[Oikouménè] 1.1. La Malédiction du Blond-Peuple

Vous trouverez ici les parties inachevées et les campagnes achevées depuis longtemps.
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Cialf
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Re: [Oikouménè] 1.1. La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 45798Message Cialf
19 mai 2015, 22:51

Eccomar
- Tu dis vrai, Lame Rouge, il vaut mieux ne pas s'attarder. Mais il faut le temps de panser les blessés et de faire des litières pour les plus graves. Le puits me paraît un bon endroit. Il faudra aussi brûler les morts, que leurs esprits ne s'attardent pas en ce lieu...

Je regarde autour de moi. Vlatucia, je crois qu'elle est toujours avec nous. Et Grannus, et Volcos? Et Caleto? Il est jeune et imprudent, j'espère qu'il n'a pas couru tout droit vers...

Caleto
... Le grand chêne!
Joueur: Deucalion, garde de patrouille (Légendes de la garde). Iontaise Sul, chasseuse/guide (Ombres d'Esteren). Eccomar fils de Lucterios, druide (Oikoumenè). Haytham, voleur/soldat déserteur (Conan d6). Nakajima Koebi, mechapsychologue (Mekton Z).

Crépuscule
Mathusalem
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Re: [Oikouménè] 1.1. La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 45849Message Crépuscule
21 mai 2015, 03:10

Caleto
Quand Caleto et son escorte traversèrent le petit bois, ils découvrirent de l'autre côté le fond de la vallée, fermée par les pentes abruptes et des falaises.
Au fond, une cascade dégringolait de la roche et disparaissait dans une cavité creusée dans la roche calcaire. Il n'y avait pas de rivière au sol, cette dernière était probablement souterraine.
Sur la partie droite, un champ de céréales et sur la partie gauche, une zone déforestée avec près des pentes des troncs empilés. C'est là que s'étaient regroupés les derniers habitants du village qui avaient fuis l'incendie.

Ils ne se montrèrent pas agressif, plutôt perdu, apeurés pour certains plutôt que vindicatif, à l'exception de la vieille matriarche et ses suivantes. Il n'y avait que des femmes et leurs filles pour certaines.
Le druide ne se trouvait pas parmi elles et elles ne l'avait pas vu.

Concernant le Grand Chêne, ce dernier se trouvait dans les hauteurs, en haut des falaises de la partie droite de la vallée, en haut d'une avancée rocheuse. Le chemin connu par les femmes était par l'extérieur du village, en redescendant un peu, un chemin escarpé permettait de grimper là haut. De l'intérieur du village, cela demanderait à première vue de crapahuter comme un cabri (ou un bouc) et d'escalader.

Eccomar & Démétrios
Le druide analyse avec précision ses blessures et su parfaitement guider Démétrios. A eux deux, et avec l'aide des dieux probablement, non sans douleurs, ils parvinrent à réduire la fracture et à sauver le bras du druide qui ne nécessiterai pas d'amputation. Eccomar était confiant quant aux faibles risques d'infection. L'eau fut bouillie sur les conseils avisés du druide et Démétrios lui banda les côtes, le bras, et lui mit ce dernier en écharpe, bien maintenu. Ainsi il pourrait chevaucher et se tenant fermement de son autre main.

Après avoir mâchouillé et ingurgité quelques plantes qu'il possédait qui était énergisante, il put aller voir les autres blessés, en duo avec Démétrios.

Contre toute attente, Démétrios réussit, grâce à sa technique, sa dextérité et les conseils d'Eccomar, à sauver la vie d'un des deux homme inconscient gravement blessé, stoppant et soignant l'hémorragie.
L'autre en revanche avait des blessures trop graves et complexes pour qu'ils ne puissent pour lui faire autre choses que lui donner du lait de pavot et attendre qu'il rejoigne ses ancêtres. Son cas était au delà de leurs compétences et ils savaient qu'il ne tiendrait pas le voyage jusqu'à Tolosa.

