[PN] Chap 1.0 Un Espadon sous le soleil.

[Avrock]

Lothar se tien droit comme un piquet, gardant sa dignité. Mais il est certain qu'il ne jouera pas les héros face a un monstre pareil. Il attend et observe, sans un mot.

* Scheiße ! Faut il vraiment que je m'engage parmi eux ? La marine est sans doute l'idée la plus brillante que je n'ai jamais eu... Au moins je suis prévenu dans quoi je m'engage. *

[Amnèsya]

Pendant ce temps au Manoir, N'Serengui s'éveillait de son profond sommeil...
Il était un peu fourbu mais il était rassuré... son capitaine, l'homme qui avait changé le cour de sa vie... était sauvé. Son Lwas le lui avait assuré et entre eux il pouvait se faire confiance... En se levant, le il resenti quelque chose de spécial... quelque chose qui n'avait que rarement ressenti dans sa vie... Il savait ce que cela voulait dire... Peut être que touché par sa fidélité et son dévouement, Frère Marassa, avait fait une faveur...


Pendant ce temps à l'Amor Baden, la situation était pas loin du statut quo...
Les marins tenaient en respect la plus part des personnages présents dans la salle mais ne pouvait rien faire contre le principal intéressé....
Celui-ci traversait la salle tranquillement... chacun se jugeant... et cherchant la faille dans l'autre sans la trouver... Casse trogne, ouvrit la porte principale pour sortir par la ruelle...

Il se retourna et dans un grand sourire, salua l'assemblé... Mais ce dernier acte d'orgueil et de provocation causa sa perte...
Car lorsqu'il entreprit de sortir, il se heurta à une baraque largement aussi grande que lui, à l'air aussi sanguinaire que lui... La différence était qu'il était noir de la tête au pied.
N'Serengui était apparu dans l'entrebaillement de la porte et faisait obstacle de toute sa musculature imposante...
Gui n'hésita pas une seule seconde...Il avait son ouverture... et saisissant une bouteille qui traînait là, il la brisa sur la main du bandit avant qu'il puisse réagir...
Celui ci lacha son arme... Bien synchronisé, l'ancien esclave donna le plus beau coup de boule que la terre est jamais vu...

Casse Trogne en resta sonné...

Les hommes de l'espadon disposait de quelques instants pour agir et avoir une chance de maitriser l'individu.

[Obsidian]

Le sorcier esclave avait parcouru l’ensemble des rues pavées et humides du quartier nocturne de Brest. Tour à tour, il s’était échiné à décrypter lentement les noms français des gouges composant le quartier chaud du port.

Il l’avait trouvé. Derrière la porte, les clameurs d’une lutte âprement menée.

L’accès s’ouvrit et un monstre blanc au regard meurtrier lui fit face. Casse Trogne était là et semait la terreur dans les rangs des matelots de l’espadon. Mais N’Serengui n’en avait cure, les frères Marassa était avec lui en cette nuit….

Un éclat de verre, une arme qui tombe au sol. La poudre en avait profité et le tueur breton était désarmé.

“Mwen ké é nwa men flanbwayan!”

Le regard surpris du brigand ne put qu’apprécier la lourde de tête du Houngan. Son grand front de marron senti le craquement nasal se répercuté jusque dans ses tempes. La grande carcasse de Casse Trogne chancela et chercha à trouver son équilibre en se tenant aux montants du porche de l’auberge Lamor Baden.

« Messye Malthez, Lapoudw, Fréw Lanmé, avé mwé ! Pou li kòmandan ! »

Il se jeta sur son jumeau maléfique blanc, bien décidé à lui présenter poliment ses grosses paluches rugueuses de gabier…

[Maëlys]

Suivant l'ordre de Malthèse, Manuel se contenta uniquement d’acquiescer avant de prendre sa place pour bloquer l'accès à la taverne. Certes il aurait préféré faire partir au cœur de la mêlée, comme il avait pu le faire par le passé mais la discipline est la base de la réussite.
Si chacun se mettait à faire ce qu'il désirait, il ne vaudrait guère mieux qu'un vulgaire bandit.

L'assaut fut bref, annoncé par le beuglement "Espadon", Manuel n'entendit même pas le chuintement des armes dans l'auberge, comme si tout s'était déroulé sans accroc. Un instant, il se dit que c'était bon puis il entendit une chute, suivie d'une autre.
De l'endroit où il était, il n'entendait strictement plus rien, comme si un silence de mort s'était abattu sur l'auberge. Il hésita à bouger mais à cet instant, il aperçu une forme noire s'approcher de lui en courant. Raffermissant sa prise sur sa lame de Tolède, il s'apprêta à frapper juste au moment où il discerna la face de N'Serengui.
Le laissant passer, il abaissa son arme puis repris sa garde, s'assurant qu'aucun homme n'entrait ou ne quittait les lieux en dehors de ceux de l'équipage.

