[Conan D6] - Chasse au renard

[Cialf]

- Si le sorcier a pris mon apparence pour escroquer ce Theodimus, j'aime mieux ne pas trop me montrer de ce côté. Mais d'ici la fête, je devrais avoir d'autres indices sur lui. Dis-moi, l'argent qu'il t'a soutiré, était-ce de la monnaie némédienne ordinaire ou quelque chose de moins courant?

[DukeTogo]

Voyvodin se gratta la tête avant de répondre.

"Bah, il m'a fait payer un peu de monnaie mais c'est surtout mon épée qu'il voulait acheter. Enfin, pas mon épée... Celle là est la mienne, précisa-t'il en posant la main sur la poignée d'une arme simple voire grossière, solide, fidèle. Celle que je lui ai cédé était trop pleine de fioritures à mon goût : l'arme d'un homme ne devrait pas être pas la robe d'une femme. Bien sur, ça impressionne le bas peuple, une arme ouvragée... mais ça attire aussi la convoitise ou les spadassins en tout genre."

Haytham comprit que Voyvodin avait un contentieux contre le faux Haytham surtout par orgueil et par colère d'avoir découvert que sa carte au trésor était un leurre. Il exprimait plus d'affection pour sa grossière lame pour que celle de valeur qu'il avait lâché. Le barbare répondit ensuite ouvertement aux questions qui suivirent.

"Une fête... Je me connais, s'il y'a une fête et que ma bourse en vide, ça va... ça va pas le faire. Bonne chance, Haytham le vrai. Je vais trouver ce... ce marchand. Oui, Théodimus, c'est ça. Et si tu as besoin d'aide, et bien... Je te dois bien ça pour... euh..."

Visiblement, il était compliqué pour Voyvodin d'exprimer qu'il était désolé de l'avoir un peu bousculé la veille au soir.

Si Haytham n'avait rien d'autre à lui dire, le barbare allait se mettre en quête de la maison de Théodimus, retenant mieux son activité de négociant en vin que son nom.

[Avrock]

- Bien sur, bien sur... Une dernière chose avant de se quitter, quel est ton nom ? Tu ne me l'as pas encore donné. Et si l'on devait se revoir, la Sirene d'Ophir me semble tout indiquée. tout en pointant du doigt la taverne qu'ils venaient tout deux de quitter.


Une charrette manque de renverser les deux aventuriers qui discute, sans plus d'attention du conducteur que cela. La rue fourmille de gens et d'enfants qui passe dans un flux ininterrompu. Il y a une activité bien différente de la veille au soir.

[DukeTogo]

"Voyvodin."

Le cimmérien acquiesça au sujet de la Sirène d'Ophir et grommela contre le chariot.
Après un simple signe de tête signifiant qu'ils se reverraient, le guerrier s'éloigna dans la même direction qu'avait pris la charrette. Mieux valait pour son conducteur que sa destination ne soit pas la maison d'à coté.

A défaut de retrouver le chauffard, Voyvodin demanderait où trouver la maison de Théo... le marchand de vin, quoi.

[Avrock]

Les deux voyageurs se quittent, Haytham disparait d'un coté alors que Voyvodin se met a suivre la carriole. A l’arrière de celle-ci, le cimmérien voit des cages remplies de volailles et un adolescent les maintenant. Sans doute vont ils au marché ou livrer quelques auberges.

Le barbare avance, les rues qu'il emprunte sont de plus en plus bondé et finalement il arrive sur un marché ouvert. Le brouhaha des vendeurs a la crié, charlatans ventant des remèdes miracle de leur concoction, vendeurs de poteries et autre petit manufacturier. Il semblerait qu'il y ai même un stand de lutte vers le centre.
Il perd alors de vue la charrette aux poulets, mais par chance tombe en bordure du marché sur les halles. Suivant son instinct, il pénètre dans l'immense bâtisse et commence a chercher les vendeurs de vin. Après quelque temps, il finit par trouver. Différentes étales, des futs de tailles différentes et des amphores, plusieurs vendeurs et toutes ces satanés écritures qu'il ne sait pas lire. Pour trouver, il allait devoir demander. Mais par ou commencer ? Comment allait il aborder la situation ?