Malgré cet échec, il y avait d'autres blessés à soigner, ce qu'ils firent avec brio. Les plaies des trois rescapés blessés furent bien nettoyées et pansés.
Enfin, Grannus avait insisté pour être soigné en dernier. Démétrios dû s'occuper de lui seul, Eccomar commençait malgré sa volonté à sentir l'épuisement le gagner, tout comme les autres blessés, il avait besoin de récupérer.
Démétrios recousu la large entaille du brave tolosate annonçant une longue cicatrice qui s'ajouterait aux autres.

Lame Rouge et les préparatifs du départ
Pendant ce temps, certains rescapés avaient commencés à organiser le départ, des litières avaient été fabriquées, et le départ pourrait être imminent.

L'incendie brûlant toujours, il ne fut pas difficile de brûler les corps des morts. L'air s'emplissait à présent de relents des morts calcinés, ce qui appelait encore plus au départ.

Clio
Clio avait fait le plein, et quand son ami à deux pattes vint le retrouver, il était prêt pour reprendre les chemins. En réponse à l'appel de l'aventure de son compagnon, il répondit en le poussant sans heurt de ses cornes, ils étaient prêt à partir pour l'horizon, la suite nous dira s'ils auraient ou non mieux fait de rester chez eux.
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Cialf
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Re: [Oikouménè] 1.1. La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 45871Message Cialf
24 mai 2015, 01:05

Eccomar
Une potion calmante m'aide à supporter la douleur, mais elle m'engourdit et je devrai prendre du repos dès que possible.. J'arrive pourtant à me remettre debout pour réciter les formules en l'honneur des morts, avant qu'ils n'aillent rejoindre le banquet de Dagda.

Deux trophées d'armes sont plantés au-dessus du bûcher. Les esprits des guerriers tués protègeront ce lieu. Je regarde une dernière fois les étranges crochets que les "élus" portaient aux bras. Quel destin les a conduits ici? Leur symbole tribal me donne une idée de leur provenance, et ils ont dû marcher trop près des terres des dieux... Certaines choses sont interdites aux humains, même quand ils se croient "élus"...

Nous enverrons Volcos en messager aux Rutènes. Ils pourront nous aider à refranchir le Taran, ou héberger les blessés pour les plus atteints. Il faudra aussi savoir ce qu'est devenu Cuno.

Caleto est revenu avec les femmes du village. A part la vieille qui restera sans doute ici, en ermite, elles nous accompagneront et retrouveront une vie normale...

Mais Caleto n'a pas encore la réponse à toutes ses questions...

Caleto
- Qu'est devenu Donno?

Eccomar finit par me dire que mon père est mort. Tué à l'extérieur du village, sans qu'on sache trop comment... Cependant, il n'y aura plus de vengeance à exercer puisque leur village n'existe plus. Rien qu'un grand vide douloureux. Donno qui m'a guidé dans mon enfance, qui aurait aimé m'accompagner à mon retour de victoire, peut-être assister à mes noces... J'irai pleurer sur sa tombe quand nous partirons.
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Re: [Oikouménè] 1.1. La Malédiction du Blond-Peuple

Message : # 45984Message Crépuscule
28 mai 2015, 02:58

Alors qu'il disait les prières, Eccomar vit qu'on apportait un corps de plus à brûler. Il reconnut sans mal Volcos.

Il avait été égorgé, les rescapés l'ayant trouvé expliquèrent qu'il se trouvait près d'une des petites maisons au pied du rocher.


Concernant les "Elus du Grand Chêne", après avoir échangé avec Grannus, et d'après ses propres connaissances, il conclut qu'il s'agissait pour les plus anciens, des guerriers d'un clan rutène, (celui de Geratos) qui avait participé à la grande Expédition et au pillage de Delphes.

Leurs armes étaient fixées à leurs poignets ou à leur bras, et Eccomar découvrit que leurs mains étaient amputées de nombreux doigts. Il interpréta l'état de leur peau, de leur visage, toutes les marques, comme une malédiction les marquant physiquement, il lui semblait avoir déjà entendu des histoires similaires concernant des clans des terres de l'Est.

