"Je parle de la brune qui avait joué la catatonique pendant un moment... Un joli petit lot, d'ailleurs..."
Il ne fut pas le seul à s'extirper de la cellule car Thomas fit exactement la même chose, défonçant la porte de sa propre cellule afin de faire de même pour celle de la "sorcière". Tous étaient désormais libre dans leur aile, deux autres Changelins étant déjà partis quelques instants auparavant.
"On libère tout le monde et on défonce tout. Je ne sais pas si le docteur est là cette nuit, donc je doute qu'on puisse neutraliser tout le monde."
Le dossier de Jim comprenait les mentions suivantes :
"Le sujet est assez mystérieux. Il ne me semble pas atteint de folie dangereuse, mais il vaut mieux l'enfermer par précaution. Je le place avec le sujet catatonique. S'il s'avère dangereux, nous verrons des traces de violence sur le corps de cette dernière et nous serons fixés. Je préconise également des sédatifs. Tant que nous garderons enfermés les patients comme lui, la société se portera mieux. Ils ne sont plus adaptés à notre monde et doivent rester là."
[Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Si Victor se souvint de la brune en question avec un effort de mémoire minimal, la remarque additionnelle de Morris sur les qualités plastiques de la dame en question le laissa presque interdit un moment. Toute sa vie, les considérations d'ordre sexuel avaient été fort éloignées de son tempérament et son séjour aux mains de son Fae ne lui avait guère laissé l'opportunité d'approfondir cet aspect de la nature humaine. En fait, ce genre de soucis lui avait à ce point échappé de l'esprit que présentement, il alla jusqu'à se demander si son corps s'était modifié au point de le départir de ce genre de fonctions. A sentir la masse entre le haut de ses cuisses, non, ce qui était toujours bon à savoir...
Cet intermède biologique fut toutefois interrompu par le fracas d'une masse de chair s'abattant sur une porte avoisinante, l'arrachant à moitié de ses gonds. Quelques secondes à peine de silence surpris plus tard, un autre choc semblable se produisit, envoyant cette fois-ci dégringoler le panneau d'acier comme un vulgaire couvercle de boîte à biscuits. Ne s'attardant pas sur l'exploit, le géant que Victor avait remarqué plus tôt et dont la force semblait pouvoir rivaliser avec la sienne leur adressa un sourire bonhomme, et s'en alla ensuite infliger un sort semblable à une autre porte proche.
Manifestement enthousiasmé plutôt qu'interloqué par ce départ en fanfare, Morris annonça les directives du jour, rencontrant l'approbation du Cyclope sous la forme d'un grognement satisfait :
« Ça marche. » Gronda-t-il avant de ponctuer ses propos en abattant son poing contre un mur proche, une façon de se préparer à l'action autant que de sonner le gong de la charge. « On y va ! »
Et sur ce cri de guerre certes peu inventif mais concis, il se dirigea vers la porte de sortie, déterminé à sortir bien vite de cette cage, les sens aux aguets et la démarche rapide.
Cet intermède biologique fut toutefois interrompu par le fracas d'une masse de chair s'abattant sur une porte avoisinante, l'arrachant à moitié de ses gonds. Quelques secondes à peine de silence surpris plus tard, un autre choc semblable se produisit, envoyant cette fois-ci dégringoler le panneau d'acier comme un vulgaire couvercle de boîte à biscuits. Ne s'attardant pas sur l'exploit, le géant que Victor avait remarqué plus tôt et dont la force semblait pouvoir rivaliser avec la sienne leur adressa un sourire bonhomme, et s'en alla ensuite infliger un sort semblable à une autre porte proche.
Manifestement enthousiasmé plutôt qu'interloqué par ce départ en fanfare, Morris annonça les directives du jour, rencontrant l'approbation du Cyclope sous la forme d'un grognement satisfait :
« Ça marche. » Gronda-t-il avant de ponctuer ses propos en abattant son poing contre un mur proche, une façon de se préparer à l'action autant que de sonner le gong de la charge. « On y va ! »
Et sur ce cri de guerre certes peu inventif mais concis, il se dirigea vers la porte de sortie, déterminé à sortir bien vite de cette cage, les sens aux aguets et la démarche rapide.
