d'une brusque embardée. Immédiatement après, les choses s'emballèrent et Manuel se retrouva projeté au bout de quelques secondes dans un coin du fiacre.

Sitôt le fiacre immobilisé, l'Espagnol jeta un coup d'oeil vers l'extérieur. Il n'avait pas identifié exactement d'où venait les tirs et était quelques peu perdu.
Il avait bien envie d'en découvre avec ces assaillants mais il fallait être réfléchi avant tout, s'exposer sans savoir où aller ne pouvait que le mener à la mort. A cet instant, il regretta même d'avoir laissé son pistolet dans la chambre qu'il louait, caché certes... Mais loin de lui dans tous les cas.

Au fond de lui, il espérait une chose... Que ces assaillants aient pris des mousquets, qui vu le temps qu'il faut pour les recharger, afin qu'ils soient forcés de venir sabre au clair à leur niveau sans rester cachés dans l'environnement.


Il attendit donc dans le fiacre, observant la réaction des autres.

[Amnèsya]

En dépression ce soir, je poste juste pour vous donner un peu de grain à moudre dans l'espoir que cela donne au autre l'envie de participer

Camile avait très bien cerné la situation... Elle n'était pas très favorable... Mais le futur ex ou ex futur militaire avait en les bons réflexes... Avec les chevaux affolées il n'était guère prudent de rester à l'intérieur du fiacre...

Test de Chance : 5... Sans réussite spéciale ni échec...

Cependant, l'extérieur n'offrait pas vraiment un abri très sûr à proximité... Probablement que le plus simple était encore de rester couché sur le sol...
d'autant plus que les bandit n'avait visiblement pas prévu la cavalcade... car à endroit où le véhicule s'était arrêté, le chemin s'écartait un peu plus précipice, si bien qu'un langue de terre d'un ou deux mètres séparait le bord de la falaise d'un petit mur destiné à marquer le chemin et la limite des zones de "sûreté"
Ce muret n'était pas forcément très haut, mais il pouvait déjà constituer une première protection pour mettre à l'abri les personnes non combattantes... Quand à la possibilité d'un éboulement, elle était certes présente mais bien moins réelle que la menace d'un grand plongeon à cause des chevaux ou d'une balle perdue...

Test tactique sous érudition ou adaptabilité :
Camille 1F8 =7 1 succès
Manuel 2F8 = 8,7 2 succès

Manuel, sans aller jusqu'à dire qu'il était dans son éléments, n'était pas dépaysé , en tous cas... Et se rendit vite compte qu'en terme de tactique ils étaient désavantagés... Avec la lune qui les éclairait dans le dos, leurs adversaires pouvaient voir leur moindre mouvement grâce à leurs ombres qui se découpaient sur la ligne d'horizon... Les forcer à venir au corps à corps était certainement la meilleur chose à faire, ils étaient au minimum trois bon bretteurs alors il savait qu'ils ne craignaient pas grand chose... Mais comment...

Pendant ce temps N'Serengui s'occupait toujours des chevaux pour laisser aux occupants le temps d'agir et de sortir...

athlétisme sous adresse
Gui 3F4 : 3, 4, 8 Deux succès

En fait, à sa grande surprise, le marseillais avait réagit au bon moment comme il le fallait et ce qu'il avait pris pour des contusions au premier abord, n'étaient en réalité que de la poussière du chemin.
Il se tenait prêt et semblait voir la zone d'où provenait le danger (Test de vigilance 1d12F6 : 6 un succès...) un peu plus loin dans la lande... Comme tous ce qui avait attrait à la poudre, parlait naturellement à artificier passionné qu'il était, il comprit vite que compte tenu de la distance entre les herbes qui s'agissait, les tir qu'ils venaient d’essuyer de pouvaient pas provenir de pistolets... Mais avait-il déchargé l'ensemble de leur arme... Il ne pouvait le dire...
De son coté Malthèse, lui fit signe de la main en écartant distinctement les doigts, ses cinq doigts deux fois...

[Avrock]

Le jeune médecin n'est pas dans son élément naturel. Quel commencement ! Quelle situation... de merde ! Entre ses dents siffle un juron "Verdammt Säue..." Mais que faire dans un moment pareil ? Rester ici assis en attendant que ça passe ? Vu l'agitation des chevaux, ce n'est pas vraiment une bonne idée... Sortir ? Oui mais on se retrouve face a des brigands sans moyen de faire quoi que ce soit, ce qui n'est guère mieux...
Dans le doute, perdu face a une situation qu'il ne contrôle pas, Lothar bloque. Il cherche du regard, apeuré, une indication sur ce qu'il faut faire...