[LdlG] Automne 1152 - Prélude en Catastrophe Majeure

[Kenny]

Laennec avait bien aimé cet air marin, bien que cela faisait remonter à la surface des mauvais souvenirs. Le matin c'est surement celui qui était le plus en forme ou de moins mauvaise humeur. Il appréhendait de traiter avec des gens de Port Sumac. Ils étaient tous bourbes si ce n'était pas franchement malhonnête. Et bizarrement Laennec aimait bien les prendre à leur propre jeu, ne serait-ce que pour leur montrer que leur comportement était un problème pour vivre ensemble.

Laennec renifla l'air, les moustaches dressées vers le ciel, il scruta l'horizon du haut d'une bute...

Revenant vers le campement, Laennec rangea ses affaires avec soin, se débarbouilla, manga sa ration et attendit les ordres appuyé sur son bâton.
Ces souris n'étaient pas très causantes, et Laennec n'osa pas se lancer à un "Bonjour, ça va ?" vu leur mine...

[Crépuscule]

Hank s'extirpa de son trou et se secoua pour chasser le sable couvrant sa cape ou piégé dans son pelage.

"Bon allez, en route, il n'y a pas une seconde à perdre, la vie de Conrad est sans doute en danger ou dans une fâcheuse situation, et on ne laisse pas une souris comme ça, même la plus désagréable des souris. Deuk est suffisamment compétent pour nous repérer, nous le rattraperons sur route."

[ramb]

Gosnard ramasse ses affaires et se prépare à partir.
Il garde son arc facile à attraper, et continu à surveiller le temps que ses compagnons se prépare.

[Kenny]

Quoi ? on laisse une souris toute seule !? Pensa Laennec en état d'alerte "danger".

Cependant,il s'exprima d'un ton neutre de la négociation : "Il y a plein de dangers dans cet environnement dégagé, ce serait bien de ne pas se séparer..."

Il se gardait bien de dire au chef que son attitude était plutôt déplacée. On n'abandonne pas un camarade de la Garde !

[Amnèsya]

Ainsi, il a été choisi que la solidarité à l'unanimité que la solidarité de la Garde l'emportait. Il fallait donc se hâter... Même si jusque là, on n'avait pas vraiment pris le temps d'admirer le paysage...
Un dernier effort aller être fourni...
On avala sa ration plus par devoir que par plaisir, puis sous l’œil attentif de Grosnard, on ramassa ses affaires, chargea les lourds, mais néanmoins nécessaire paquetage sur les dos. Et on se remis en marche.

Le paysage monotone des dunes commença à défiler... Le vent soufflait, faisant parfois claquer les manteaux dans l'air... Les broussailles drus et sèches des dunes s'agitaient telles des spectres dans le matin. Elles n'offraient presque aucun couvert, et la tension montait avec le temps qui passait... Et fallait l’œil expert d'un Grosnard, pour découvrir au milieu de ces amas d'herbes et de graminées infectes quelques plantes comestibles comme le chou de mer qui pourrait épargner les vivres du voyage qui en cette fin d'approche, commençait à être distribué avec parcimonie.

Vers midi, on aperçut au loin une silhouette marchant le long des dunes, qui se portait à la rencontre du groupes. La couleurs du manteau ne pouvait tromper.
Si on ne resentait pas la chaleur sur le sable exposait, s'était que depuis le matin, le vent n'avait cesser de forcir.

[Cialf]

Du haut de la dune, les pattes en visière devant les yeux, j'aperçois enfin mon groupe. Hier soir, j'avais dévié plus que je ne le croyais et j'ai bien failli les rater... La matriarche a eu un petit air entendu quand elle m'a expliqué la mission, elle ne m'a pas dit "Cette fois, pas d'excentricités en solo", mais elle le pensait sûrement. Enfin, elle me connaît et je ne vais pas me refaire à mon âge... Une fois, ça suffit: je ne les lâche plus jusqu'à Calogero.

Eux, ils ont piqué tout droit vers le phare. A vue de nez, c'est Hank qui mène le train. Un sacré guide, Hank. Je descends la dune en contournant un gros bouquet de chardons, de façon à couper leur chemin un peu plus bas. Le vent commence à souffler fort, il faudra que je demande à Laennec ce qu'il en pense. Je fais signe au groupe:

- Salut. Vous avez rencontré du monde?

[ramb]

"Non personne et toi?"

Gosnard avait répondu, la monotonie du voyage brisé par l'arrivé de Deuc

[Kenny]

Laennec rajouta simplement : "Ce temps ne me dit rien qui vaille. Je...Je ne sais pas à quoi m'attendre. Orage ou non. Ce serait peut être plus prudent de rejoindre le phare rapidement."

[Amnèsya]

Comme pour donner raison à Laennec, un rafale décoiffa le capuchon de ce dernier.

[Cialf]

Pas de doute, le temps se gâte. Je rattrape Panzi pour qu'il ne se sente pas trop seul et je fais un grand geste vers la dune d'où je viens:

- J'ai été jusqu'à la mer de ce côté. Personne en vue et, à vue de nez, pas de traces. Au moins, on sait qu'il y a un endroit où il ne se passe rien.