La fouille du village en vue de préparer le départ apporta une découverte causant une grande excitation parmi les rescapés. Dans une cache révélée par le feu ayant détruit une partie d'une des grandes maisons (probablement celle de Geratos), un coffre à la décoration grecque fut sorti des décombres et révéla une bonne quantité d'or et de bijoux. De même, les guerriers vétérans de la grande expédition et leur chef Geratos possédaient sur eux plusieurs bijoux en or et Geratos portait même à la ceinture une dague en or.
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Crépuscule
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La vengeance d'Appolon

Message : # 46315Message Crépuscule
13 juin 2015, 11:02

Pour éviter toute querelle intestine parmi les rescapés, Lame Rouge et Eccomar réquisitionnèrent le trésor pour le ramener à Anthomis afin qu'il répartisse à chacun les moyens de reconstruire ferme et oppidum. Quand ils se mirent en marche vers Taran, le jeune grec et son bouc avaient déjà disparus pour suivre leur propre route, qui sait vers quels avenirs mystérieux cela les conduira ...

Caleto accompagné de Grannus et Lame Rouge firent un détour pour ramener le corps de Donno. Le trajet retour fut rapide, en effet, les rescapés savaient où se trouvait le chaland utilisé par les Elus du Grand Chêne sur lequel ils avaient été conduits sur cette rive. Les deux hommes qui était resté en arrière pour se charger de l'entretien du chaland ne présentèrent pas une forte résistance, se laissant faire prisonnier. L'embarcation amena les rescapés ainsi que les vivres récupérés au village jusqu'au refuge de Mutta. Certains avaient beauocoup perdu et préférèrent continuer avec les tolosates tenter leur chance à Tolosa ou plaider leur cause auprès d'Anthomis. Vlatucia et sa famille débarquèrent et prirent la route de leur foyer, à l'exception de Bran, le frère qui avait combattu auprès de Grannus, qui décida de tenter sa chance parmi les cavaliers tolosates, de même que Nede, le grand gaillard qui avait fait front face aux vétérans de la Grande Expédition. La troupe fit halte sur place pour la nuit pour un départ à l'aube.

Malgré leur victoire, la mort frappa encore dans leurs rangs. D'abord deux rescapés succombèrent à une maladie qui les firent vomirent toute la nuits durant et dont ils trépassèrent avant les premières lueurs du jour.

A l'aube, sous un ciel noir, le chaland se laissa porter par les flots de Taran. Une pluie intense se mit à tomber . Quand ils rejoignirent les eaux Garumna, c'est sous un orage violent que hommes et chevaux durent rejoindre la berge et tentèrent de tirer le chaland. Mais le courant était trop fort, un autre homme périt, emporté par les eaux après y avoir chuté. L'orage sévit de nombreuses heures, trois autres cas de malades se déclarèrent. Eccomar, se rémémora alors de ce qu'il avait appris de la Grande Expédition, et ses souvenirs furent confirmés par ceux de Grannus et Luern. Il se souvint de l'or volé aux temples de Delphes, maudit par les dieux, propageant la mort.
Note historique/mythologique : L'or de Tolosa
En 279 av. J.-C., c’est le début de la Grande expédition, commandée par Brennos et Akichorios. Les Volques Tectosages, s’étant séparé de la grande armée ayant conquis la Macédoine pour la seconde fois, pénétrèrent en Thessalie et forcèrent le Passage des Thermopyles pour marcher sur Delphes. Ils pillèrent le temple, riche en dons et en offrandes venus de toute la Grèce et d’une partie de l’Asie. Mais ils ne purent conquérir la ville de Delphes bâtie sur les hauteurs qui résista aux attaques des gaulois qui périrent en grand nombre.