Actions de Victor a écrit :Victor va explorer le complexe en mettant la priorité sur la libération des autres "patients", n'hésitant pas à défoncer tout obstacle qui se présente sur son chemin. Il s'aide pour cela du Contrat de la Poigne Destructrice de l'Ogre ("Ogre's Rending Grasp", le Contrat de Pierre niveau 2), mais uniquement si cela répond au Catch (c'est à dire détruire une porte ou un mur, ce qui devrait normalement toujours être le cas), histoire de ne pas siphonner ses réserves de Glamour. Il n'hésite pas à prendre les devants, mais évite de se séparer du reste du groupe. S'il croise un membre du personnel, à moins qu'il ne s'agisse de Maggie, sa première réaction sera de lui coller un pain dans le plexus pour l'incapaciter. S'il tombe sur des choses comme des prélèvements de sang ou des registres, il casse tout ça. Bien évidemment, il n'est pas pour autant en mode berserk, et fera attention si on lui fait une remarque ou s'il tombe sur quelque chose qui mérite réflexion (comme un agenda, une arme potentielle, des vêtements plus passe-partout, etc.)
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Une fois jeté son coup d’œil à son dossier, Jim cherche de quoi embarquer tous les les autres, en se concentrant sur ceux des "changelins" qu'il connait. Un sac, un bout de ficelles...Bref de quoi tous les serrer et quitter la pièce.
Il trouve combien de dossier en tout ?
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Il y avait finalement assez peu de Changelins dans l'établissement : en dehors de l'aile de nos héros, l'asile en comprenait seulement un de plus, dont personne n'avait jamais entendu parler. Il avait pourtant le potentiel pour en accueillir davantage, mais avec le recul, cela expliquait pourquoi il y avait si peu d'employés et la seule infirmière que les Changelins voyaient régulièrement était Maggie. Les deux autres ne s'occupaient que des cas difficiles et étaient généralement absents. Peut-être que cet asile avait accueilli plus de monde par le passé, mais ce n'était plus le cas. Décidément, cet institut n'avait rien de normal...
Les deux infirmiers, qui étaient bien de garde, ne furent aucunement un challenge pour la bande de Changelins. Morris, Thomas et Victor étaient largement en mesure de leur montrer qu'il ne fallait pas se frotter à eux. Les deux finirent donc par terre et supplièrent chacun leur tour de ne pas ouvrir la dernière cellule.
"Vous êtes quoi, au juste ? Non ! Ne faites pas ça... Pas lui... N'ouvrez pas cette maudite porte !
- Le docteur a prévenu. C'est un danger pour la société. Il tuera des innocents. Il l'a déjà fait..."
On lisait la terreur dans leurs yeux.
Dans cette dernière se trouvait un géant : il était grand comme Thomas, mais horriblement maigre. C'était une sorte de parodie de basketteur tant il était grand et décharné. Ses muscles étaient visibles sous sa peau au teint maladif. Son visage était aussi émacié et en partie caché derrière de longs cheveux noirs. Cette tignasse était grasse et sale. D'ailleurs, le Changelin ne sentait absolument pas la rose. Ses yeux étaient jaunâtres, tout comme ses dents.
Il était totalement enchaîné et la nourriture avait été jetée à ses pieds, comme si on avait eu peur de la poser à proximité de lui.
Dans le bureau, il y avait une serviette permettant de tout ranger. Il y avait en tout et pour tout une dizaine de dossiers, mais certains étaient barrés.
Les deux infirmiers, qui étaient bien de garde, ne furent aucunement un challenge pour la bande de Changelins. Morris, Thomas et Victor étaient largement en mesure de leur montrer qu'il ne fallait pas se frotter à eux. Les deux finirent donc par terre et supplièrent chacun leur tour de ne pas ouvrir la dernière cellule.
"Vous êtes quoi, au juste ? Non ! Ne faites pas ça... Pas lui... N'ouvrez pas cette maudite porte !
- Le docteur a prévenu. C'est un danger pour la société. Il tuera des innocents. Il l'a déjà fait..."
On lisait la terreur dans leurs yeux.
Dans cette dernière se trouvait un géant : il était grand comme Thomas, mais horriblement maigre. C'était une sorte de parodie de basketteur tant il était grand et décharné. Ses muscles étaient visibles sous sa peau au teint maladif. Son visage était aussi émacié et en partie caché derrière de longs cheveux noirs. Cette tignasse était grasse et sale. D'ailleurs, le Changelin ne sentait absolument pas la rose. Ses yeux étaient jaunâtres, tout comme ses dents.
Il était totalement enchaîné et la nourriture avait été jetée à ses pieds, comme si on avait eu peur de la poser à proximité de lui.
