[VtR] Meeting de l'Invictus

[Asdel]

A la naïveté de la demoiselle, Angelo ne répondit qu'un demi sourire, et lui répondit, comme la coutume l'exigeait:

"Bienvenue dans la Danse"

Ils furent interrompus peu après par l'hôte de ces lieux. Il soutint son coup d’œil rapide, un sourire toujours détaché aux lèvres, avant de baisser imperceptiblement la tête. Quels rebondissement à l'éternelle vie de fête attendait donc nos membres de l'Invictus ?

[Crépuscule]

Le ventrue à la gueule peu hospitalière embellit dans son élégant costume n'en était pas moins intimidant. Quelqu'un ayant regardé trop de film de gangster s'attendrait à le voir sortir une matraque de sous sa veste pour démollir les genoux du premier qui chercherai à se mettre en travers de son chemin, avec l'aide des nombreux hommes de mains à son service. Mais ce soir, Enzo était venu seul et probablement que la fouine d'université n'était pas du genre à avoir passer son temps à mater des films.

Et Enzo n'était pas celui qu'on pouvait croire, il ne fallait pas se fier à son allure de gangster, c'était un homme civilisé, enfin sauf quand ce n'était pas nécessaire. Il saluat l'homme qu'il avait probablement jugé un peu vite mais qu'il aurait le temps d'étudier plus longuement, et sourit à la jeune fauve que le conseiller avait semble-t-il adopté. Pas de doute suite à ces derniers propros qu'il avait l'intention de la dresser correctement.

Et bien, une nouvelle partie était sur le point de se jouer, et les premiers pions s'avançaient, et c'est avec un plaisir non dissimulé qu'il allait y prendre part.

[darkbaron]

Le Conseiller Orzari conduisit le Ventrue, la Gangrel et le Mekhet à l'extérieur, où une voiture avec chauffeur les attendait. Il les invita à monter à l'intérieur et donna sa destination au chauffeur avant de s'adresser aux trois vampires qui l'accompagnaient afin de les informer convenablement de la situation. Son ton indiquait qu'il prenait l'affaire actuelle au sérieux.

"L'Archevêque convoque tout le Primogène, ainsi que quelques notables de la ville. Je pense qu'elle désire tirer les choses au clair une bonne fois pour toutes. À mon avis, cette réunion extraordinaire va bouleverser quelque peu le paysage politique, ce qui n'est pas une mauvaise chose pour nous. Cela nous permettra également de vérifier certaines rumeurs..."

Il souriait légèrement, visiblement satisfait de la tournure des choses.

[Crépuscule]

Le mafieux s'interressa au Mekhet pendant le trajet, commençant par se présenter :

"Viktorrio, Enzo Viktorrio. Je ne crois pas vous avoir déjà rencontré..."

[Asdel]

"Oscuro, Angelo Oscuro" répondit sur le même ton le mekhet habillé de manière toujours aussi désinvolte.

[Crépuscule]

"Content de vous rencontrer Angelo. Les affaires se portent bien pour vous ? Dans quoi donner vous au juste ? Moi je suis dans l'hôtellerie de luxe.

... Et vous Bellisima, Vous dégager une aura qui ne me laisse pas indifférent, je devine que vous êtes une femme d'action. Je serai ravi de connaître votre nom, au moins pour commencer.

[darkbaron]

La jeune Gangrel fut quelque peu surprise en entendant quelqu'un lui adresser la parole et répondit assez timidement :

"Je me nomme Alessandra. Mon Sire est un ami de signore Orzari. Je ne suis pas autant une femme d'action que vous semblez le croire, mais je suppose que je le suis tout de même un peu... D'après ce que je sais des miens, nous sommes en effet redoutables en combat. Je dois toutefois reconnaître que ce n'est pas encore mon cas. Cela doit vous rassurer..."

Le conseiller réagit en souriant doucement :

"Charmante enfant ! Sa naïveté est touchante."

[Asdel]

"Quelqu'un à l'esprit mesquin signore Orzari pourrait croire que vos "appétits" vous poussent à chercher innocence et pureté dans cette frêle jeune fille. Mais je ne peux qu’acquiescer en disant qu'elle amène un vent de fraîcheur dans notre grande Famille." répondit un Angelo taquin, cherchant à voir les réactions du consiglieri.

[darkbaron]

Le conseiller ne sembla pas outré par la remarque et répondit :

"Ce n'est pas mon Infante. Je l'éduque car son Sire a des affaires importantes à régler, mais je ne l'ai jamais choisie. Il est vrai que j'aime les belles jeunes femmes, comme en témoignent mes hôtesses. J'ai un goût certain en la matière, mais mes rapports avec Alessandra sont strictement professionnels et platoniques. Mes sentiments à son égard sont on ne peut plus sages."

Il s'interrompit un moment et ajouta sur un ton taquin :

"Je peux travailler avec de très belles femmes et rester correct. D'ailleurs, je ne suis pas celui qui a été incapable de se détacher d'une jolie Gangrel de toute la soirée..."

[Asdel]

"Vous marquez un point Orzari, mais qui oserait abandonner une si douce jeune fille dans notre société serait un goujat."