Les survivants se divisèrent en deux corps d'armée. Une partie prit le chemin du Pont Euxin, passa le Bosphore, et se mit au service de Nicomède, roi de Bythinie. Ils fonderont plus tard la Galatie. L’autre armée, menée par Léontius dévasta la Thrace puis quittèrent le pays et portèrent le fer et la flamme dans les régions illyriennes, et entrèrent enfin dans la Pannonie qu'ils avaient choisie pour leur refuge général, où ils allaient se délasser après leurs périlleuses conquêtes.

Cependant les tribus gauloises, après avoir rempli l'orient du bruit de leurs exploits, éprouvèrent le désir de revoir la mère-patrie ;
"Tolosa! Tolosa!" s'écrièrent les guerriers en brandissant leurs piques ; en vain Léontius mit tout en œuvre pour retenir les héros qui avaient été les compagnons de ses conquêtes. Ils partirent;

Les guerriers émigrants qui avaient déserté les drapeaux de leur chef Léontius , rentrèrent dans leur patrie chargés d'or qu'il avaient enlevé des temples de la Grèce. Quelques mois après leur retour, une maladie contagieuse porta la mort et la désolation dans leur pays. Les Tolosates effrayés consultèrent l'oracle d'Apollon qu'ils honoraient sous le nom de Bélénos. Les prétres du dieu répondirent que le seul moyen d'appaiser la colère céleste était de jeter dans le lac sacré les trésors dont ils avaient dépouillé les temples de l'Orient et particulièrement celui de Delphes. Les guerriers Tectosages s'empressèrent d'obéir, et le riche butin fut déposé dans le réservoir commun des offrandes qu'ils faisaient aux dieux.

Si l'histoire du lac sacré et du trésor des Tolosate porte une empreinte fabuleuse, il n'en est pas ainsi de la contagion qui dévasta les régions habitées par les tribus Tectosages. Plusieurs rumeurs rapporte que la peste fut générale dans la Gaule Méridionale, et on attribua ce fléau à l'expédition sacrilège des guerriers de Toulouse, dont la ville capitale fut le principal théâtre où la peste exerça d'effrayants ravages.

Il fut décidé de jeter le trésor à la rivière et de brûler les morts. Le ciel s'éclaircit dans les heures qui suivirent, le chaland put être haler jusqu'à coeur de Tolosa. Ils furent accueillis par Anthomis qui s'enquit des événements. Des neufs cavaliers, seuls cinq étaient de retour, la perte de Brennus, Volcos et Donno affecta le chef tolosate. Il réunit ensuite ses hommes dans sa demeure où ils retrouvèrent Branatos. Des hommes seraient envoyer pour tenter de retrouver Cuno et un contingent sera envoyer pour recontruire le refuge de Mutta et tenter de débusquer le druide Luern. Volcos sera envoyé chez les Rutènes pour les informer de tout cela et de travailler de concert pour ne pas laisser l'opportunité à cet homme de sévir de nouveau.

Concernant la malédiction, Branatos confirma qu'ils avaient bien fait d'abandonner le trésor. Cette malédiction avait déjà fait bien assez de ravage par le passé, Anthomis, bien que jeune à l'époque, se souvenait aussi de ces heures sombres, et ne prit aucun risque, le chaland et les vivres furent brûlés, de même que les prisonniers présentant les marques. En effet, Branatos pensait également que Bélènos, que les grecs vénèrent sous le nom d'Appolon, avaient punis encore plus sévérement les guerriers de Geratos, leur malédiction était longue, les déformant, leur apportant une longue souffrance, ne les délivrant pas de cette vie aussi rapidement qu'elle l'avait fait avec les tectosages qui avaient été maudit. Les décisions drastiques n'épargnèrent pas les rescapés et les cavaliers, qui furent isolés séparément à l'écart de Tolosa durant quelques temps. Les dieux furent néanmoins cléments, seul deux autres rescapés périrent durant leur isolement, les cavaliers tolosates quant à eux récupèrent rapidement de leurs blessures, même si Eccomar garda de fortes séquelles sur la mobilité de son bras.
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