[Amnèsya]

Le géant blanc vacillait sous les coups du géant noir... Une canine, à moins que cela ne soit une prémolaire, dans l'obscurité et dans la précipitation, personne ne faisait vraiment attention à ce genre de détails... volait dans la pièce.

Certains matelots s'étaient joint, sur l'invective d'N'Serengui au lynchage... C'était le chaos... et dans l'auberge, visiblement, l'atmosphère était partagé... Entre ceux qui avais toujours subit la tyranie de Casse-Trogne, comme l'aubergiste et les serveuses, qui été plus que soulager de voir leur maux prendre enfin une tournure favorable... Même si c'était probablement au prix du ravage de l'auberge... et le reste de l'assemblée composé des hommes de casse trogne... qui se décomposait à mesure que le visage de leur chef prenais une teinte violacée...

Une grande détonation retenti dans la taverne, la bouche d'un pistolet fuma... Une tète de sanglier empaillé valsa et vint s'écrasé au mieux des convives ou convicts... dans l'obscurité et la précipitation, personne ne faisait vraiment attention à ce genre de détails...

C'était Malthèse...

"Mon ami, dit-il en s'adressant à N'Serengui... Sache que je suis de tous cœur avec toi... Mais l'on a besoin de réponses... Aussi il serait préférable que la mâchoire de cet homme reste à ca place..."

[Maëlys]

Un coup de feu, puis un scintillement au coin de la rue.
Comprenant qu'il ne pourrait pas les retenir, Manuel rejoignit rapidement l'auberge, ouvrant la porte à la volée puis fixant son regard dans celui de Malthèse :

"La garde arrive et avec le coup de feu, je pourrais pas les retenir. Il faut décamper."

[Amnèsya]

...

Malthèse, qui avait l'habitude d'en avoir vu bien pire et qui ne s'était pas souvent trouvé de l'autre côté de la barrière ne voyait pas en quoi cela pouvait les ennuyer...

"-Nous n'avons pas a fuir devant l'autorité... Nous n'avons encore rien fait de mal... Après tout cet homme peux être tombé dans l'escalier et nous avons un médecin pour le confirmer..."

un sourire... qui n'avait rien de bienvaillant

[Obsidian]

Au coup de feu, l'ancien esclave lâcha l'imposant malandrin et se redressa rapidement simulant un salut militaire. En assurance, il posa son grand pied nu sur le torse du tueur à la figure déconfite...

"Peyi é Oné, Messye Matlhez ! Odone ak mwen obeyi" Dit il d'une voix puissante. Ses mains chauffaient et portaient les stigmates de leurs rencontres avec les dents de Casse Trogne.

Souriant à la poudre, il choppa un verre rescapé de l'escarmouche qui trônait encore sur le reste d'une table.

"Men mwen bezwen ti wonm pou kalm"

Il avala d'un trait la liqueur sucrée.

"Mwen mete Cass Traugn su zepol ?"

Il releva à moitié la baraque blanche par le col, attendant l'ordre de l'officier pour finir la manœuvre.

[Amnèsya]

Malthèse sourit d'un vrai sourire.

Il saisit une bouteille de rhum... et trinqua avec le noir.

"Des fois tu fais preuve d'une philosophie éclatante... Tu iras loin..."

Il descendit son verre... qui été dans ce cas la un format bouteille...

"- L'Espagnol à raison... Allez on décampe...
Au fait, se tournant vers l'aubergiste, ceci c'est pour les dédommagements...
Et il lança trois louis sur en sa direction...

Quelques instants après, ils était dans la ruelle... Mais ou aller, le manoir était bien trop loin, l'Espadon était ancré au large, et malgré sa force, il était évident que N'Serengui ne pourrait faire un marathon avec Casse-trogné... sur les épaules..

C'était rare, mais Malthèse se disait que pour une fois les sujétion étaient les bienvenues....

[Maëlys]

Un instant, Manuel avait pensé faire peser toute son expérience pour l'inciter à quitter les lieux au plus vite, mais avant qu'il n'ai eu le temps de formuler sa phrase N'Serengui avait agit à sa façon, conduisant vers le même résultat.
La pièce sauta de la poche de Malthèse également avant qu'il ai eu le temps d'écarter les cordons de sa propre bourse, décidément ses réflexes s'étiolaient avec le temps.

Une fois dans la ruelle derrière la "taverne", il s'adressa rapidement aux autres vu qu'un blanc semblait se profiler :

"Vous avez un endroit sûr où rester pour la nuit, ou ne serait-ce que quelques heures ? Sinon il faut se séparer, je les attirerai à l'opposé pour vous laisser du temps."