Dans le bureau, il y avait une serviette permettant de tout ranger. Il y avait en tout et pour tout une dizaine de dossiers, mais certains étaient barrés.
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
L'investigation des lieux fut d'une simplicité presque décevante pour l'escouade de quatre changelins qui put agir de concert tout à son aise, ne rencontrant qu'une résistance de principe de la part des deux infirmiers dont Morris, Thomas ou Victor aurait probablement pu se charger à lui-seul tant le duo n'opposa qu'une résistance de principe, choisissant rapidement d'avoir recours à la reddition plutôt que de se battre jusqu'au bout. Résistant à l'envie de les bastonner jusqu'à l'inconscience pour soulager sa hargne, l'Ogre leur adressa un simple grognement de dédain avant de se tourner vers la cellule tant redoutée. Ne faisant guère attention aux suppliques désemparées des deux hommes, il jeta un œil par la petite ouverture aménagée dans la partie supérieure de la porte qui permettait au personnel de s'assurer rapidement de l'état des patients... ou plutôt des prisonniers.
Presque instantanément, le nez fin du Cyclope se plissa et il eut une réaction de recul involontaire devant l'odeur écœurante qui assaillit ses narines : un mélange nauséeux de déjections, de sueur et de renfermé qui laissait deviner depuis combien de temps l'étrange créature emprisonnée séjournait dans cette cellule. L'inconnu crasseux n'était pas sans présenter quelque ressemblance avec Victor avant que celui-ci ne fût passé sous la douche par les infirmiers, les deux possédant ce physique dégingandé, longiligne et peu harmonieux propre aux légendaires trolls qui habitent sous les ponts. La différence était que là où l'un était tout en muscles maigres et osseux, l'autre était tout simplement tout de maigreur et d'os, apparemment inerte sous les effets conjugués de l'inanition et d'une sorte de stupeur.
« Hrrmph, c'est c'qu'on va voir. Si vot' gaillard est vraiment un monstre, j'me charge de lui. » Gronda Victor à l'adresse du duo saisi de peur avant de poser la main sur la poignée de la porte.
Celle-ci s'ouvrit sans résistance, les chaînes qui enserraient le grand drôle étant manifestement considérées comme suffisantes pour ne pas avoir à verrouiller la voie d'issue. Ne faisant ni une ni deux, il fit quelques pas à l'intérieur de la pièce empuantie, se campant à distance respectable de l'étrange changelin avant de s'adresser à lui en ces termes :
« Hé, on fait sortir tous ceux qui sont séquestrés ici. Toi, si tu t'retrouves libre, qu'est-c'tu vas faire ? »
Pas de la plus grande subtilité, certes, mais Victor n'était pas du genre à y aller par quatre chemins, et l'environnement ne se prêtait de toute façon guère à un examen psychologique dans les règles. Le Cyclope guetta attentivement la réaction de l'interpellé, se faisant fort de détecter si oui ou non il était une aussi grande menace que les infirmiers le prétendaient. C'est qu'autant il répugnait à laisser quiconque moisir dans ce trou infâme, autant son expérience lui avait démontré que tous les ressortissants d'Arcadie n'étaient pas des victimes innocentes qui ne demandaient qu'à être réhabilitées ; loin de là.
Presque instantanément, le nez fin du Cyclope se plissa et il eut une réaction de recul involontaire devant l'odeur écœurante qui assaillit ses narines : un mélange nauséeux de déjections, de sueur et de renfermé qui laissait deviner depuis combien de temps l'étrange créature emprisonnée séjournait dans cette cellule. L'inconnu crasseux n'était pas sans présenter quelque ressemblance avec Victor avant que celui-ci ne fût passé sous la douche par les infirmiers, les deux possédant ce physique dégingandé, longiligne et peu harmonieux propre aux légendaires trolls qui habitent sous les ponts. La différence était que là où l'un était tout en muscles maigres et osseux, l'autre était tout simplement tout de maigreur et d'os, apparemment inerte sous les effets conjugués de l'inanition et d'une sorte de stupeur.
« Hrrmph, c'est c'qu'on va voir. Si vot' gaillard est vraiment un monstre, j'me charge de lui. » Gronda Victor à l'adresse du duo saisi de peur avant de poser la main sur la poignée de la porte.
