Shade Chap. 0 - Introduction de Carmine di Medeci di Clemente

[Ellis]

Dans les yeux de la Baronne , Carmine remarquait que la proposition était plus qu'appreciable en revanche elle était stressé de savoir Carmine ici et quand elle entendu une voix féminine derriere elle , elle tréssaillit.

" Baronne Adrasta , qui est ce ? Avez vous laissé rentrer un homme dans la pièce ? "

Apparaissant dans l'encadrement de la porte de la pièce de droite, la jeune danseuse se tenait droite , dans une tenue transparente qui laissait apparaitre un corps plus que parfait et désirable et elle portait un masque sur son visage. Un masque blanc comme dans les pièces de l'antiquité qui était fort réputé chez l'empire du Roi-lune , sans émotion apparante. Ses cheveux étaient attachés en arriere en chignon.

" Ne vous inquietez pas , il allait partir. Je sais que je vous avais promis que personne n'entrerait en ce lieu , il a réussit à déjouer l'attention des gardes. Il ne posera pas de problème. " Dit Andrasta en regardant la danseuse.

" Vous devez partir Segnore Carmine , vous ne pouvez pas rester. " Reprit Andrasta envers Carmine.

" Je souhaite en effet être tranquille Baronne , je vous demanderai également de quitter la pièce. " Leona avait une voix monotome , douce mais ferme.

La danseuse n'a pas de rang social supérieur au tient donc le masque ne peut pas servir là.

[Eoin Mac Aoidh]

Mmmmmmh... elle était... parfaite. Si Carmine ne pouvait la posséder, il le regretterait longtemps, et elle hanterait ses étreintes plus longtemps encore. Il se passa la langue sur les lèvres pour humidifier suffisamment sa bouche pour parler.

"Je partage l'opinion de la baronne, Rose des Sables... Ce soir, vous fûtes parfaite, sensuelle... je dois confesser que vous m'avez séduit au-delà de toute rédemption."

Et il était sincère. Il ne disait pas tout, mais... il disait néanmoins la vérité.

"Et si vous et sa seigneurie la baronne êtes d'accord, j'espère pouvoir vous inviter à la prochaine réception en ma demeure. Mais nous pourrons en redisctuer, évidemment."

Il coula ensuite un regard vers Adrasta. A défaut, il sentait néanmoins la flamme renaître envers elle, et comptait bien lui faire oublier sa... oui, sa trahison d'avant, de la plus délicieuse des façons. Et dans son regard bleu turquoise, il sentit cette flamme se rallumer, cette promesse se lire.

"Noble dame... Je ne puis que vous suggérer, très respectueusement, d'accepter. Ainsi nous pourrions... discuter de tout ceci, et de ce que nous avions abordé plus tôt ?"

Il en avait une envie furieuse, presque de la prendre immédiatement, sur le lit présent... Et comptait en profiter, et en faire profiter Adrasta, toute la nuit !

[Ellis]

La danseuse prend alors une pose equivoque , qui met encore plus ses atouts divins en valeur.

"C est trés flateur et ça me plait , j'accepte votre invitation à danser chez vous, la baronne vous donnera mes tarifs mais pour l heure je souhaite me reposer et être tranquille. C'est la première fois que je suis dérangée dans mon rituel et je n'apprecie guere cela. De plus si ca ne vous derange pas je souhaiterais retourner prendre mon bain avant que l'eau soit froide. "

Elle les regarda à travers son masque blanc d'un air soutenu puis disparut dans la "salle de bain".

Adrasta regarda Carmine avec un mélange d'empressement , de deception et de désir. Un mélange un peu spécial mais qui ne laissa place qu'au final à un petit sourire coquin et un regard plein de malices.

" Si vous permettez Carmine je voudrais vous montrer le tableau que j'ai commande à Leonicci le peintre du Doge , il vous plaira j'en suis sure. "

Elle lui tendit le bras puis l'emmena quitter la pièce. En sortant elle regarda furieusement les gardes qui baissèrent les yeux. Puis elle amena Carmine à l'étage vers sa chambre. Sa chambre à coucher était trés belle et richement décorée, le lit conjugal avait la place de laisser dormir au moins 6 personnes. La nuit fut chaude , torride et la Baronne fit passer de trés agréables moments à Carmine. Elle évoqua d'ailleurs qu'il ne s'inquiete pas que son mari dormait dans une chambre qui était normalement déstinée aux serviteurs et domestiques et qu'il n'était plus en état de bouger, aucune chance de pouvoir démasquer une infidélité ! Carmine passa une délicieuse nuit mais ne pu enlever de son esprit le corps , le désir que lui procurait cette danseuse et il imagina meme un instant que la femme qu'il honorait était elle et pas la baronne. Elle venait de lui faire chavirer l'esprit.

