[LdlG] Automne 1152 - Prélude en Catastrophe Majeure

[Cialf]

- On y va, mais doucement. Il peut y avoir des archers en haut du phare. Je sais, j'ai l'air d'un vieux maniaque, mais c'est toujours quand on n'a rien prévu que les ennuis arrivent. Gosnard, arc prêt. Les autres, bouclier ou ce que vous trouvez sur la tête. Tiens, la table, c'est du bois solide, non?

Une fois la patrouille prête, il n'y a plus qu'à avancer vers le phare.

[Avrock]

" Ok... Je passe devant avec le guide. Mon bouclier devrait pouvoir arrêter n'importe quelle nuée de flèche pour deux ! "

[Amnèsya]

Malgré l'heure avancée, le soleil n'avait pas séché le petit chemin sineux et étroit qui serpentait le long du rocher au sommet duquel était bâti le phare. Ce n'était qu'une modeste tour au sommet de laquelle une lanterne à huile tronée.
Mais comme la nuit qu'ils venaient d'affronter l'avait démontrer, c'était un solide retranchement contre les assauts des vagues et des éléments.

Prudemment, les gardes longèrent la parois rocheuse.
En terme poétique, on pouvait dire que cela sentait la mer... l'humidité, le sel, cette forte odeur... En terme classique, il était probable que les souris soient plus attentive à l'endroit où elles posaient les pates/ En effet, les roches basses étaient couvertes d'algues ce qui rendait la randonnée plus que glissante, et plus haut, la mer avait laissé en se retirant de nombreuses flaques qu'il fallait soit contourner par une petite escalade, soit affronté en risquant de se retrouver avec les cuisses dans l'eau.

Mais par bonheur, aucune flèche ne se dirigea vers la troupe et celle ci attends l'embase du phare après une petite marche d'une vingtaine de minute sans encombre.
Une brève inspection de l’édifice relevait que celui ci avait souffert, des fenêtres étaient cassées et pendait mollement, la porte accusait visiblement les stigmates d'un assaut.

Mais de quel assaut, de la mer ou d'une autre cause, il était pour l'instant impossible de le savoir.

[Cialf]

Le groupe fait le tour du phare pour voir s'il n'y a personne de planqué ou pas de traces suspectes derrière. Deuk observe avec méfiance les fenêtres cassées.

- Ca commence à bien faire. A croire qu'ils ont un contrat avec un vitrier. D'ici, je ne vois pas s'ils ont cassé la lanterne, il faudra vérifier. D'abord, on va faire une entrée façon garde, pour ne pas rouiller. Gosnard, tu vises la fenêtre de côté et au signal, tu envoies une flèche à l'intérieur, dans le plafond. Hank, tu envoies ton grappin sur la fenêtre et tu grimpes. Panzi et moi, on rentre par la porte, en faisant gaffe aux pièges. Laennec, tu nous couvres et tu surveilles ce qui se passe. Tout le monde est prêt?

Qui peut être à l'intérieur? Conrad? Les types en noir? Personne?

[ramb]

Gosnard en bon garde répond :

"Bien pris."

à ce moment là son arc est déjà dans sa main, et moins d'une minute plus tard il se trouve dans un endroit limitant son exposition et lui permettant de tirer efficacement.

[Kenny]

Laennec affirma sa fonction avec un "Oui Chef !", et se posta calmement pour couvrir les arrières.

[Amnèsya]

Tous le monde réagit d'un seul homme. Grosnard tira sa flèche, qui passa à travers la fenêtre, diparue, digérée par le phare, L’habile Hank lança son hameçon. qui vint s'accrocher au rebord de la fenêtre.

En même temps, Panzi se précipita vers la porte. Au moment où il allait saisir la poignée, un choc ébranla son fidèle bouclier... Quelque chose, sans doute une pierre lancé avec force vennait de le percuter. Sans sa défense, il aurait sans soute eu très mal.

Au même moment,un autre projectile parti en direction de Grosnard... Le tir était grossier cependant personne n'était apparu à la fenêtre...

[Cialf]

- A la garde !

Panzi est un peu secoué par le choc, mais Deuk ne va pas laisser attaquer les gardes sans réagir. Il balance un grand coup de hache à deux mains dans le verrou pour disloquer ce qui reste de la porte. On va s'expliquer !

La porte s'ouvre-t-elle vers l'intérieur ou vers l'extérieur ?

[ramb]

Gosnard quand à lui se fond dans les ombres. et prépare une nouvelle flèche.

[Kenny]

Aux simples mots "A la garde !", Laennec frissonna et son esprit combatif s'empara de toute sa carcasse, il raffermit sa poigne sur son bâton et se dirigea vers Deucalion pour lui prêter main forte...