[Oikouménè] 1.1. La Malédiction du Blond-Peuple

Vous trouverez ici les parties inachevées et les campagnes achevées depuis longtemps.
Crépuscule
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[Oikouménè] 1.1. La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 37226Message Crépuscule
24 mai 2014, 14:59

Le vin disparu

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Tolosa est en pleine influence phocéenne grâce au commerce qui s’est établi avec la colonie grecque, quittant petit à petit ses mœurs primitives au contact du peuple de Massalia, s’imprégnant ainsi en partie de leur civilisation. Les tolosates exportent toutes sortes de produits, orfèvres, céramiques, vins, métaux... issus de leur vaste territoire s'étendant depuis Tolosa, au nord est jusqu'à dernières collines des montagnes noires, et à l'est et au sud sur toute la côté méditerranéenne jusqu'au delà des Pyrénées dans les terres ibériques.

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Anthomis, roi des tolosates, a réuni dans sa demeure plusieurs cavaliers et guerriers parmi les plus émérites.

Assis au fond de son fauteuil taillé dans le chêne, le bras appuyé sur l'accoudoir, il regarde les neufs hommes avec un air grave, accentué par la hauteur de l'estrade où il siège. A ses côtés, se tient un vieil homme voûté s'appuyant sur un bâton noueux, portant un manteau couvert de plumes de corbeaux, le druide Branatos. Une fois tout le monde réuni, le roi prend la parole :

« Quelque chose se passe dans les terres du nord. Aucun convoi ni cavalier n'en est venu depuis des lunes. Je m'inquiète de cette situation, d'une part car je dois commercer d'importante cargaison de vin provenant des cépages des rives de Taran avec un marchand massaliote, d'autres part car comme vous le savez ces terres sont à la frontière avec celles des Rutènes. J'ai envoyé des éclaireurs mais aucun n'est encore revenu.

Les Rutènes sont peut être la cause de cela, mais je veux m'en assurer avant de déclencher une guerre entre nos peuples. J'ai vous ai fait venir des quatre coins de nos contrées car vous êtes des hommes expérimentés, les meilleurs de vos clans, j'ai toute confiance en votre efficacité. Vous allez former une troupe qui ira chez les albigenses voir ce qui se passe. Les derniers d'entre vous sont arrivés ce matin et vous voici tous réunis ici.

Allez jusqu'au refuge de Mutta, c'est là que sont stockés les marchandises qui transitent par la rivière Taran. Je vais faire préparer des ravitaillements et l'expédition pourra partir.

Lame Rouge, tu seras à la tête de la troupe.
Eccomar, fils de Lucterios, ton père a souvent combattu à mes côtés et cela fait plusieurs années que tu es sous ma tutelle à Tolosa. Cependant, nos dieux t'ont destinés à prendre la voie druidique, tu apporteras la sagesse et la loi des dieux, tu guideras ces hommes aux côtés de Lame Rouge.
»

Branatos parle à son tour :

«Les dieux ont voulus que vous soyez réuni ici en ce jour, à l’aube de la marche vers le nord, vos destins sont à présent noués vers l’accomplissement de cette tâche.  Ce matin, neuf oiseaux sont passés au dessus de nous, volant vers le nord. Ce présage est la voix de Taranis qui nous montre que l'heure du départ est venue. Ne tardez pas, partez avant que le soleil atteigne le zénith où le malheur s'abattra sur vous. Que Teutates, Esus et Taranis veillent sur vous. »

Note historique : Oh Tolosa !

« Tolosa , la cité gauloise, si l'on croyait aux exagérations emphatiques de Nicolas Bertrand et de Noguier, occupait une étendue aussi grande que celle de Thèbes aux cent portes et de Babylone : elle avait douze lieues de circonférence et cinq faubourgs dont chacun pouvait armer quarante milles hommes. Elle était, dit-on, bâtie primitivement sur les hauteurs de Pech-David et les Gaulois ne descendirent dans la plaine qu'à l'époque de la première invasion romaine. Depuis elle occupa le lieu même où elle est située aujourd'hui et fut environnée d'une petite enceinte murée. Elle avait cinq grands faubourgs qui formaient cinq parties distinctes avec la cité; aussi le bordelais Ausone, dans son poème sur la Garonne appelle-t-il la capitale des Tectosages : « Tolosam quintuplicent » , Toulouse la quintuple. L'étendue de ses faubourgs, qui n'étaient qu'une agglomération de petits villages épars dans le pays des Tolosates, a induit en erreur la plupart des historiens, sur l'importance et la population de la cité gauloise. 
[…]
Les Tolosates , comme tous les autres peuples de la Gaule , vivaient sous le régime d'un gouvernement purement fédératif. Chaque année, ils élisaient des chefs dont l'autorité était subordonnée au Conseil des vieillards qui administrait les affaires de la ville au nom des citoyens , et étendait sa prépondérance judiciaire sur les régions voisines : Toulouse en sa qualité de métropole du Midi était un centre d'administration civile et politique ; le Conseil de ses vieillards était un tribunal où se jugeaient en dernier ressort les affaires importantes des autres villes qui composaient la nation des Volces-Tectosages. Le sénat toulousain jouissait d'une grande réputation d'équité et ses arrêts furent toujours promptement exécutés
» 
Jean Mamert Cayla - Histoire de la ville de Toulouse depuis sa fondation jusqu'a` nos jours (1839)

