Shade Chap. 0 - Introduction de Carmine di Medeci di Clemente

[Ellis]

Fiche de perso à jour.

(Introduction)

Carmine Di Medeci était comme un poisson dans l'eau dans cette environnement. Les fêtes étaient l'occasion de s'amuser et de partir "chasser" la belle jouvencelle.

Cette nuit était comme les autres , toujours aussi excitante et amusante , il y avait le choix ce soir là à la reception de la Baronne Adrasta Di Novicci, elle était une femme d'une vingtaine d'année assez belle et son époux , un octogénaire, était sur son lit de mort. Il était temps pour elle désormais de s'amuser et elle passait son temps , son argent dans des receptions trés privés conviant le "jeune" gratin de Clémence pour vivre une vie décadente.

C'est ainsi que le Beau Carmine avait été convié accompagné de son jeune frère Adolfo et de son meilleur ami Cesare Batoni. Le Trio ne manquait pas de se faire remarquer et courtiser, Adolfo s'essayait à prendre la marque de son frère et de suivre ses pas. Les femmes comme les hommes étaient masqué de loup et de masques pour attiser la curiosité , le jeux et la convoitise. Les Robes entre la bonne tenue et la provocation laissant des sillages de parfum doux et affolant les papilles des jeunes hommes. Des voiles , du satin , de la dentelle.

Carmine se réjouissait cette nuit de ce merveilleux terrain de chasse , d'ailleurs que recherchait il en particulier... ?

[Eoin Mac Aoidh]

Pour ce soir, Carmine s'était habillé de façon sobre : pourpoint turquoise, manches de chemise noires à crevés bleus azur, pantalon noir, ses habituelles bottes noires aux multiples lanières sur le côté et son fameux béret turquoise ; du coup, masque ou pas, tous devaient savoir qui il était. De plus, il devait être le seul à porter ses cheveux bruns coupés courts, juste assez longs pour ne pas pouvoir être agrippés, à être bien rasé, de près, laissant visible sa peau légèrement hâlée et ses sublimes yeux turquoise. Nul besoin de mettre son armure, bien sûr, mais on n'était jamais trop prudent dans cette cité, aussi le condottiere portait-il sa schiavona à sa ceinture, sa cinquedea le long de la cuisse droite, et son éternelle dague plate, commandée à Cesare, dans une botte, aujourd'hui c'était la droite. "Une lame ne suffisait pas", disait Cosimo ; pour Carmine, "toute arme visible ne suffisait pas".
Néanmoins, quelle hypocrisie... Adrasta aurait aussi bien fait de convier ses favoris dans la chambre de son époux et leur faire partager le lit conjugal au côté du cadavre encore chaud du Baron, cela aurait été un gain de temps. Un gain de temps, certes, mais moins amusant.
Ainsi, Carmine pouvait montrer à Adolfo les dessous de Clémence, la ville des péchés, et il le sentait déjà affolé par tant de... possibilités. Il était de son rôle d'aîné de le mettre en garde, le protéger, mais l'écouterait-t-il ? Aussi Carmine se contenta d'un :

"Sois prudent Adolfo, sur ce que dis, sur ce que tu fais... Et n'hésite pas à faire appel à moi."

Et il laissa Adolfo faire ses premières armes. Puis il eut un sourire avec Cesare. Être l'ami d'un puissant ouvrait bien des portes, et c'était avec plaisir que Carmine les tenait ouvertes. Au peuple de profiter aussi de ce que la noblesse avait à offrir !

"Je vais présenter mes respects à notre hôtesse."

Et pas forcément qu'à elle. Aux plus belles de cette nuit, afin qu'elle soit mémorable. Mais il était plus courtois de commencer par la Baronne. Carmine s'en approcha et, d'un baisemain parfait, soutint son regard juste ce qu'il fallait pour faire passer son message brûlant.

"Baronne... Mes plus profonds respects."

[Ellis]

La Baronne Adrasta di Novicci éait une trés belle femme , une de ses roses de la cour , belle et piquante. Elle s'était mariée il y a quelques années au Baron Di Novicci qui n'était déjà plus qu'un débris ambulant mais il avait pensé qu'une belle femme fraiche et jeune pouvant lui rendre sa jeunesse. A croire que Non. Elle était vetu d'une trés belle robe jaune qui détaillait jusqu'a son décolté qui mettait ses atouts en valeur. Atouts qu'elle portait fort bien. Elle portait bien sur de somptueux bijoux que son rang se devait d'avoir , soulignant le regard brulant de ses yeux verts et sa chevelure blonde qui était coiffé à la mode Clémentine.

Derriere elle se dressait trois autres amies de l'Hôtesse , qui regardait Carmine avec envie car son bérét turquoize ne passait jamais inapercu. Elle gloussait en se chuchotant des messes basses derriere la Baronne , trois belle autres roses de la cour mais qui ne semblait pas égaler la beauté de la Baronne.

