[PN] Chap 1.0 Un Espadon sous le soleil.

[Obsidian]

N'Serengui s'était attablé sur l'un des tonneaux de bois. Il dévorait déjà les bonnes victuailles bretonnes que lui avait servi le tenancier tout en se rinçant le gosier d'un fort rhum exotique lorsque le marseillais et le soit disant docteur rentrèrent dans la gargote. Il les invita d'un geste de la main alors qu'il s'enfournait une grande tranche de lard grillée.

"Bon vyann fre ! Pa souvan ! Manje byen vit la poud ! Anvan pensyon bato !"

Il lui tendit son écuelle et essuya ses doigts plein de sauce sur son uniforme de marin. Il flanqua ensuite une grosse tape amicale sur l'épaule du médecin.

"Lé sa Dokte, poukisa tou vle vin sou dlo avek nou ?"

[Amnèsya]

"Plus au Sud, à Nantes ou Bordeaux, aucun navire ne recrute d'homme de sang français. J'ai déjà servi sur plusieurs navires par le passé."

"Il me semble en effet que les basques font de bon marin... Mais pas autant que les bretons"

Empathie : 3F6 1, 5, 8 = 3 succès

Jarnac observa avec un peu plus d'attention... Sa bonne humeur était communicative... Savait-il réellement où il mettait les pied? il ne s'agissait pas qu'il déserte à peine sortie du port... Or il était indéniable à son allure, à ses mains, que si un jour il avait été marin, il ne l'avait pas été très longtemps... ou il y a très très très longtemps... ce qui vu son âge ne pouvait être le cas...

Mais, en homme organisé qu'il était, il commença par le début.

"- Certes, mais il me semble que vous êtes bien loin de chez vous... Qu'est qu'un gentil homme, car il me semble à votre port que j'en suis effectivement en présence, viens faire si loin de chez lui et pourquoi souhaite t'il prendre la mer"

Suivant la réponse, il lui donnerait rendez vous l'après midi, avec Malthèse... En effet, il ne recruterait personnellement que les membres de commandement, pour le reste, le quartier maitre et sa click avait l'habitude et suffirait largement pour trouver quelques raclures de taverne en plus...

[Amnèsya]

Même si cela ne l'enchantait guerre, il était évidement que rester cloitrée et était probablement la meilleure chose à faire... Cependant, elle savait aussi qu'il n'était pas bon de rester au même endroit longtemps... Surtout qu'après réflexion, l'excuse, la fausse identité qu'elle avait donné au tenancier semblait un peu faiblarde... Sur le moment, cela lui avait paru une bonne idée...
D'ailleurs, il lui semblait qu'il y avait plus de mouvement dans le quartier qu'à l'habituelle... Mais peut être était-ce le fruit de son imagination fatigué de la situation...

Bientôt, après son rendez-vous, elle aurait la marche à suivre... C'était pas encore les caraïbes... Mais c'était déjà cela..

Test de comédie : 3F5(ada) Comme j'ai pas ta fiche, j'ai supposé que cela allait être une compétence que tu allais développer. Ce n'est pas une obligation 0,0,5... 1 succès...

[Maëlys]

L'espagnol se détendit en voyant la réaction de son interlocuteur. Visiblement, l'ambiance qu'il tentait d'instaurer faisait son effet et son interlocuteur semblait disposé à son égard.
C'est donc en continuant sur ses propos qu'il répondit à Jarnac :

"Dans ces régions, les bretons se réclament meilleur marin, tout comme les basques dans la leur. Mais vous savez sûrement comme moi que même si la lignée parle, il n'y a que le sang qui fait ses preuves. L'homme qui n'a jamais vu la mer, breton ou basque, n'est rien comparé à celui qui a déjà donné jusqu'à son sang pour le bois du navire."

Il donna suite à ses paroles :

"En effet, l'endroit qui m'a vu naître est bien loin d'ici. Quant à la raison qui m'a poussée en Bretagne, c'est essentiellement qu'en tant que troisième fils, je n'ai pas ma place sur mes terres, ni dans le clergé. Et comme un homme qui ne sert à rien sur ses terres n'a pas lieu d'y rester, j'ai dû les quitter pour me faire une vie."