[DukeTogo]

Du monde, partout. Trop de bruits, de pas de bottes et de sandales sur le pavé, de couleurs chamarrées, de silhouettes aux visages vides qui croisent Voyvodin. Trop de vendeurs aussi.

Et celui-là, qu'a t'il à crier de la sorte, ais-je d'un sourd?

"Hé, toi ! Au lieu de chanter que ton vin est le meilleur, fais-le donc goûter et dis-moi ou je peux trouver Théodimus."

[Cialf]

Un gaillard solide, ce Voyvodin. Je crois que nous pourrons faire du bon travail ensemble.

De mon cote, je demande le chemin du temple de Mitra. Rien de plus naturel pour un visiteur. Je vais chercher a en savoir plus long sur les preparatifs de la fete. Par experience, plus un sanctuaire est riche, plus il peut y avoir quelques riches villas aux alentours qui meriteraient une visite.

[Avrock]

Dans les halles :

Le vendeur eut l'air troublé. D'habitude les clients ne sont pas si direct et pas si musclé, sans parlé de l'allure du cimmérien. La chose qui rassura peut être le vendeur, c'est qu'il ne titube pas et ne sent pas l'alcool. L'homme se redresse et d'un geste direct pointe du doigt un autre marchand de vin un peu plus loin. " La bas, c'est l'emplacement de Théodimus. Son vendeur saura te renseigner. Mais dit moi, que lui veux tu ? Je peux peut être t'aider... "


Dans les rues :

C'est assez facilement qu'Haytham reçu les instructions pour rejoindre le temple principal de Mitra, ici a Palaea. Il y avait, d’après ce qu'il avait put comprendre, plusieurs sanctuaires dédiés a Mitra en ville. Mais pour cette fois il devait aller dans les hauts-quartiers de la ville, la ou les nobles et les riches vivent.
Il traverse un bon tiers, si ce n'est la moitié de la ville pour s'y rendre. Il suit l'avenue royale et arrive sur la grand place en face du château et du temple, ainsi que de riche demeures. Des artisans et nombres de gens s'affairent en préparation du festival.

[DukeTogo]

Voyvodin ébaucha un sourire.
"Je te le dis si tu me fais goûter ton vin dont tu chantes les louanges!"

Plus tard, buvant un gobelet d'une traite sans aucun savoir vivre, il essaya d'en obtenir un second mais du d'abord répondre.
"Je vais le voir pour du travail. Parait qu'il en a."

Il ira ensuite voir un des vendeurs de Theodimus pour réclamer à voir son maitre.

[Avrock]

L'homme faisant face au vendeur tenait fermement a gouter. Il se saisi d'un gobelet de terre cuite, puis puise dans l'une de ses barrique un liquide rouge profond. Il lui tend alors ce dernier que le barbare s'empresse d'avaler d'une traite. A la réponse de ce dernier, le vendeur le jauge d'un rapide coup d'oeil mais ne pipe mot. Voyvodin lui tend son gobelet vide tout en essayant d'en avoir un second, sans véritable succès.
Il s’apprête a partir vers le stand suivant, lorsque le vendeur lui adresse : " Si tu cherches quelques choses, repasse demain. On aura besoin de bras. "

L'emplacement de Théodimus est a vu de nez le plus grand de celui des marchand de vin, et est aussi le mieux équipé. Plusieurs vendeurs s'occupent des demandes alors que l'un d'entre eux semble prendre des notes, surplombant les autres depuis le dessus d'un tonneau aussi grand que le barbare. Ce détail interpelle le cimmérien pour qui toute transaction n'a pas besoin d'autre chose que quelques pièces ou d'un objet contre un autre. D'autres énormes futs de bois côtoient des amphores tout aussi massive. Un jeune homme s'approche du cimmérien lorsqu'il entre dans l’échoppe. Que puis-je pour toi, il dévisage la brute, ... voyageur ?