" Buongiorno Carmine Di Medici , quel plaisir que vous ayez répondu à mon invitation. Faites comme chez vous dans ma demeure , la nuit vous appartient. Vous passerez également mes salutations à votre Mère."

Elle lui rendit son regard s'accompagnant d'un sourire magnifique et charmeur. Elle regarda derriere lui son ami Cesare :

" Ne serait ce votre cher ami , Cesare ? Soyez mon invité ce soir , je vous prie. "

" Grazie mille Baronne. " Répondit Cesare s'accompagnant d'une reverance.

Pendant ce temps , Adolfo semblait ne plus savoir ou donner de la tête , nombre de femmes étaient autour de lui essayant chacune de reduir la concurrence.

[Eoin Mac Aoidh]

Carmine jeta un coup d’œil vers son cadet. C'était un peu dangereux de le laisser ainsi seul, mais lui aussi avait reçu une éducation soignée, et après tout, des choses plus intéressantes se présentaient au condottiere que chapeauter son frère.

"Je les lui transmettrais, cela va de soi. Elle regrette de ne pouvoir être présente ce soir, mais nous préparons notre propre réception, à laquelle vous serez conviée bien entendu."

Bien sûr, un signe de tête courtois envers les autres hôtesses, tout autant décoratives, mais bien moins que la Baronne... Même si l'idée de les honorer toutes ensembles ne manquait pas de piquant, à bien y réfléchir ; néanmoins, la sublime Adrasta suffisait elle-même.

"La nuit m'appartient peut-être, mais elle également vôtre... Même si je n'oublierais pas votre généreuse... proposition."

Un dernier sourire charmeur, un regard éloquent, et il alla chercher un verre de vin. Semblant se souvenir de quelque chose, il en prit un second et la tendit à Adrasta.

"Pour vous, Baronne, je ne pourrais passer une bonne soirée sans boire à votre santé."

Et après, profiter un peu de la soirée avant sûrement d'insister un peu... Il n'allait pas enlever la lumière de la soirée si tôt à ses invités, à moins qu'elle ne le souhaite. Et il pensa rapidement à l'intension de Lupo, plus alerte que lui :

*Si quelque chose arrive à Adolfo, préviens-moi.*

Et si c'était un homme qui lui voulait du mal, du sang serait sûrement répandu !

[Ellis]

Petite précision , pour communiquer avec ton ombre tu lui parles vocalement , elle te reponds télépathiquement . Elle peut parler vocalement mais c est un pouvoir qui coute des points de noiceur. =)

La baronne prit le verre et le leva :

" Et bien santé ! Et Longue vie aux Di Medici. "

Elle but une gorgée , ne le lachant pas du regard , lui montrant son désir mais lui montrant également que la soirée ne faisait que commencer

" J'ai fait venir Leona la rose des Sables , cette danseuse est merveilleuse j ai eu l'occasion de la voir chez Don Ancilla. Ses prestations se font rare ces temps ci et je suis sure que le spectacle vous plaira. "

D'autres personnes arrivaient et présentaient leurs hommages à l'hotesse de la soirée, Il devenait difficile de pouvoir lui parler en privé. Les formalités d'usage lui impliquait d'interompre avec tristesse cette discution.

Cesare vint à l'oreille de Carmine et lui chuchota :

" Cette femme est aussi magnifique qu'inoubliable la nuit il parait... "

[Eoin Mac Aoidh]

Carmine hocha la tête.

"J'ai hâte d'être à sa représentation, en ce cas. Je dois confesser ne la connaître que de réputation."

Puisque d'autres invités s'approchaient, Carmine s'éloigna après un nouveau baisemain, un peu plus appuyé que le voulait la bienséance. Sans nul doute retrouveraient-ils l'occasion de s'isoler plus tard.
A la remarque de Cesare il eut un sourire, et répondit en chuchotant :

"J'en ai entendu parler. Je dois avouer me poser une question : est-ce qu'on partagera le lit du Baron ? On verra bien tout à l'heure ! Excuse-moi, besoin d'aller aux commodités."

Il s'isola donc aux latrines, ordonnant en murmurant à Lupo de le prévenir si Adolfo avait des ennuis. Après tout, sauf invitation d'Adrasta, il resterait certainement dans la même pièce. Puis il rejoignit les festivités, attrapant un nouveau verre de vin. Ne pas boire trop, mais suffisamment pour profiter de la soirée !
Carmine laissa son regard vagabonder dans la pièce, regarder les présents. Oh, il les avait sûrement déjà tous vus... Et il avait sûrement d'anciens contentieux à régler. Et pour qu'Adolfo n'en fasse pas les frais, le condottiere s'assura de toujours le surveiller...

[Ellis]

Ho oui il les connaissait presque tous , et il avait quelques rivales surtout dans la pièce mais à part se disputer les faveurs d'une Dame il n'était pas question de sortir autre choses que des mots.

