Sommeil glacé (bis) - Picaresque et course
Publié : 03 mars 2011, 13:36
Il était une fois en Damarie un Nain qui avait tragiquement perdu son clan dont il était le seul survivant, Tors Graicave, et une demi-orque Watirjiip Lehtom qui avait décidé de quitter la violence de sa famille bien aimée à Palishuk en Vaasie pour découvrir le vaste monde. Tous les deux étaient plein de violence et de colère, le premier détestant à la folie tout ce qui avait une peau verte ou verdâtre (orque, gobelins, troll, demi-truc...), la seconde terriblement susceptible et se laissant aller trop facilement à la rage, perdant tout contrôle d'elle-même jusqu'à devenir une machine à tuer. Suite à une dispute absurde, les deux combattants manquèrent de s'entretuer, n'étant protégés d'eux-mêmes que par l'intervention opportune de la garde de la ville de Valls, venue en force appuyés de druides de la cité.
Pendant 35 jours Watirjiip récupéra lentement de blessures qui avaient manqué de lui coûter la vie, période durant laquelle Tors fut invité courtoisement à méditer sur ses excès dans une cellule de la prison de la ville, avec pour seule occupation des travaux manuels utiles pour l'hospice d'Illmater, dieu souffrant et miséricordieux, et des lectures de prière à sa gloire. Les deux combattants furent finalement confiés à Renalt Sarpyr, un théologien qui avait pour mission de les aider à prendre conscience de leurs actes, les aider à trouver le chemin de la rédemption, inspirés par le programme de réinsertion des aventuriers brutaux concocté par l'idéaliste Mère Clémence, dirigeante locale du clergé d'Illmater.
Alors même que Watirjiip essayait de convaincre son auditoire de sa compréhension de toutes ces valeurs de douceur et non-violence, elle bafouilla, se sentit mal, remarqua la présence de Tors dans l'assemblée... et improvisa une évasion folle mais couronnée de succès.
Quelques jours plus tard, les deux bras cassés se retrouvaient dans les montagnes glacées de Damarie, le mois d'Uktar alias Le Pourrissement avait commencé, d'ici une vingtaine de jours environ ce serait la Fête de la Lune, première nuit d'hiver et du douzième mois de l'année, Nuiteuse alias Le Crépuscule. Même si c'était encore l'automne, la Damarie était une contrée suffisamment septentrionale pour que le froid soit déjà bien perceptible, les jours gris succédant aux journées claires balayées par une bise douloureusement mordante. Quant aux intempéries, dans le meilleur des cas il neigeait, dans le pire, il y avait une saleté de pluie verglaçante qui gelait pratiquement au contact du sol, au risque de transformer les quelques sentiers montagneux en dangereuses patinoires déchirée de ravins et gouffres menaçants...
...
Tors et Watirjiip passaient la nuit dans une grotte, se réchauffant tant bien que mal à l'aide d'un minuscule foyer entretenu péniblement à l'aide de quelques branchages faméliques de cette contrée hostile. Emmitouflés le moins mal possible, ils faisaient les comptes et le point. Apparemment il leur serait difficile de s'en sortir séparément... au moins dans un premier temps.
...
L'objectif de Tors était envers et contre tout, de retrouver le paladin Malak de la Triade, parti en aventure pour sauver la Damarie d'une menace sournoise et maléfique. Il s'avéra que Malak était le "paysan" (déguisé!) que Watirjiip avait voulu suivre sur un coup de cœur, le trouvant fort séduisant en dépit de sa condition. Pour le Nain, c'était autrement plus sérieux : Malak lui avait sauvé la vie, il estimait avoir une dette envers lui. Cependant... Malak était parti, depuis 25 à 35 jours probablement. Où pouvait-il bien être à présent ? Comment le retrouver ? Comment réussir à se montrer utile malgré ces difficultés ?
