[LdlG] Automne 1152 - Prélude en Catastrophe Majeure

[Cialf]

Les souris avaient l'air perdues, incapables de choisir entre aller de l'avant et revenir au secours de Panzi... Beaucoup à dire et à redire des deux côtés... Deuk se décida.

- Bon, on ne va pas passer la nuit ici. Le mieux, c'est d'aller visiter l'avant-poste. S'il y a des traces de repas chaud, ou de carnage, ou de n'importe quoi, on saura. Le phare, on verra demain. Les vagues, ça marche dans les deux sens: s'il y a des ennemis dans le phare, ils ne vont pas se précipiter dans la flotte.

"J'y vais à deux. Qui m'accompagne?

[ramb]

"Je viens avec toi, rester à ne rien faire ne me correspond pas."

Gosnard se met en route avec son camarades.
Un peu de mouvement ou d'action, tout est mieux que de ne rien faire.
En plus il n'y a rien à chasser.

[Cialf]

- D'accord. Hank, Laennec, vous restez hors de vue et vous attendez qu'on vous fasse signe. Si nous détalons à toutes pattes, ça veut dire qu'il y a des furets à nos trousses, alors vous interprétez largement.

J'avance ensuite vers l'avant-poste, tout courbé sous le vent, Gosnard avec moi.

- Nous prenons à droite, nous passons à quatre pattes sous la première fenêtre et nous essayons de grimper à la deuxième. S'il y a des carreaux cassés ou autre chose de louche, on avisera.

[Amnèsya]

Une nuit noire sans lune, sans phare et sans étoiles.
Un vent à vous faire découvrir les îles mystiques par delà la mer du Nord...
Et autant d'inconnus que dans la mythique histoire de la Hache Noir, ce héros légendaire protecteur de la Garde...

Tel était le décors pour nos héros.

Cependant comme dis le proverbe, quand faut y aller... Ben faut y aller... Mais le plus beau dans cette histoire c'était que cela résultait d'un choix et non d'un impératif...

Deuk eût tôt fait de repérer une fenêtre battante... L'un des vitrail n'avait pas résisté à la tempête qui se déchaînait et des éclats de verres jonchaient le sol un peu partout à l'intérieur.
Le chef de patrouille jeta un coup d’œil furtif à l'intérieur. Dans la lueur des éclair il ne vit rien. Cependant, il ne put réprimer un sursaut lorsque il entendit une porte claqué à l'intérieur, hurlant comme un furet que l'on égorgeait.
Mais il n'avait rien... Rien d'autre que les séquelles apparentes de la tempête...

Lugubre, Malsain et Démoralisant. Tel fut les adjectifs qui vinrent immédiatement à l'idée de Deuk pour décrire l'ambiance qui ce dégageait de l'ambiance de l’atmosphère de l'avant poste... Pas étonnant que les gardes affectaient ici deviennent nostalgiques, voir pire, au bout de quelques mois de services... Lui même, et il n'était pas selon la rumeur des plus sociables, n'aurait certainement pas pu rester longtemps sans éprouver un certain mal de vivre...

Mais l'intérieur était désert. Il n'y avait qu'à enjamber la fenêtre

Test de vigueur Deuk 2, Grosnard 1...

Deuk réussit à passer par la fenêtre en évitant les morceaux de verres, mais Grosnard n'eut pas cette chance. Handicapé par son arc, il fut emporté par une rafale plus violente que les autres et roula à travers la pièce faisant un boucan de tous les diables.
Il fut quitte pour quelques éclats de verres dans ses pattes...
Mais en dehors des jurons, rien n'avait bougé dans l'avant poste.
La pièce principale, constitué de la cuisine, du séjour et des réserves étaient toujours aussi lugubre, calme et morte...
En dehors de la carte affiché sur l"un des murs, et du fronton de la cheminée marqué de la devise "Qu'importe le combat pourvu qu'on ait la Cause", on aurait pu croire qu'on s'était trompé d'endroit.
Mais non, l'architecture était typique des avant poste de la Garde avec un rez de chaussé pour vivre, avec toutes les commodités, et pourtant désert, et un étage fortifié...

Cependant quelques choses clochent... Une porte claque au gré du vent, l'échelle pour accéder à l'étage est invisible, et Deuk en est certain, à l'observation de la pièce, quelques choses est pas normal... Cette pièce semble usuellement rangé implacablement, pas une trace de poussière sur les meubles, et pourtant, il y règne un capharnaüm indescriptible...

[ramb]

Gosnard une fois rentré passe immédiatement en mode alerte.
Il est sur ses gardes, tout ses sens et son instinct de chasseur à l'oeuvre.
Quelque chose ne va pas.
En se fiant à son instinct et à ses capacités, il peut le dire, il n'y a personne ici.

"Le RDC est vide. reste l'étage"

[Cialf]

Bizarre... Deuk tend l'oreille un moment pour savoir si leur entrée fracassante a réveillé quelqu'un, mais, pour autant que le vent permette de le deviner, pas de réaction au rez-de-chaussée ni à l'étage. Et cette pièce est bizarrement rangée... Avec soin, oui, mais comme si elle avait été remaniée par quelqu'un de complètement étranger aux usages des souris et de la Garde en particulier. Conrad avait-il engagé une femme de ménage exotique?

La remarque de Gosnard le tire de sa réflexion.

- Pour l'instant, je crois qu'on peut appeler les autres. Pas la peine qu'ils prennent la grippe à l'extérieur. Est-ce que tu vois une lampe? Il faudra juste faire gaffe que la lumière ne soit pas visible du phare.

Deuk doit avoir une torche et un briquet dans son sac, mais s'il trouvait une lampe toute prête, cela gagnerait du temps.

[Amnèsya]

Les souris trouvère une lampe à moitié vide sur une table...
On l'alluma.

Et en dépit de la flamme vacillante, on put être sur que la trappe qui menait à l'étage était fermée et qu'il n'y avait pas d'échelle dans la pièce.

[Cialf]

- Il est temps de faire signe aux autres.

Deuk se place près de la première fenêtre, en masquant la lampe avec sa cape pour être sûr qu'on ne la voie pas du phare, et il fait le signal lumineux qui correspond à "La Garde veille, dormez en paix, bonnes gens". En paix, oui, à part Panzi qui est on ne sait où et Conrad qui... Tiens, au fait?

- Gosnard, tu peux regarder vite fait si la porte est verrouillée de l'intérieur?

[ramb]

Gosnard s’exécute, et reste sur ses gardes, au cas d'un bruit provenant de l'étage.
Et si Conrad était à l'étages mais blessé?

[Amnèsya]

ce fut comme à l'entrainement....

"Quand il y a un doute, c'est qu'il n'y en a pas..."
C'est la première chose qu'il t'apprenne...

Et évidemment la trappe était fermée de l'intérieur...
En revanche, la porte d'accès principale n'était pas fermée.