Tolosa était un oppidum fait de maisons construites en bois ou en torchis. Elle était le chef lieu du territoire des Tectosages et l'une des plus importantes et des plus anciennes place forte de la région. Les rois ou chef Tectosages étaient très puissants et exerçaient une grande influence sur les pays voisins et les deux Aquitaines. Tolosa devait ressembler à une petite ville probablement entourée d'une palissade de bois, quelques tours également en bois devaient permettre de renforcer la structure et d'organiser les défenses et la surveillance.

Les vestiges de l'oppidum recensent plus de 400 puits dont la fonction à ce jour reste encore un mystère., funéraires, culturels ou bien utilitaires suivant les hypothèses. Le village antique devait abriter des artisans (bois, fer, or, poterie, tissage), des chasseurs, des agriculteurs (céréales, vignes) et bien sûr des guerriers, notamment des cavaliers
.
Darky ... Lame Rouge c'est toi, à défaut de nom, je t'ai attribué un surnom, c'est ainsi qu'on te désigne, ça ne t'empêche pas d'avoir un prénom et un nom.

C'est un immense honneur que je te fais, Lame Rouge est le nom du premier tome de mon premier roman (et le seul que j'ai réussi un jour à finir en passant :D) montre-t-en digne ;)

Je vais posté des fiches et descriptions des 7 autres cavaliers prochainement. Je vous laisse faire connaissance, vous préparer et effectuer votre départ.
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Re: [Oikouménè] La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 37366Message Cialf
26 mai 2014, 21:50

L’adage dit que le roi ne doit pas parler avant le druide. Mais l’adage n’est guère suivi : Anthomis a parlé avant Branatos, et il a nommé Lame Rouge en premier. Je ne vais pas répondre en premier, ce serait un manque d’égard envers les aînés. D’ailleurs, je fais confiance à Lame Rouge. Ce n’est pas une tête brûlée et il sait commander. Je me tourne vers lui et j’attends sa réponse.
Joueur: Deucalion, garde de patrouille (Légendes de la garde). Iontaise Sul, chasseuse/guide (Ombres d'Esteren). Eccomar fils de Lucterios, druide (Oikoumenè). Haytham, voleur/soldat déserteur (Conan d6). Nakajima Koebi, mechapsychologue (Mekton Z).

darkbaron
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Re: [Oikouménè] La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 37374Message darkbaron
26 mai 2014, 23:24

Le brave roi Anthomise nous avait fait venir et je devinais que ce n'était pas pour une raison futile. Ce n'était pas le genre d'homme à convoquer des guerriers avec légèreté.

J'écoutai donc attentivement mon souverain et compris la gravité de la situation : aucune convoi ni cavalier depuis bien des lunes ? Voilà qui était bien étrange... Et même inquiétant, d'autant plus que même les éclaireurs envoyés par le roi n'étaient pas revenus faire leur rapport. Les Rotènes pouvaient-ils vraiment être derrière tout cela ? Je ne l'espérais pas, mais nous devions en avoir le cœur net.

Cela tombait bien car le roi me nomma à la tête de la troupe afin de nous rendre au refuge de Mutta. Curieusement, il demanda à Eccomar, un jeune druide, de m'accompagner. Je trouvais le choix assez étrange, mais qui étais-je pour contester la décision d'un souverain et refuser l'aide d'un sage suivant la voie druidique ? Avec lui à mes côtés, les dieux nous seraient certainement favorables.

Le druide Branatos prit ensuite la parole. Il évoqua son dernier présage et nous accorda sa bénédiction. Comme il le dit, nous devions partir au plus vite.

Dans ce cas, je n'avais qu'une chose à dire et elle fut brève :

"Il sera fait selon la volonté des dieux. Nous partons sur-le-champ. Je vais ordonner aux hommes de se préparer."

Je saluai le druide et le roi, puis me tournai vers Eccomar :

"Ne tardons pas. Nous sommes attendus au refuge de Mutta."

Je sortis ensuite afin de prévenir les hommes avant d'aller m'équiper pour le voyage.

