[VtR] Meeting de l'Invictus
Publié : 03 févr. 2014, 00:39
Florence, XXIème siècle
Enzo Viktorrio et Angelo Oscuro avaient tous deux reçu un carton d'invitation arborant un sceau sur lequel on pouvait voir un coq noir et y lire l'inscription "Chianti Classico".
Les deux membres de l'Invictus étaient tous les deux conviés à une réception dans une demeure de Florence. Bien évidemment, tous deux savaient que derrière cette "réception" se cachait en fait une réunion de la Ligue qui était donc réservée uniquement aux membres de cette dernière, d'autant plus qu'ils connaissaient tous deux très bien leur hôte.
Le maître des lieux était un Ventrue très influent du nom de Roberto Orzari. Il était en partie derrière plusieurs activités phares de Florence, ce qui comprenait l'industrie, la vente d'antiquités et le commerce du chianti. En fait, d'après son propre aveu, c'était cette dernière qui avait largement sa préférence, non seulement parce qu'elle lui assurait des revenus confortables en soi, mais surtout parce qu'elle correspondait davantage à ses goûts. En effet, il n'y avait pas pour lui de meilleur sang que celui d'une belle jeune femme après quelques verres de chianti. C'était généralement quelque chose qu'il réservait aux invités lors des grandes occasions. En bon hôte, il savait recevoir dignement ses invités...
Roberto Orzari était un homme dans la cinquantaine, aux cheveux châtains et mi-longs laissant paraître çà et là quelques mèches grises, et aux yeux marron. Il arborait un costume élégant et avait une canne à la main. Il était toujours très courtois et professionnel, ce qui signifiait qu'il était rare de ne pas le voir sourire. Les vampires des autres Ligues voyaient généralement l'Invictus comme un club élitiste et composé d'individus arrogants et méprisants, ses représentants Ventrue étant sans doute les pires du lot. Roberto Orzari prouvait que ce n'était pas toujours vrai. Il était toujours poli et avenant en affaires et savait se faire aimer des autres. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle il était le Primogène de la Ligue (que l'on appelait Conseiller au sein de l'Invictus). Il n'était peut-être pas le membre le plus ancien, ni le plus expérimenté, mais il avait réussi l'exploit de mériter le respect de l'Archevêque, ce qui n'était pas chose aisée.
Il vivait dans une villa de plusieurs siècles : la villa Orzari. Elle était en effet dans sa famille depuis plusieurs générations. Le style luxueux de cette demeure reflétait la richesse de son propriétaire. De nombreuses oeuvres d'art ornaient en effet les lieux. Certaines étaient sans doute des reproductions, mais elles étaient de qualité. Parmi tous les tableaux se trouvait le portrait d'une magnifique jeune femme brune aux yeux verts. Les vêtements de celles-ci rappelaient une tenue cléricale, mais il y avait quelques libertés avec le style. La Lancea Sanctum avait beau s'inspirer de l'Eglise catholique et être une variante du christianisme, elle n'était pas nécessairement aussi strict en matière de sexualité et bien des membres de cette Ligue portaient des tenues qu'un bon curé jugerait indécentes. En revanche, ici, à l'exception d'un décolleté, la tenue était sage. Il s'agissait tout simplement de l'archevêque Maria Carmilla en tenue officielle. En bon diplomate, Roberto tenait à avoir un tableau du Prince au pouvoir, même s'il n'appartenait pas à sa Ligue. C'était en outre une façon de se faire bien voir...
Quand ils arrivèrent sur les lieux, plusieurs autres notables de la Ligue s'y trouvaient déjà. À quelques exceptions, les membres de la Ligue étaient tous issus des clans Daeva et Ventrue, ce qui n'avait rien de surprenant dans une Ligue liée au pouvoir temporel et dans une ville connue pour son passé artistique et son influence politique. On parlait après tout de la ville de Machiavel et des Médicis et d'un des principaux foyers des arts durant la Renaissance italienne. Des hôtesses mortelles servaient les invités en leur apportant du sang dans des flûtes, mais il était bien sûr possible de se servir sur les jeunes femmes elles-mêmes et quelques vampires ne s'en privaient pas.
Comme à son habitude, l'hôte des lieux vint accueillir personnellement les nouveaux arrivants, paré de son éternel sourire. Deux domestiques se tenaient près de lui, chacune avec un plateau sur lequel se trouvaient quelques verres pleins.
