Après plusieurs jours de marche à ruminer dans le froid, le nain arriva enfin à l'enclave... Enfin, il allait pouvoir mettre la main sur un spécialiste en magie qui lui permettrait de trouver Malak ! Un paladin, ça, c'était un gars fiable et sérieux ! Hein ?
Mais il était temps de découvrir les lieux et d'aviser...
...De même que par le passé a écrit :La petite université svirfnebeline avait vu se développer un hameau humain en relation à la surface, quelques maisons en pierre avec une allure un peu cubique, stylisé, les lignes droites cependant, n'étaient pas totalement "droites", elles étaient semblables à une ligne tracée à main levée qui essaie d'être rectiligne, mais qui finalement étaient toujours un peu courbes. L'essentiel des ornements était rouge, avec des motifs géométriques évoquant des rubis taillés, une pierre précieuse liée dans la mythologie à leur divinité principale, Callarduran Doucemains (http://uppurr.com/URR/magamance/regles/ ... cemain.htm). Les jardins et lieux de cultures étaient principalement ornés de champignons aux formes plus ou moins extravagantes, des pierres, des mousses, des lichens, parfois aussi de drôles de racines. A l'image d'un iceberg, le sommet ne représentait qu'un part ridicule de tout ce qui était caché plus loin dans les profondeurs.
Les voyageurs risquaient de subir un certain inconfort car en dehors des rues (= couloirs publics) et des lieux de l'université ouverts aux étudiants humains et nains, la cité était à "taille svirfnebeline", un moyen assez imparable pour s'assurer de compliquer la vie à toute envahisseur... une préoccupation constante pour une société qui était marquée par des siècles de guerre chronique contre les drows, les duergars et toutes les autres abominations plus ou moins anonymes et atroces des profondeurs souterraines...
Un vrai marché ne se tenait pas, en revanche, il était tout à fait possible de repérer une grande auberge qui faisait également office d'épicerie, "A la cervoise tiède"... de quoi s'inquiéter des goûts gastronomiques du propriétaire... Il s'agissait d'un établissement de deux étages, chaque niveau étant assez haut pour compter pratiquement deux niveaux d'habitations svirfnebelines. A l'intérieur il s'avéra qu'outre les services de table et l'approvisionnement en vivre, il était possible de bénéficier des bienfaits d'un sauna, et bien sûr aussi de lits dont les draps étaient propres (en tous cas c'était clairement marqué en damarien et en commun dans un texte encadré près de l'entrée).
L'essentiel de la clientèle était composée d'étudiants, quelques villageois, une poignée d'hommes d'armes qui faisaient une pause après le service. Si barde il y avait, il n'était pas actuellement en service.