Crépuscule a écrit :Pendant ce temps, Grannus et Caleto, dégoulinant tout deux pouvaient observer la scène qui se déroulait en face d'eux, se demandant certainement quel était cet énergumène pas plus haut que trois pommes.
Cuno les sortis de leur contemplation en les interpellant par l'un de ces grognements qui lui étaient propres.
"Là, il y a des traces prononcées de sabot, des chevaux on forcés par ici et ont longé la rivière en la remontant. Je dirais 3, peut être 4."
Continuant d'observer le sol "Ils sont arrivés de la forêt, vers l'endroit où s'est envolé l'oiseau. "
Cialf a écrit :Cuno nous sort de notre contemplation en nous interpellant par l'un de ces grognements qui lui sont propres.Pendant ce temps, trempés mais non découragés, les trois autres guerriers reprennent leur périple…
"Là, il y a des traces prononcées de sabot, des chevaux on forcés par ici et ont longé la rivière en la remontant. Je dirais 3, peut être 4."
Continuant d'observer le sol "Ils sont arrivés de la forêt, vers l'endroit où s'est envolé l'oiseau. "
Eh bien, nous n’avons pas fait cette traversée pour rien ! Je rejoins Cuno près de sa piste, et je ne peux qu’approuver. Trois ou quatre, peut-être trois si l’un d’eux a piétiné sur place, nous le saurons en continuant. Je fais signe à mon père sur l’autre rive… Bon, Donno a l’air d’être le seul, avec Brennus, à ne pas être distrait par le spectacle de ce gamin. « Trois hommes, trois chevaux » : il est habitué aux signes muets, c’est bien utile quand nous rencontrons des gens d’une autre langue. « Par là, remonter, oiseau » : il paraît approuver. Nous pouvons y aller.
J’ai laissé mon arc sur l’autre rive. Quand j’ai vu la mine de la barque, je m’attendais déjà à boire la tasse. Mais mon glaive et mon javelot devraient suffire. Trois cavaliers, ce n’est pas grand monde pour une troupe de combattants, mais ce peuvent être des éclaireurs. Des ennemis ? Ils ont détruit toutes les barques sur la rive sud, ils ne s’attendent pas à être poursuivis aussi vite. Des Rutènes ? Peut-être.
Regardons plus attentivement les traces. Trois chevaux ou quatre ? Grands ou petits ? Lourdement chargés ou non ? S’il y a deux hommes sur chaque cheval, comme cela arrive, nous ne serons pas en position de force.
Crépuscule a écrit :Les traces de sabots étaient nettement visibles dans la terre meuble de la berge. Après une bonne analyse, ils déduirent qu'il y avait 3 chevaux et Caleto remarqua des traces par endroit le long de la rive comme si quelque chose avait raboté les petits monticules de terres. Il remarqua également de nombreuses branches brisées sur les quelques buissons qui bordaient la rive, et en y regardant de plus prêt, il trouva des fils chanvre.Cialf a écrit : Regardons plus attentivement les traces. Trois chevaux ou quatre ? Grands ou petits ? Lourdement chargés ou non ? S’il y a deux hommes sur chaque cheval, comme cela arrive, nous ne serons pas en position de force.
De son côté, Cuno ressortait du bois où il avait pénétré tout en restant à vue.
"Il y a là un arbre où quelqu'un a fait le guet, et des traces de sabot fraîches partant vers le nord"
La piste menait donc vers le nord d'un côté et le long de la rive vers le l'est/nord-est de l'autre.
Cialf a écrit :-C’est bien ça : les ennemis ont emporté les barques du village et ils les ont halées sur la rive nord avec des chevaux. Tu savais qu’ils avaient des chevaux ? Ce sont peut-être ceux qu’ils ont pris aux messagers d’Anthemis. [/color]Pendant ce temps, sur la rive nord, Caleto parle avec Grannus.
Regardons plus attentivement les traces. Trois chevaux ou quatre ? Grands ou petits ? Lourdement chargés ou non ? S’il y a deux hommes sur chaque cheval, comme cela arrive, nous ne serons pas en position de force.
Et voilà Cuno qui revient de sa reconnaissance dans le bois.
"Il y a là un arbre où quelqu'un a fait le guet, et des traces de sabot fraîches partant vers le nord"
-Vers le nord ?
Curieux… S’il s’était agi d’une sentinelle ennemie, elle serait partie vers l’est pour les prévenir de notre venue. Etait-ce un Rutène ?
-D’après toi, Grannus, si les Rutènes sont avertis, est-ce que ce sont des alliés possibles ? Ou bien est-ce qu’ils nous laisseront nous dépêtrer tout seuls ?
Grannus se gratta la tête puis répondit :
"Je ne sais pas trop. De ce qu'en disait Eccomar, nos ennemis pouvaient être un groupe de Rutènes. Dissident ou non, j'en sais foutre rien. Il pourrait donc être tout aussi utile que dangereux de les avertir tant qu'on en sait pas plus. "
Cuno ajouta :
"Les traces le long de la rive ne datent pas d'aujourd'hui, contrairement à celles de la sentinelle. Soit nous suivons le parcours qu'ils ont pris pour ramener les prisonniers, soit on remonte la piste par laquelle les chevaux étaient arrivés et par où est reparti la sentinelle. ... Alors ?"
Il regarda tour a tour Caleto et Grannus. Ce dernier se gratta de nouveau la tête en faisant une légère grimace. Ce pouvait être le moment pour le jeune Caleto de prendre les choses en main et de devenir autre chose que juste 'le fils de Donno'... d'autant que Grannus qui aurait dû par son âge mener leur petit groupe ne semblait pas décidé à prendre les initiatives.