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Re: [Oikouménè] La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 37398Message Cialf
27 mai 2014, 22:49

Je remercie rapidement le roi et Branatos de la confiance qu’ils m’accordent. Ce n’est pas le moment de faire de la rhétorique, mais je me rends bien compte de l’importance de cette mission. J’ai juste le temps de boucler mes préparatifs.

Ma famille habite assez loin de Tolosa et mon frère aîné sera furieux de ne pas avoir été choisi. Tant pis. J’enverrai un messager pour les prévenir. Nous avons quelques vassaux et amis à Tolosa, je cherche ceux qui peuvent m’accompagner pour me faire une suite convenable. Si possible, de ceux qui connaissent bien les Rutènes. Bien sûr, c’est à double tranchant. S’il y a un combat, ils risquent d’avoir à affronter leurs amis. Mais s’il faut négocier, ce que j’espère, j’aurai besoin d’informations fraîches.

Puis je vais au marché pour acheter quelques moutons sans défaut. Branatos a déjà tiré les présages, donc nous pourrons nous contenter d’une brève cérémonie pour le départ : libation, prière, et en route. Mais il faudra faire un vrai sacrifice quand nous arriverons à la limite du pays tolosate. Une frontière est une frontière, même si les habitants sont des Tectosages des deux côtés. Et encore plus quand nous serons à la frontière des Rutènes.

Enfin, je vais chez moi pour prendre mes affaires et dire à Lisca de préparer des provisions. Je lui en dis le moins possible, mais elle ne peut pas s’empêcher de gémir et prévoir le pire, au point que je dois faire des gestes de conjuration pour écarter les mauvais présages. Ah, elle choisit son moment…

Je m’aperçois que j’ai oublié de fixer un rendez-vous avec Lame Rouge. Devons-nous le rejoindre dans le faubourg où il habite, ou le rencontrer sur la route du nord ? Branatos a dit : "Neuf oiseaux volant vers le nord". Les dieux ont parlé : plus tôt nous serons sur la route, mieux cela vaudra.
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Re: [Oikouménè] La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 37406Message Crépuscule
28 mai 2014, 02:32

Les membres les plus attentifs ou intuitifs de la troupe devinaient que le roi avait choisi chacun des membres personnellement, car il les connaissait, il voulait vraisemblablement une troupe de cavaliers réduite, composée de personnes compétentes, et surtout de confiance sur lesquels il pourra compter.

Chacun pu se préparer comme il en avait besoin. Eccomar pouvait récupérer un mouton, ce qui en revanche, risquait de les ralentir jusqu'au moment du sacrifice. En ce qui concerne ses vassaux, par chance, parmi les guerriers de troupe désignés par Anthomis, l'un d'eux est d'un clan vassal de son père, le dénommé Volcos, qui a la connaissance d'Eccomar, a pour épouse une Rutène. Ce qui n'est pas un hasard, c'est un dresseur de faucon et habile orateur, ambassadeur régulier du roi, et par la même occasion informateur. Son mariage est plus un acte de diplomatie, l'homme n'était pas du genre à n'honorer qu'une seule femme...
Volcos
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Les cavaliers se rassemblaient sur la grande place devant la demeure d'Anthomis, bientôt tous réunis, prêt pour le départ.

Les deux premiers sur place étaient les plus âgés, de cavaliers expérimentés qui ont combattus aux côtés d'Anthomis et ont connu leurs premières armes avec le père d'Anthomis. Luern possède des terres du côté de Naro, tandis que Donno est un guerrier ibère. A l'époque du père d'Anthomis, ce dernier avait rendu ses terres à son clan vaincu en échange de son allégeance, le clan de Donno n'a jamais failli à son serment.
Luern
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Donno
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Le suivant arrivant gaillardi par la cervoise était un tolosate dans la quarantaine. Bon vivant et en manque de bataille (et d'entrainement), Grannus a prit ces dernières années de l'embonpoint, il reste cependant un guerrier réputé pour la puissance de ses bras.
Grannus
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Le cavalier suivant était issu des montagnes noires à ce que l'on savait. Car Eccomar et Lame Rouge ne savait pas grand chose de lui. Brennus était un homme taciturne, peu locace. Mais c'était un guerrier efficace et obéissant.
Brennus
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Cuno apparut ensuite, peu avenant au premier abord, c'était un homme qu'on savait bagarreur, il les bagarres étaient courant avec Cuno. En effet, ce n'était pas un volque, et il y en avait toujours pour le lui rappeler. Il venait apparement de terres bien plus au nord. Il avait été recueilli une quizaine d'année plus tôt par Anthomis au retour de la grande expédition.
Cuno
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Le dernier cavalier, Caleto, était le plus jeune de la troupe, il est le fils de Donno. Il n'a pas la force et l'expérience de son père mais il associe ses talents de cavaliers avec un don pour l'arc.
Caleto
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Dernière modification par Crépuscule le 30 août 2014, 18:44, modifié 1 fois.
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Re: [Oikouménè] La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 37474Message darkbaron
29 mai 2014, 16:33

Après m'être équipé et avoir enfourché ma monture, je me rendis sur la place et observai mes braves cavaliers avec fierté. C'était un plaisir de chevaucher avec de tels compagnons car je savais qu'ils étaient tous des hommes valeureux et dignes de confiance. Avec eux à mes côtés, nous ne pouvions pas échouer dans notre mission, d'autant plus que nous avions également le soutien des dieux, j'en étais certain.