[Eoin Mac Aoidh]

Une nuit très intéressante, et inoubliable... Finalement, Cesare avait raison, comme souvent, mais ne s'était pas douté du double sens...
Lorsqu'il apprit que le baron dormait dans une chambre de serviteur, le condottiere ne put s'empêcher de sourire, voire de pouffer doucement. Cette idée était loin d'être révoltante, elle était au contraire des plus amusante, et des plus appropriées.
La nuit passa trop vite malgré le peu de sommeil qu'ils prirent et, en effet, plus d'une fois Carmine s'imagina non pas avec Adrasta mais avec Leona, ce corps si parfait qu'il n'avait pu que détailler, mémoriser parfaitement, qui l'avait irrémédiablement conquis... Tout en sachant le masquer, évitant par exemple de prononcer son nom au milieu de l'étreinte, ce qui aurait été inconvenant !
Et lorsqu'enfin ils s'accordèrent un peu de repos, le jeune homme se jura d'attirer la Rose des Sables dans son lit. Un peu par dépit, un peu par vengeance... et beaucoup par passion. Combien s'étaient refusée à lui ? Combien en avait eu le courage ? Bien peu, cela s'était surtout passé au début pour être honnête, mais il avait appris depuis.

Carmine avait décidé de dormir un peu, de profiter. Éventuellement réveiller la baronne avec des jeux coquins, mais profiter encore un peu de sa présence... Et, plus tard, de discuter des honoraires de la belle danseuse.
Ce qui ne l'empêcha pas d'aller aux cuisines, tôt le matin, pour aller chercher de quoi petit-déjeuner, demandant aux serviteurs ce que la baronne préférait. Et de remonter avec un plein plateau, jusque dans la chambre.

[Ellis]

Quelques jours allaient passer , la Danseuse ne quittait pas l'esprit torturé de Carmine et la Baronne lui donna le moyen de la contacter et ses tarifs qui étaient exorbitant. Une chose que Carmine allait apprendre par Cesario qui lui avait surveiller Adolfo toute la nuit ou presque c'était que la danseuse était resorti quelques heures après le spectacle et avait discuté avec pas mal de personnes notemment Adolfo. Elle était venu le voir et l'avait ouvertement aguiché. En revanche Cesario apprend a Carmine que le jeune homme a refusé ses avances puis a finalement cédé à la raccompagnée jusqu'à sa chambre. Cesario après l'a perdu de vu car il avait deux jolies donzelles qui cherchaient de la compagnie pour la soirée.

[Eoin Mac Aoidh]

Si jamais... si jamais...
Quand il l'eut appris, Carmine sentit une violente flamme lui ravager l'estomac, qui se propagea jusqu'à sa tête, se reflétant de manière inquiétante dans ses yeux. Cesare connaissait ce regard, et cela s'était, jusque là, toujours fini dans le sang, et nul ne pouvait, ou ne devait, se mettre en travers du chemin du condottiere en ce cas.
En fait, l'ami d'enfance connaissait le plus profond désir de Carmine : être estimé, considéré, non pas comme un enfant comme les autres, mais comme un Prince, un vrai de Medicis. Son affection pour les femmes s'expliquait ainsi, sans doute. Mais aussi une cruauté, une violence rare, n'hésitant pas à venger la moindre insulte dans le sang, pour prouver qu'il n'était pas qu'un coureur de jupons, mais un Prince. Les résultats pouvaient se discuter, mais il est vrai qu'il était connu à Clémence.
Presque aussitôt, Cesare put se douter qu'il aurait peut-être mieux valu ne pas dire quelque chose, sans qu'il ne sache quoi exactement, car Carmine se rua dans l'escalier vers la chambre d'Adolfo, où celui-ci dormait toujours. Dans sa tête, Lupo ne faisait que l'encourager. Même si elle avait en partie ses buts à elle, cette débauche de son maître la désespérait parfois, et elle préférait le voir ainsi, dur, combatif.

*Il a prit ce qui TE revenait de droit ! N'hésite pas, châtie-le... Quelle femme n'aime pas que l'on tue pour elle ?*

Sans prendre garde aux serviteurs, ou à Cesare, il marcha à grands pas jusqu'à la chambre d'Adolfo, où il entra vivement, poussant violemment la porte. Il était prêt à dégainer, dégainer pour tuer, et nul doute qu'Adolfo n'avait jamais vu son frère ainsi... Et encore moins envers lui.

"Adolfo... qu'as-tu... fais... avec la danseuse ?"

Le ton était sec, Carmine se contrôla à grand-peine pour parler de manière à peu près intelligible, mais il était prêt à répéter sa question, en hurlant, si le pauvre cadet n'avait pas la présence de répondre vite...