Ces soirées étaient la pour se détendre et profiter d'une vie bien remplie de plaisir en tout genre pas pour regler des comptes.

Cependant Lupo veillerait sur le petit Adolfo tant que Carmine resterait dans la pièce.

Deux femme s'approchait avec des loups de couleur bleu et doré , orné de beaucoups de plumes, elle regardait Carmine tout en rigolant et gloussant, se dandinant pour attirer son attention.

[Eoin Mac Aoidh]

Sourire de Carmine. Que de comptes à régler laissés en suspens, grâce au simple fait d'être invités. Pas d'armes sinon pour faire joli, pas de sang, sinon des mots, le cas échéants. Mais pas pour le moment, à moins qu'ils ne veuillent connaître les faveurs de la Baronne ce soir. Elle était pour lui, Carmine di Medicis di Clemence !
Avisant les deux femmes, il s'approcha d'elles, les détaillent après une révérence. Si elles étaient belles, elles avaient leur chance ; autrement, cette discution ne serait que politesse.

"Buena serra, onorevoli. J'ose espérer que cette soirée est à votre convenance."

[Ellis]

Les deux jeunes femmes étaient trés belle comme la plupart des Clémentines. Clémence était connu pour ses belles femmes qui allait de paire avec la réputation de Clémence d'être un paradis sur Terre. Ces deux femmes ne faisait pas exeption à la bénédiction de la Ville même sous certains aspect la maitresse de maison garder un "je ne sais quoi" de différent.

" Buenna serra Signore Di Medici , cette soirée est des plus exquises comme à l'accoutumé La Baronne sait faire les choses comme il le faut et avec gout. "

" Et vous , vous sied t elle ? "

Un silence retentit puis les lumières s'allumèrent près d'une petite scène dans la salle ou des rideaux transparant laissait apercevoir une ombre se dessiner. Une musique orientale commenca à se faire entendre , douce , mystérieuse , sensuelle. L'ombre derriere le rideau commenca à danser tandis que petit à petit les rideaux se degageait laissant appercevoir une silhouette féminine drapée de voile blanc et d'un Loup dorée et blanc qui laissait apparaitre des yeux verts émeraudes et sa peau halée laissant entrevoir qu'elle était une lunin. Elle commenca à faire une danse , toujours drapée dans les voiles , la danse des Sifs , accompagnant de ses deux armes une sensualité torride.

Tout en chuchotant les deux jeunes femmes invitèrent Carmine à se décrocher du spectacle

" Nous pouvons peut etre vous divertir ? " Dit la premiere

" En privé ? " continua la deuxieme

" Je suis sure que nous avons bon nombre de points communs !"

" Assurement , et nous sommes de gentilles filles également "

" Il y a une petite alcove la bas , pendant le spectacle nous pourrions y etre tranquille et voir si nos affinités sont bonnes. "

Les deux jeunes femmes ne voulait pas lacher Carmine et sortait le grand jeu.

Pendant ce temps le spectacle que donner la danseuse commencait à captiver Carmine. Qu'allait il faire suivre les deux jeunes femme ou regarder cette célèbre danseuse dont on vantait les mérite de sa beauté hors du commun et de sa danse renversante.

[Eoin Mac Aoidh]

Mmmmmh... L'offre étant tentante, très tentante même. Avec deux superbes femmes, dans une alcôve isolée... Sûrement sans même se faire remarquer... Cela faisant combien de temps que Carmine n'avait pu être avec deux dames en même temps ? Quelques mois déjà...
En même temps, le spectacle était... hypnotique, exotique. Quelque chose que le condottiere n'avait encore jamais vu, et peut-être ne reverrait jamais. Et puis... non, ce soir, Carmine préférait se réserver pour Adrasta, surtout si elle le cherchait.
C'est donc à regret que, du bout des doigts, il effleura le menton de chaque demoiselle.

"Désolé mio bello, mais pas ce soir... Pas pour moi, en tout cas. Mais... j'ai mon frère, Adolfo."

Il le désigna discrètement.

"Il n'a jamais connu telle compagnie, et je suis sûr que cela lui plairait, bien que vous ne perdiez sûrement pas au change. Et soyez certaines que jamais je n'oublierais... ni vos loups sublimes, ni un tel acte de générosité... Et je serais vôtre toute la nuit, la prochaine fois, voire les prochaines, que nous nous verrons, je vous le promets ! Tenez, pourquoi à la prochaine réception en ma demeure, où vous serez bien sûr invitées..."

Et il était sincère. La prochaine fois au moins, il les honorerait toute la nuit. Il attendit de voir si elles allaient vers Adolfo puis, toujours en regardant ce spectacle - superbe et instructif ! - se dirigea à nouveau vers la Baronne, espérant qu'elle ne soit pas trop entourée... En un murmure :

"Lupo... va embrasser l'ombre de la Baronne..."