Celle-ci s'ouvrit sans résistance, les chaînes qui enserraient le grand drôle étant manifestement considérées comme suffisantes pour ne pas avoir à verrouiller la voie d'issue. Ne faisant ni une ni deux, il fit quelques pas à l'intérieur de la pièce empuantie, se campant à distance respectable de l'étrange changelin avant de s'adresser à lui en ces termes :
« Hé, on fait sortir tous ceux qui sont séquestrés ici. Toi, si tu t'retrouves libre, qu'est-c'tu vas faire ? »
Pas de la plus grande subtilité, certes, mais Victor n'était pas du genre à y aller par quatre chemins, et l'environnement ne se prêtait de toute façon guère à un examen psychologique dans les règles. Le Cyclope guetta attentivement la réaction de l'interpellé, se faisant fort de détecter si oui ou non il était une aussi grande menace que les infirmiers le prétendaient. C'est qu'autant il répugnait à laisser quiconque moisir dans ce trou infâme, autant son expérience lui avait démontré que tous les ressortissants d'Arcadie n'étaient pas des victimes innocentes qui ne demandaient qu'à être réhabilitées ; loin de là.
Petite question a écrit :Est-il possible d'avoir une idée du Kith d'un autre changelin en l'observant ? Il me paraîtrait vraisemblable que oui, en remarquant par exemple qu'un Stonebone a un physique de roc. En l'occurrence, Victor ayant le Kith de Troll, est-ce qu'il peut savoir si oui ou non l'inconnu possède le même (ce que son apparence semble indiquer) ?
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Jim glissa les dossiers dans la serviette puis les dissimula sous sa tenue.
Regardant Yulia il proposa
"On pourrait mettre le feu au bureau, pour créer une diversion ?"
En disant cela, il cherchait si avec les restes de papiers du docteur et, avec un peu de chance, un briquet ou des allumettes qui trainaient dans le bureau, il avait un quelconque moyen de mettre le feu. Pour cela, il ouvrit le bureau du directeur, fouinant dans ce qu'il pouvait bien trouver.
Regardant Yulia il proposa
"On pourrait mettre le feu au bureau, pour créer une diversion ?"
En disant cela, il cherchait si avec les restes de papiers du docteur et, avec un peu de chance, un briquet ou des allumettes qui trainaient dans le bureau, il avait un quelconque moyen de mettre le feu. Pour cela, il ouvrit le bureau du directeur, fouinant dans ce qu'il pouvait bien trouver.
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
L'homme rit d'une voix grave et plutôt effrayante avant de répondre sur un ton nonchalant :ça pourrait être un troll comme un autre Kith d'ogre pouvant se rapprocher de ça. ça semble bien être un ogre, en tout cas.
"Vivre ma vie d'homme libre... Capable de tout faire... Enfin, goûter cette douce liberté. Elle a le goût de chair, de sueur et de sang."
Il souriait d'un air mauvais. Son regard brillait d'une lueur de folie qui faisait passer la prestation d'Anthony Hopkins en Hannibal Lecter et celle de Jack Nicholson dans Shining pour des rôles de films pour enfants. Si le mot psychopathe devait se définir par une photo, ce serait la sienne.
"Libère-moi, mon frère... Nous ne nous épanouissons pas quand nous sommes enfermés. S'épanouir, oui... Comme la fleur de tout juste vingt ans que j'ai cueillie, peu après avoir retrouvé la liberté. Je l'ai arrachée de sa rue et amenée dans mon repaire. Oh, je me suis bien amusé et régalé ce jour-là..."
Il y avait bien un briquet dans le bureau. Le docteur fumait en effet et avait toujours un briquet dans son bureau au cas où il oubliait le sien chez lui. Il lui arrivait d'ailleurs parfois d'agiter la flamme de ce dernier devant les yeux d'un patient afin de guetter ses réactions.
"J'ignore si c'est une bonne chose : cela pourrait mettre les patients en danger. Néanmoins, cela pourrait aussi couvrir notre fuite..."
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Malgré son endurance psychologique incontestable, Victor ne se serait jamais considéré comme quelqu'un de réellement courageux. D'endurci, oui, capable de faire fi de la crainte ou du danger pour accomplir ses buts, mais il ne possédait pas la bravoure galante d'un chevalier ou le professionnalisme indomptable d'un militaire. Il était capable de tenir la bride à ses peurs lorsqu'il le fallait, mais cela ne l'empêchait pas de les ressentir, comme dans le cas présent où la conduite du psychopathe anonyme avait de quoi ébranler même un estomac bien accroché.Ok
Contractant ses muscles en un réflexe de défense, l'Ogre sentit monter dans sa gorge une sorte de couinement craintif instinctif qui se mua en grognement mauvais à l'égard de l'individu crasseux, hirsute et affreux. Réprimant un frisson, il se retourna en direction de ses pairs, non sans s'être au préalable assuré d'un bref coup d’œil que les chaînes retenant l'inconnu au mur étaient bien en place et solidement arrimées. Prenant une inspiration pour rendre un timbre plus maîtrisé à sa voix, il énonça à l'adresse de tous :
« J'crois qu'on s'ra d'accord : ce s'rait monstrueux d'laisser un type comme ça en liberté, mais ce s'rait cruel d'continuer d'le laisser mourir à p'tit feu. »
L’œil unique du cyclope se darda tour à tour sur l'homme de fer, la sorcière, et le géant. Victor n'avait pas l'étoffe d'un meneur, mais il savait néanmoins donner du poids à ses paroles, et celui-ci se ressentit lorsqu'il laissa tomber en conclusion de sa remarque précédente :
« Que'qu'un a une objection à c'qu'on l'achève ? »
L'acte était lourd de sens, mais comme il venait de le présenter, existait-il une alternative plus responsable ?
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
"Bien...Alors partons vites, et tant pis pour le coup fumeux" Jim avait un pâle sourire tandis qu'il retournait à la recherche des autres, serrant près de lui le dossier rouge.
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Le géant aux cheveux noirs se mit à rire, son gloussement lugubre retentissant dans les couloirs de l'établissement.
"Je ne suis pas sûr que papa va apprécier ça. Vous comptez tuer son fils alors qu'il est attaché et sans défense ? Quelle lâcheté... Quelle cruauté ! Vous êtes un méchant, monsieur Grincheux. Moi, quand je m'amuse, mes camarades de jeu ne sont jamais attachés. Par exemple, quand papa a choisi de m'enfermer avec des colocataires, des Enlevés comme vous et moi, en espérant que cela allait me guérir grâce au pouvoir de l'amour et de la compassion, je me suis débarrassé avec plaisir de ces individus qui ne cessaient de jacasser dans mes oreilles et de m'importuner ! Ils ne cessaient de parler. Cela m'énervait !"
Thomas ne dit pas un mot. La sorcière ne semblait pas plus comprendre l'anglais qu'auparavant. Quant à Morris, il serrait les poings. Il fut d'ailleurs le seul qui prit la peine de répondre au bout de quelques secondes. Cela lui semblait pénible. Les paroles du monstre semblaient le faire souffrir.
"Il est ce que nous aurions pu être. Son esprit ne semble pas être resté intact. Son expérience a détruit sa santé mentale de façon irrémédiable. Bien que je n'aime pas l'idée de tuer un homme qui est passé par les mêmes choses que nous, c'est sans doute un acte de compassion d'achever ses souffrances."
Yulia et Jim arrivèrent à cet endroit à ce moment-même. Ils avaient d'ailleurs pu entendre les dernières paroles du géant et de Morris.
"Je ne suis pas sûr que papa va apprécier ça. Vous comptez tuer son fils alors qu'il est attaché et sans défense ? Quelle lâcheté... Quelle cruauté ! Vous êtes un méchant, monsieur Grincheux. Moi, quand je m'amuse, mes camarades de jeu ne sont jamais attachés. Par exemple, quand papa a choisi de m'enfermer avec des colocataires, des Enlevés comme vous et moi, en espérant que cela allait me guérir grâce au pouvoir de l'amour et de la compassion, je me suis débarrassé avec plaisir de ces individus qui ne cessaient de jacasser dans mes oreilles et de m'importuner ! Ils ne cessaient de parler. Cela m'énervait !"
Thomas ne dit pas un mot. La sorcière ne semblait pas plus comprendre l'anglais qu'auparavant. Quant à Morris, il serrait les poings. Il fut d'ailleurs le seul qui prit la peine de répondre au bout de quelques secondes. Cela lui semblait pénible. Les paroles du monstre semblaient le faire souffrir.
"Il est ce que nous aurions pu être. Son esprit ne semble pas être resté intact. Son expérience a détruit sa santé mentale de façon irrémédiable. Bien que je n'aime pas l'idée de tuer un homme qui est passé par les mêmes choses que nous, c'est sans doute un acte de compassion d'achever ses souffrances."
Yulia et Jim arrivèrent à cet endroit à ce moment-même. Ils avaient d'ailleurs pu entendre les dernières paroles du géant et de Morris.