S'il fallait se fier à des "trucs magiques" comme les désignait Tors, il fallait sans doute se rendre au Nord-Nord-Ouest, vers la Passe Héliotrope pour trouver l'école de magie de l'illusion des Svirfnebelins... Il fallait un temps au moins éviter les plaines de Damarie, les deux guerriers étant peut-être recherchés pour leur évasion... Mais les montagnes étaient infestées de géant, orques, trolls et gobelins !! Que faire ? Comment s'y prendre ? ...
Quel était le plan de ces aventuriers impulsifs et aussi peu réfléchis qu'ambitieux ?
Pendant 35 jours Watirjiip récupéra lentement de blessures qui avaient manqué de lui coûter la vie, période durant laquelle Tors fut invité courtoisement à méditer sur ses excès dans une cellule de la prison de la ville, avec pour seule occupation des travaux manuels utiles pour l'hospice d'Illmater, dieu souffrant et miséricordieux, et des lectures de prière à sa gloire. Les deux combattants furent finalement confiés à Renalt Sarpyr, un théologien qui avait pour mission de les aider à prendre conscience de leurs actes, les aider à trouver le chemin de la rédemption, inspirés par le programme de réinsertion des aventuriers brutaux concocté par l'idéaliste Mère Clémence, dirigeante locale du clergé d'Illmater.
Alors même que Watirjiip essayait de convaincre son auditoire de sa compréhension de toutes ces valeurs de douceur et non-violence, elle bafouilla, se sentit mal, remarqua la présence de Tors dans l'assemblée... et improvisa une évasion folle mais couronnée de succès.
Quelques jours plus tard, les deux bras cassés se retrouvaient dans les montagnes glacées de Damarie, le mois d'Uktar alias Le Pourrissement avait commencé, d'ici une vingtaine de jours environ ce serait la Fête de la Lune, première nuit d'hiver et du douzième mois de l'année, Nuiteuse alias Le Crépuscule. Même si c'était encore l'automne, la Damarie était une contrée suffisamment septentrionale pour que le froid soit déjà bien perceptible, les jours gris succédant aux journées claires balayées par une bise douloureusement mordante. Quant aux intempéries, dans le meilleur des cas il neigeait, dans le pire, il y avait une saleté de pluie verglaçante qui gelait pratiquement au contact du sol, au risque de transformer les quelques sentiers montagneux en dangereuses patinoires déchirée de ravins et gouffres menaçants...
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Tors et Watirjiip passaient la nuit dans une grotte, se réchauffant tant bien que mal à l'aide d'un minuscule foyer entretenu péniblement à l'aide de quelques branchages faméliques de cette contrée hostile. Emmitouflés le moins mal possible, ils faisaient les comptes et le point. Apparemment il leur serait difficile de s'en sortir séparément... au moins dans un premier temps.
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L'objectif de Tors était envers et contre tout, de retrouver le paladin Malak de la Triade, parti en aventure pour sauver la Damarie d'une menace sournoise et maléfique. Il s'avéra que Malak était le "paysan" (déguisé!) que Watirjiip avait voulu suivre sur un coup de cœur, le trouvant fort séduisant en dépit de sa condition. Pour le Nain, c'était autrement plus sérieux : Malak lui avait sauvé la vie, il estimait avoir une dette envers lui. Cependant... Malak était parti, depuis 25 à 35 jours probablement. Où pouvait-il bien être à présent ? Comment le retrouver ? Comment réussir à se montrer utile malgré ces difficultés ?
S'il fallait se fier à des "trucs magiques" comme les désignait Tors, il fallait sans doute se rendre au Nord-Nord-Ouest, vers la Passe Héliotrope pour trouver l'école de magie de l'illusion des Svirfnebelins... Il fallait un temps au moins éviter les plaines de Damarie, les deux guerriers étant peut-être recherchés pour leur évasion... Mais les montagnes étaient infestées de géant, orques, trolls et gobelins !! Que faire ? Comment s'y prendre ? ...
Quel était le plan de ces aventuriers impulsifs et aussi peu réfléchis qu'ambitieux ?