Enzo Viktorrio et Angelo Oscuro avaient tous deux reçu un carton d'invitation arborant un sceau sur lequel on pouvait voir un coq noir et y lire l'inscription "Chianti Classico".
Les deux membres de l'Invictus étaient tous les deux conviés à une réception dans une demeure de Florence. Bien évidemment, tous deux savaient que derrière cette "réception" se cachait en fait une réunion de la Ligue qui était donc réservée uniquement aux membres de cette dernière, d'autant plus qu'ils connaissaient tous deux très bien leur hôte.
Le maître des lieux était un Ventrue très influent du nom de Roberto Orzari. Il était en partie derrière plusieurs activités phares de Florence, ce qui comprenait l'industrie, la vente d'antiquités et le commerce du chianti. En fait, d'après son propre aveu, c'était cette dernière qui avait largement sa préférence, non seulement parce qu'elle lui assurait des revenus confortables en soi, mais surtout parce qu'elle correspondait davantage à ses goûts. En effet, il n'y avait pas pour lui de meilleur sang que celui d'une belle jeune femme après quelques verres de chianti. C'était généralement quelque chose qu'il réservait aux invités lors des grandes occasions. En bon hôte, il savait recevoir dignement ses invités...
Roberto Orzari était un homme dans la cinquantaine, aux cheveux châtains et mi-longs laissant paraître çà et là quelques mèches grises, et aux yeux marron. Il arborait un costume élégant et avait une canne à la main. Il était toujours très courtois et professionnel, ce qui signifiait qu'il était rare de ne pas le voir sourire. Les vampires des autres Ligues voyaient généralement l'Invictus comme un club élitiste et composé d'individus arrogants et méprisants, ses représentants Ventrue étant sans doute les pires du lot. Roberto Orzari prouvait que ce n'était pas toujours vrai. Il était toujours poli et avenant en affaires et savait se faire aimer des autres. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle il était le Primogène de la Ligue (que l'on appelait Conseiller au sein de l'Invictus). Il n'était peut-être pas le membre le plus ancien, ni le plus expérimenté, mais il avait réussi l'exploit de mériter le respect de l'Archevêque, ce qui n'était pas chose aisée.
Il vivait dans une villa de plusieurs siècles : la villa Orzari. Elle était en effet dans sa famille depuis plusieurs générations. Le style luxueux de cette demeure reflétait la richesse de son propriétaire. De nombreuses oeuvres d'art ornaient en effet les lieux. Certaines étaient sans doute des reproductions, mais elles étaient de qualité. Parmi tous les tableaux se trouvait le portrait d'une magnifique jeune femme brune aux yeux verts. Les vêtements de celles-ci rappelaient une tenue cléricale, mais il y avait quelques libertés avec le style. La Lancea Sanctum avait beau s'inspirer de l'Eglise catholique et être une variante du christianisme, elle n'était pas nécessairement aussi strict en matière de sexualité et bien des membres de cette Ligue portaient des tenues qu'un bon curé jugerait indécentes. En revanche, ici, à l'exception d'un décolleté, la tenue était sage. Il s'agissait tout simplement de l'archevêque Maria Carmilla en tenue officielle. En bon diplomate, Roberto tenait à avoir un tableau du Prince au pouvoir, même s'il n'appartenait pas à sa Ligue. C'était en outre une façon de se faire bien voir...
Quand ils arrivèrent sur les lieux, plusieurs autres notables de la Ligue s'y trouvaient déjà. À quelques exceptions, les membres de la Ligue étaient tous issus des clans Daeva et Ventrue, ce qui n'avait rien de surprenant dans une Ligue liée au pouvoir temporel et dans une ville connue pour son passé artistique et son influence politique. On parlait après tout de la ville de Machiavel et des Médicis et d'un des principaux foyers des arts durant la Renaissance italienne. Des hôtesses mortelles servaient les invités en leur apportant du sang dans des flûtes, mais il était bien sûr possible de se servir sur les jeunes femmes elles-mêmes et quelques vampires ne s'en privaient pas.
Comme à son habitude, l'hôte des lieux vint accueillir personnellement les nouveaux arrivants, paré de son éternel sourire. Deux domestiques se tenaient près de lui, chacune avec un plateau sur lequel se trouvaient quelques verres pleins.