Avec un sourire rassurant, ne m'inquiétant sincèrement pas pour ce problème qui semblait pourtant causer tant de souci au roi, je pris la parole :

"Notre roi est inquiet. Nous devons immédiatement nous rendre au refuge de Mutta. Je suis sûr que nous réglerons ce problème rapidement. Partons et nous serons rapidement rentrés chez nous !"

"Au refuge de Mutta !" ajoutai-je en talonnant ma monture afin de donner le signal du départ.

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Re: [Oikouménè] La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 37481Message Cialf
29 mai 2014, 23:13

Eh bien, grâce aux dieux, nous voici bien entourés ! Anthemis a su choisir ses hommes. Leur seul défaut est peut-être qu’ils ont été choisis par Anthemis, justement, et pas par nous… Lame Rouge saura-t-il établir son autorité sur ces hommes ont certains sont plus âgés et plus riches que lui ? Son premier discours a mis les choses au point : il va nous mener à un succès rapide… Heureuse promesse si les dieux l’entendent. Personne, même le mouton qui bêle ficelé sur la croupe de mon cheval, ne se risquera à le contredire.

Parmi nos compagnons, Volcos est celui que je connais le mieux. Bel homme, beau parleur, joyeux compagnon dans les festins, il est l’ami de mon frère plus que le mien. Il aime courir les femmes et il leur plaît la plupart du temps. Tout de même, je n’ai pas trop aimé sa façon de se conduire avec Lisca. C’est une esclave, d’accord, mais il y a des limites. D’ailleurs, il s’est excusé et il a tourné la chose à la plaisanterie… Hum ! A part ça, c’est un homme adroit, éloquent, et il a l’habitude des discussions avec des personnes de haut rang. Je suis content de l’avoir avec nous.

Les autres ? Nous aurons la route pour apprendre à mieux nous connaître.
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Re: [Oikouménè] La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 37525Message Crépuscule
31 mai 2014, 13:17

Ce sont neuf guerriers (et un mouton) qui s'éloignent des bords de Gamna (la Garonne) et des collines de Tolosa pour chevaucher vers le nord à travers des valons recouverts de forêt.

Une fois passées les dernières fermes bordant la petite rivière contournant par l'est les collines des tolosates (l'Hers), les cavaliers pénètrent dans une forêt calme et fraîche et voyagent bientôt sous une épaisse canopée. Le début de cette portion boisée est assez rectiligne, suivant de larges couloirs entre les collines permettant d'avancer rapidement.
Lame Rouge donnant le rythme, merci de me préciser quelle allure tu choisis Darky
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Re: [Oikouménè] La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 37547Message darkbaron
01 juin 2014, 01:12

Désirant me rendre sur les lieux au plus vite, sans toutefois prendre de risques, j'ordonnai aux hommes d'avancer au trot. Pourquoi à une telle allure et non au galop ? Je savais qu'un cavalier était moins vigilant et moins réactif au galop, ce qui pouvait lui coûter la vie en cas de piège ou d'embuscade. Nous ignorions les obstacles que nous pouvions trouver sur notre route : il valait donc mieux faire preuve de prudence.

En somme, le trot était la meilleure option car il nous laissait le temps de réagir tout en nous assurant un rythme assez rapide

En route, je m'adressai à Eccomar avec une pointe d'inquiétude dans la voix :

"Je me demande ce qu'il se passe... J'espère que notre roi s'inquiète pour rien."

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Re: [Oikouménè] La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 37550Message Cialf
01 juin 2014, 11:00

Malgré moi, la phrase naïve de Lame Rouge me fait sourire. Il est courageux, mais pas courtisan pour deux sous.

-Je ne crois pas qu’Anthemis ait l’habitude de s’inquiéter pour rien… Ni Branatos non plus, d’ailleurs. Je n’ai pas tiré les présages aujourd’hui parce que Branatos les a déjà tirés ce matin, et il ne faut pas questionner les dieux trop souvent. Mais plusieurs éclaireurs exercés ont disparu : c’est que quelqu’un ou quelque chose les a retenus. Nous pourrons en parler ce soir avec nos compagnons, ils ont peut-être aussi leur idée.
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