J'essaye de jouer un personnage crédible, après tout, Carmine n'est ni de cœur ni de carreau ^^ Donc la jalousie a toute sa place !
Pour avoir une idée du visuel que ça donne, cf Lucius Vorenus dans Rome, quand il rentre enfin chez lui et demande à qui est le bébé dans les bras de sa femme.

[Ellis]

Ton perso est tout à fait crédible en revanche je doute que tu tue ton petit frère pour une femme alors que tu lui as meme pas dit qu'elle était ta proie et au contraire tu es partie avec la baronne ca veut tout dire =) Mais la Jalousie a tout à fait sa place ici je te rassure =)

Adolfo se leva d'un bond , rapide comme l'éclair quand Carmine eu presque défoncé la porte de sa chambre :

" Et bien frère ! Que t'arrive-t-il ? Es-tu devenu fou ? ! La danseuse ? Nous avons discuté... Elle n'a pas arreté de me vouloir dans son lit mais j'ai refusé ses avances."

" Tu sais je suis comme toi je suis aimé des femmes , je connais toutes leurs armes elles m'ont tué si souvent. Cependant je n'en ai aimé aucune jusqu'à présent , je ne partage aucun sentiment pour elle. Je suis lassé de leur corps , elles se ressemblent toutes et je suis lassé de faire semblant. Lassé d'aimer sans aimer vraiment maintenant mon frère je veux l'amour ! "

Dans les yeux d'Adolfo , Carmine pouvait voir qu'il était un peu songeur et mélancolique.

" Mon frère calme ta colère je n'ai pas toucher ta future conquete et tu auras la primeur. Un jour je sais que je trouverais bien la femme qui me fera vibrer mais pas que physiquement , quelqu'un qui saura me comprendre , m'aimer... Elle sera mon amour"

[Eoin Mac Aoidh]

Carmine laissa échapper de l'air entre ses dents toujours serrées, doucement, quand il apprit les demandes de Leona. Cela l’agaçait, c'était perceptible, mais il se calmait peu à peu. Il commença à faire les cents pas dans la chambres.

"Adolfo... je ne peux que te féliciter pour ton sang-froid que je n'ai pas. Pour ton idéal aussi, car soyons sincères, pour père tu n'es qu'une monnaie d'échange, il te mariera quand il y trouvera un avantage."

Il se tourna vers son cadet, lui saisit les épaules.

"Mais je peux te jurer, Adolfo, que je ne laisserais pas cela se produire. Tu veux connaître l'amour vrai, tu le connaîtras. Je me dresserais contre ceux qui tenteront de l'en empêcher.
Je peux te jurer aussi que si quiconque ose toucher Leona... de quelque manière que ce soit... il sera mort, je le tuerais, je tuerais sa famille, je brûlerais sa maison !
En tout cas... excuse-moi pour l'entrée... fracassante."

Une tape sur l'épaule, et il ressortit en fermant la porte plus doucement. Maintenant, c'était une course contre la montre. Il se dirigea donc vers le bureau de son père, frappant à la porte pour avoir l'autorisation d'entrée... Il espérait faire cette soirée ce soir, ou demain soir. Il voulait, il devait, revoir Leona. Une obsession comme il n'en avait jamais connue, ce qui irritait et amusait Lupo.

J'ai raison de donner à mon ombre des sentiments propres ?

[Ellis]

Adolfo se relacha et accepta la tappe sur l'épaule adressant un sourire à son frère.

" Pas de soucis , ca va... J'aimerais un jour connaitre la même passion pour une femme , je t'avais rarement vu comme cela ! "

Carmine se dirigea vers le bureau de son Père Piero Di Medici, il frappa à la porte et un voix grave et ferme répondit :

" Entrée ! "

" Tiens... Carmine , que me vaut l'honneur de ta personne ici bas... "

[Eoin Mac Aoidh]

Carmine s'inclina légèrement pour le saluer. C'est vrai que lui et son père se voyaient et se parlaient pas, et cela ne concernait que les affaires. Sauf que cette fois-ci... c'était autre chose.

"Bonjour père.
Je sais que nous avions prévu une soirée à une date indéterminée. Avec votre accord, j'aimerais qu'elle se passe ce soir, ou demain soir. De plus, j'ai trouvé une distraction : la danseuse Leona la Rose des Sables. Croyez-moi, elle vaut ses honoraires ; et je me chargerais personnellement de sa sécurité, ainsi vous pourrez être certain que Cosimo puisse protéger nos hôtes et qu'elle soit parfaitement protégée."

Ce devait être la première fois qu'il demandait une telle chose, et qu'il parlait d'une femme avec son père. D'ailleurs, la passion qui animait sa voix à la fin de sa requête ne devait laisser guère de doute à un homme aussi expérimenté que Piero de Medicis.