[moderagio]

camille approcha du tenancier et glissant quelques pièces sur le comptoir :

"Salut, l'ami. Sers-moi donc un verre. J'ai soif !"

Camille sirota sa boisson avant de reprendre.

"Je cherche le sieur Victor Marie. On m'a dit que j'pourrais le trouver ici ?"

[Amnèsya]

Le tavernier sourit...

"Et ben voila un jeune homme qui est bien réveillé cela fait du bien d'en voir... "

Il lui servit ce qu'il avait demandé... Comme il n'avait rien précisé, par défaut son bras se porta sur la bouteille de Rhum...

"Oui le duc d'Estrée est ici, à l'étage, avec tous ces gardes vous ne pouvez pas vous perdre.
Mais je vous suggère d'y aller un peu plus calme, Si le Duc en a vu de toute les couleurs, il ne faut pas trop tenter le diable"

[Avrock]

Lothar prend place a coté du gabier, l'observant un instant manger d'un appétit vorace le contenu de son écuelle. C'en était a se demander si la nourriture est si mauvaise que cela a bord. A moins que le marron ne soit pas fan du Sauerkraut.
Le prussien demande a ce qu'on lui apporte du cidre. C'est certes moins exotique que le rhum, mais ça remets aussi son homme d’aplomb.

" Pourquoi m'engager ? C'est une longue histoire... En court, je dois apporter un message a quelqu'un parti pour le nouveau monde, et puis surtout j'ai envie de voir autre chose que la Prusse ! "

" Et vous deux, comment en êtes vous arrivé a servir dans la marine ? Cela fait combien de temps que vous y êtes ? "

Je ne me souviens plus de la date a partir de laquelle la choucroute devient le met par excellence pour les longues traversée a bateau...

[moderagio]

"Merci du conseil... J'en prends bonne note."

Caille vida son gobelet. et se mit en chemin pour voir le Duc. Il imaginait déjà le duc comme un vétéran. Ca allait se révéler intéressant.

[Amnèsya]

"L'homme qui n'a jamais vu la mer, breton ou basque, n'est rien comparé à celui qui a déjà donné jusqu'à son sang pour le bois du navire"

Indéniablement, cet homme était un beau parleur...

Jarnac se demandait si ce n'était pas un peu trop... Mais il se dis qu'il pouvait peut-être faire quelque chose de lui...

"Je vais être direct, comme on se le doit en mer. Soit je m'adresse à quelqu'un capable de commander pour prendre la place du maitre d'équipage cet hivers, bizarrement, les maitre d'équipage ne font pas de vieux os à bord de l'Espadon, et dans ce cas il faudra m'en dire un peu plus sur vos aptitudes et sur vos connaissances... Soit je m'adresse à un marin, et dans ce cas, je vous suggère de revenir cette après midi, et demandé Malthèse de ma part."

[Maëlys]

L'Espagnol eut du mal à croire ce qu'il entendait. Etait-ce un poste de maître d'équipage que l'homme lui laissait entrevoir ?

"Tout comme vous avez été franc, je ne peux que l'être alors. J'ai servi donc six mois sur l'Esperanza en tant que matelot, une flûte espagnole, avant de devoir revenir à terre. Pendant cette période, je n'ai pas eu de poste de commandement, j'ai seulement appris à suivre les ordres et les appliquer, la base pour survivre en mer. J'en sais suffisamment pour être capable d’exécuter les ordres, même si cela fait déjà quelques années."

Il s'arrêta un peu avant de continuer :

"A terre par contre, j'ai été amené à commander un contingent d'homme. Il ne s'agit pas des mêmes conditions que sur la mer... Mais cela donne des notions du sujet.
Donc pour répondre franchement, actuellement je ne serai pas prêt à prendre sa place. A part si je peux avoir le temps de me rôder."

Il en avait dit plus qu'il ne pensait, mais vu ce qui se profilait pouvait-il maintenir longtemps des secrets ? Quitter cette terre ne pouvait être faite qu'au prix de l'honnêteté.