Message : # 2423Message
Eoin Mac Aoidh
16 mai 2011, 20:53
Carmine entra en retirant son béret et referma la porte. Ces sifs étaient vraiment de belles armes... Mais elle, en revanche... aguicheuse, sublime, presque nue ainsi, offerte... Oui, il semblait bien pensif, et pour cause !
Se secouant mentalement, il lui fallut quelques secondes pour se rappeler ce qu'il voulait lui dire.
"Déjà, je voulais m'excuser pour... la dernière fois. De vous avoir importunée, d'avoir interrompu votre rituel. Et aussi de ne pas être présent plus tard dans la soirée."
Il inspira profondément, tenta de se calmer.
"Et... je dois vous avouer que... depuis la dernière fois, je ne cesse de penser à vous. Je rêve de vous, je n'ai d'autre désir que de sentir votre parfum délicat, pouvoir effleurer vos cheveux, votre peau, plonger mon regard dans le sien... Votre danse m'a ensorcelé.
Je sais que cela ne parait guère romantique, mais j'attendrais le temps nécessaire pour votre agrément, si vous daigniez bien sûr me l'accorder."
Il respira. Le plus dur était passé.
"Sachez juste, gente dame, que vous êtes la première à me faire cet effet... La seule pour laquelle je pourrais faire ce qu'il faut pour vous conquérir, et tout ce que vous désirez."
Il attendit ensuite, debout, le béret entre ses doigts, tel un adolescent amoureux. Il n'avait même pas pensé à demander à Lupo d'embrasser Leona, et à dire vrai, il n'en avait pas envie. Non, il voulait la conquérir sans artifice.
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC