La question, telle quelle, perturba visiblement la reine, ses yeux s'écarquillant sous la surprise. Il fallait avouer que c'était assez brusque... Heureusement, ce brave Jim développa sa question, ce qui lui permit de comprendre ce qu'il voulait dire. Elle soupira avant de répondre calmement :
"Nous sommes une cour secrète avec tout ce que cela signifie : il nous faut être discret, ce qui implique parfois d'effacer nos traces car elles peuvent mener l'ennemi à nous. Quand nous avons récupéré nos dossiers, c'est exactement ce que nous avons fait, Jim. En fait, il faut nous voir comme des agents secrets : nous divulguons de fausses informations afin de protéger la vérité et nous transmettons les bonnes à nos membres grâce à différents moyens de communication, nous nous renseignons, nous enquêtons. Nos méthodes sont à la fois simples et efficaces : nous utilisons la discrétion, la tromperie et le mensonge."
[Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Des agents secrets ? Discrétion, tromperie et mensonge ? Et bien la demoiselle n'allait pas de main morte, et le fragile Jim se demandait s'il était réellement taillé pour cela, mais s'il voulait savoir d'où il venait et ce qu'il avait pu faire, passer au-delà de ces rêves morbides pour se faire pardonner, Moonlight ne pouvait que jouer sa sonate dans cette Cour d'Hiver, et voir jusqu'où il serait capable d'aller...
"L'ennemi ? Les Faes ? Ou aussi les humains ? L'endroit où nous étions enfermé était un asile humain non ? A moins que vous ne vouliez dire que les êtres de l'autre côté de la Haie ont...Une influence ici ?" questionna Jim.
"L'ennemi ? Les Faes ? Ou aussi les humains ? L'endroit où nous étions enfermé était un asile humain non ? A moins que vous ne vouliez dire que les êtres de l'autre côté de la Haie ont...Une influence ici ?" questionna Jim.
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
"L'ennemi peut prendre plusieurs visages, Jim. Nous n'avons pas qu'un seul ennemi. Certes, nos ennemis les plus terribles sont les Fae car nous sommes bien faibles face à leur puissance incommensurable, mais il existe bien d'autres menaces en ce monde... Ou même dans les autres. Nous ne sommes pas les seuls êtres surnaturels qui peuplent ce monde. Il existe des monstres qui errent la nuit, des êtres dont tu ne pourrais soupçonner l'existence. Ce monde est incroyable au point de surprendre ceux qui, comme nous, sont habitués au surnaturel et le côtoient en permanence. Néanmoins, je te parlerai juste des menaces plus proches.
Je ne vais pas te cacher la vérité : tous les Changelins ne sont malheureusement pas de notre côté. Certains servent directement les Fae, par fidélité, par obligation ou par crainte, alors que d'autres le font par simple profit car ils sont payés pour capturer d'autres Changelins. D'autres sont des agents inconscients qui servent les intérêts des Fae à leur insu. Enfin, il y a ceux que l'expérience en Arcadie a rendus fous au point de complètement ravager leur psyché ou de détruire leur âme. Les premiers sont les Fous, qui ont perdu la raison et agissent dangereusement car leur folie leur dicte leur conduite, et les seconds les Sans Âme, qui sont nommés ainsi car leur être semble avoir été anéanti. Ils sont désormais... vides et agissent froidement, sans la moindre pitié ni compassion pour autrui.
Le plus surprenant, c'est que même les humains ne sont pas inoffensifs. Nous sommes à la fois inhumains et surhumains, mais ce n'est pas pour autant que l'humanité est incapable de nous nuire. L'asile était intégralement dirigé par des hommes et je ne pense pas que les Fae aient eu un quelconque lien avec cette affaire. Au contraire, je crois que cet homme - le directeur - pensait agir dans l'intérêt de tous. La réponse doit se trouver dans les dossiers."
Je ne vais pas te cacher la vérité : tous les Changelins ne sont malheureusement pas de notre côté. Certains servent directement les Fae, par fidélité, par obligation ou par crainte, alors que d'autres le font par simple profit car ils sont payés pour capturer d'autres Changelins. D'autres sont des agents inconscients qui servent les intérêts des Fae à leur insu. Enfin, il y a ceux que l'expérience en Arcadie a rendus fous au point de complètement ravager leur psyché ou de détruire leur âme. Les premiers sont les Fous, qui ont perdu la raison et agissent dangereusement car leur folie leur dicte leur conduite, et les seconds les Sans Âme, qui sont nommés ainsi car leur être semble avoir été anéanti. Ils sont désormais... vides et agissent froidement, sans la moindre pitié ni compassion pour autrui.
Le plus surprenant, c'est que même les humains ne sont pas inoffensifs. Nous sommes à la fois inhumains et surhumains, mais ce n'est pas pour autant que l'humanité est incapable de nous nuire. L'asile était intégralement dirigé par des hommes et je ne pense pas que les Fae aient eu un quelconque lien avec cette affaire. Au contraire, je crois que cet homme - le directeur - pensait agir dans l'intérêt de tous. La réponse doit se trouver dans les dossiers."
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Le jeune Changelin sembla abattu par les révélations de la Reine de l'Hiver, il ne comprenait pas pourquoi des êtres pouvait rester de leur pleine volonté dans les mains des Faes...Ou plutôt, il comprenait les plaisirs qu'ils pouvaient y gagner, mais connaissait le prix à payer pour ce qui révulsait intérieurement Jim. Finalement, il sortit de son sac la pochette de dossier avant de la déposer sur la table:
"Peut être que nous pourrions regarder de quoi il en retourne" proposa-t-il, l'air farouche.
"Peut être que nous pourrions regarder de quoi il en retourne" proposa-t-il, l'air farouche.
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
La Reine acquiesça et s'approcha de Jim afin de consulter les dossiers avec lui. L'un d'eux attira leur attention : celui de l'individu enfermé dans une cellule isolée qui n'était plus de ce monde. D'ailleurs, en y repensant, n'était-il pas un de ces Fous ou de ces Sans Âme évoqués récemment ?
Les notes du dossier étaient écrites de la main du docteur elle-même et étaient quasiment illisibles. Plus étrange encore, en certains endroits, des taches compliquaient la lecture en diluant l'encre. Des taches semblables à celles que laissent les gouttes d'un liquide sur du papier. Le contenu du dossier n'était pas très formel et rappelait davantage ce que l'on pouvait trouver dans un journal intime. D'habitude, le docteur était très professionnel. Là, c'était bien plus personnel.
Un premier élément était particulièrement troublant : le nom du patient était connu et son nom de famille était exactement le même que celui du docteur. Les notes qui suivaient fournissaient des explications sur cette étrange coïncidence qui, finalement, n'en était pas vraiment une.
"Mon fils, qu'ont-ils fait de toi ? Bien sûr, je m'attendais à te trouver changé, différent, mais à ce point... J'ai su que tu avais été enlevé peu de temps après avoir trouvé cet être comme toi dans ton lit, cette fameuse nuit. Je lui ai lu ton histoire préférée et il n'a pas réagi. Il n'était pas toi. Toi, tu aurais souri en l'écoutant, tu aurais même cité la suite de l'histoire... Et lui ne la connaissait pas. Il ne ressentait aucun intérêt pour elle. Il a cessé d'être quand une voiture est passée par là et je n'ai ressenti aucune tristesse à sa disparition. Le mot est juste : il a disparu, ne laissant que des débris. Il n'était pas humain.
J'ai créé cet institut il y a quelques années après avoir trouvé des patients qui me parlaient d'enlèvement. J'ai aussitôt su que tu avais subi le même sort. Mon enquête l'a confirmé. Je me suis dit que, le jour de ton retour, j'allais t'accueillir parmi les "tiens" et que tu t'y sentirais bien. Je savais aussi que certains étaient bien trop dangereux pour retourner parmi les autres. Ils ne pouvaient réintégrer la société. J'attendais le jour de ton retour, non sans crainte. Et ce fut pire que tout. Tu es devenu un monstre. Ce terme n'est pas médical, je sais, mais tu es un psychopathe. Tu es peut-être trop grand pour être mon fils, mais je sais que tu l'es. Nous avons suffisamment parlé pour que ce soit une certitude. C'est la vérité, que je le veuille ou non. Ce que tu as vécu t'a changé."
Il y a ensuite des notes d'un autre jour :
"Je n'ose écrire dans ce rapport ce que tu m'as raconté. Je serai sans doute le seul lecteur de ce dossier, mais tes récits sont si insupportables que je serais même incapable de retranscrire des propos aussi terribles sans me sentir nauséeux. Je suis contraint de t'isoler et de t'enchaîner. Tu es bien trop dangereux pour vivre libre. Tu les as tués ! Ce serait sans doute un bien pour tous si j'augmentais la dose, mais je ne peux m'y résoudre. Tu restes mon fils."
Enfin, vers la fin :
"Ma tentative de thérapie n'a pas fonctionné. Je t'ai enfermé avec deux patients, espérant qu'une thérapie de groupe allait adoucir tes souffrances. Vous aviez l'occasion de partager vos expériences et d'y réfléchir, mais tu les as tués. Je ne m'occuperai plus jamais de toi."
Le ton était clairement plus personnel : ici, "mon fils" remplaçait toujours l'habituel "le patient". Le docteur avait avant tout écrit pour se soulager d'un poids particulièrement terrible. Après la lecture de ce dernier passage, Yulia frissonna légèrement avant de finalement dire avec gravité :
"Ce dossier transpire le chagrin. On ressent toute la tristesse de son auteur. Il n'a pas tout osé dire, mais il éclaircit malgré tout bien des mystères."
Les notes du dossier étaient écrites de la main du docteur elle-même et étaient quasiment illisibles. Plus étrange encore, en certains endroits, des taches compliquaient la lecture en diluant l'encre. Des taches semblables à celles que laissent les gouttes d'un liquide sur du papier. Le contenu du dossier n'était pas très formel et rappelait davantage ce que l'on pouvait trouver dans un journal intime. D'habitude, le docteur était très professionnel. Là, c'était bien plus personnel.
Un premier élément était particulièrement troublant : le nom du patient était connu et son nom de famille était exactement le même que celui du docteur. Les notes qui suivaient fournissaient des explications sur cette étrange coïncidence qui, finalement, n'en était pas vraiment une.
"Mon fils, qu'ont-ils fait de toi ? Bien sûr, je m'attendais à te trouver changé, différent, mais à ce point... J'ai su que tu avais été enlevé peu de temps après avoir trouvé cet être comme toi dans ton lit, cette fameuse nuit. Je lui ai lu ton histoire préférée et il n'a pas réagi. Il n'était pas toi. Toi, tu aurais souri en l'écoutant, tu aurais même cité la suite de l'histoire... Et lui ne la connaissait pas. Il ne ressentait aucun intérêt pour elle. Il a cessé d'être quand une voiture est passée par là et je n'ai ressenti aucune tristesse à sa disparition. Le mot est juste : il a disparu, ne laissant que des débris. Il n'était pas humain.
J'ai créé cet institut il y a quelques années après avoir trouvé des patients qui me parlaient d'enlèvement. J'ai aussitôt su que tu avais subi le même sort. Mon enquête l'a confirmé. Je me suis dit que, le jour de ton retour, j'allais t'accueillir parmi les "tiens" et que tu t'y sentirais bien. Je savais aussi que certains étaient bien trop dangereux pour retourner parmi les autres. Ils ne pouvaient réintégrer la société. J'attendais le jour de ton retour, non sans crainte. Et ce fut pire que tout. Tu es devenu un monstre. Ce terme n'est pas médical, je sais, mais tu es un psychopathe. Tu es peut-être trop grand pour être mon fils, mais je sais que tu l'es. Nous avons suffisamment parlé pour que ce soit une certitude. C'est la vérité, que je le veuille ou non. Ce que tu as vécu t'a changé."
Il y a ensuite des notes d'un autre jour :
"Je n'ose écrire dans ce rapport ce que tu m'as raconté. Je serai sans doute le seul lecteur de ce dossier, mais tes récits sont si insupportables que je serais même incapable de retranscrire des propos aussi terribles sans me sentir nauséeux. Je suis contraint de t'isoler et de t'enchaîner. Tu es bien trop dangereux pour vivre libre. Tu les as tués ! Ce serait sans doute un bien pour tous si j'augmentais la dose, mais je ne peux m'y résoudre. Tu restes mon fils."
Enfin, vers la fin :
"Ma tentative de thérapie n'a pas fonctionné. Je t'ai enfermé avec deux patients, espérant qu'une thérapie de groupe allait adoucir tes souffrances. Vous aviez l'occasion de partager vos expériences et d'y réfléchir, mais tu les as tués. Je ne m'occuperai plus jamais de toi."
Le ton était clairement plus personnel : ici, "mon fils" remplaçait toujours l'habituel "le patient". Le docteur avait avant tout écrit pour se soulager d'un poids particulièrement terrible. Après la lecture de ce dernier passage, Yulia frissonna légèrement avant de finalement dire avec gravité :
"Ce dossier transpire le chagrin. On ressent toute la tristesse de son auteur. Il n'a pas tout osé dire, mais il éclaircit malgré tout bien des mystères."
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Jim revoit l'être que Victor a assassiné. Était-ce le bon choix ? N'aurait-il pas du faire quelque chose pour lui, cet homme qui lui ressemblait comme un double, sauf que son martyr de l'autre côté de la Haie l'avait rendu fou à lier ?
La glotte de Moonlight remonta difficilement, tandis qu'il cherchait les mots à dire. Yulia avait raison, il n'avait rien à ajouter si ce n'est un peu plus de haine pour ceux qui faisaient des Changelins des bêtes immondes sans libre arbitre si ce n'était la violence.
"Tant de chagrin oui" dit-il la voix enrouée "Cet homme est, était, comme nous...Aurions-nous pu le sauver ? Et son double décédé...Qu'est-ce donc que ces "choses" ?"
La glotte de Moonlight remonta difficilement, tandis qu'il cherchait les mots à dire. Yulia avait raison, il n'avait rien à ajouter si ce n'est un peu plus de haine pour ceux qui faisaient des Changelins des bêtes immondes sans libre arbitre si ce n'était la violence.
"Tant de chagrin oui" dit-il la voix enrouée "Cet homme est, était, comme nous...Aurions-nous pu le sauver ? Et son double décédé...Qu'est-ce donc que ces "choses" ?"
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Yulia baissa doucement la tête, un air triste sur le visage. Au bout d'un moment, elle releva les yeux et répondit :
"Non, certains cas sont malheureusement désespérés. Tous ne peuvent pas être sauvés. Certains deviennent des monstres, à la fois dangereux pour les autres et pour eux-mêmes. Ils ne peuvent faire que le mal autour d'eux et rien ne pourra jamais les aider. Peut-être existe-t-il un espoir, mais il semble inaccessible... Ils sont littéralement perdus et on ne peut plus rien pour eux. C'est pénible à entendre, mais c'est malheureusement la vérité.
Ces choses... Ce sont les doubles que les Fae fabriquent à partir de notre ombre ou de notre âme afin de nous remplacer : des copies conformes de nous-mêmes n'ayant strictement rien d'humain. Ce ne sont que des êtres artificiels d'origine magique, mais l'illusion qui les protège est si puissante qu'elle trompe aisément les proches de l'être enlevé. C'est très proche de notre Masque : l'illusion qui cache notre apparence féerique aux yeux des mortels."
"Non, certains cas sont malheureusement désespérés. Tous ne peuvent pas être sauvés. Certains deviennent des monstres, à la fois dangereux pour les autres et pour eux-mêmes. Ils ne peuvent faire que le mal autour d'eux et rien ne pourra jamais les aider. Peut-être existe-t-il un espoir, mais il semble inaccessible... Ils sont littéralement perdus et on ne peut plus rien pour eux. C'est pénible à entendre, mais c'est malheureusement la vérité.
Ces choses... Ce sont les doubles que les Fae fabriquent à partir de notre ombre ou de notre âme afin de nous remplacer : des copies conformes de nous-mêmes n'ayant strictement rien d'humain. Ce ne sont que des êtres artificiels d'origine magique, mais l'illusion qui les protège est si puissante qu'elle trompe aisément les proches de l'être enlevé. C'est très proche de notre Masque : l'illusion qui cache notre apparence féerique aux yeux des mortels."
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
Jim suivait avidement les paroles de Yulia, essayant de se noter tout ce qu'elle allait dire sur les Changelins, les illusions et les Faes.
En même temps, il se sentait peiné, comme la Reine, ou à cause de son chagrin. La vie était vraiment injuste et triste, tant de souffrances et de tristesse dans ce bas monde.
"Je...Désolé...Mais ne vous en faites pas ma Reine. Nous sommes là, pour arrêter ces errements" il essayait de dégager une certaine force dans ses paroles, se promettant intérieurement de poursuivre sa tâche jusqu'au bout, pour réparer tout ces torts qui noircissait l'âme de la cour d'Hiver...
En même temps, il se sentait peiné, comme la Reine, ou à cause de son chagrin. La vie était vraiment injuste et triste, tant de souffrances et de tristesse dans ce bas monde.
"Je...Désolé...Mais ne vous en faites pas ma Reine. Nous sommes là, pour arrêter ces errements" il essayait de dégager une certaine force dans ses paroles, se promettant intérieurement de poursuivre sa tâche jusqu'au bout, pour réparer tout ces torts qui noircissait l'âme de la cour d'Hiver...
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
La sublime Reine de l'Hiver s'approcha de lui et posa tendrement ses mains sur les épaules de Jim en souriant avec bienveillance avant de déposer un doux baiser sur son front. C'était un geste plutôt innocent en soi, mais on y ressentait beaucoup d'affection, ainsi qu'une pointe de compassion.
"Je n'en doute pas, Jim. Il nous faut être désolé pour tout ce qui arrive, mais cela ne doit pas nous empêcher d'agir pour mettre fin au mal. Je pense que la Cour de l'Hiver a beaucoup à gagner avec toi. Tu as très vite compris nos principes et je suis certaine que tu te plairas parmi nous."
Elle le regardait intensément dans les yeux. C'était si puissant qu'un lien semblait se former entre eux. Elle était si belle et si séduisante qu'il devait être impossible de résister à ses charmes. Certes, elle était reine, mais c'était avant tout une femme dont la splendeur semblait d'essence divine. Une femme normale ne pouvait prétendre à une telle beauté, même en employant tous les artifices. Elle était la pure incarnation du désir, issue des fantasmes d'un être.
"Je n'en doute pas, Jim. Il nous faut être désolé pour tout ce qui arrive, mais cela ne doit pas nous empêcher d'agir pour mettre fin au mal. Je pense que la Cour de l'Hiver a beaucoup à gagner avec toi. Tu as très vite compris nos principes et je suis certaine que tu te plairas parmi nous."
Elle le regardait intensément dans les yeux. C'était si puissant qu'un lien semblait se former entre eux. Elle était si belle et si séduisante qu'il devait être impossible de résister à ses charmes. Certes, elle était reine, mais c'était avant tout une femme dont la splendeur semblait d'essence divine. Une femme normale ne pouvait prétendre à une telle beauté, même en employant tous les artifices. Elle était la pure incarnation du désir, issue des fantasmes d'un être.
Re: [Changeling : the Lost] Un séjour à l'asile
"Je...J'espère" Jim se sentait renversé par ce regard, cette beauté parfaite qui lui rappelait celle de cet être féérique qui hantait ses souvenirs, tout en étant en alerte par rapport à ce que lui avait dit Rufus, était-ce encore un test, ou ces beaux yeux qui ne cillaient pas en le regardant lui, qui n'était rien, jouaient à un jeu dangereux digne des écrits de Laclos ?