Métajeu a écrit :Vu l'absence de rolender, son proche retour, et en même temps des absences prévues pour Thalgrim, je propose de laisser la partie en jeu libre dans le camp barbare jusqu'à ce que tout le monde soit revenu. Il suffira que vous vous rassembliez autour d'un feu, là des PNJs viendront vous chercher, mais d'ici là, vous pouvez faire du tourisme et éventuellement participer à des mini jeux plus ou moins improvisés
Les gens dans le groupe barbare n'étaient guère bavards, le vent glacial soufflait et ils avaient leurs capuches et masque de fourrure rabattus sur leurs têtes et visages. Dans ce froid mordant, la troupe avançait lentement, méthodiquement, pragmatique, avec des éclaireurs qui s'assuraient que le parcours était bien sûr pour le gros du groupe et qui ne communiquaient que par gestes que les leurs comprenaient. Parmi les aléas repérés, il y eut sembla-t-il une faille cachée par la neige, et au loin un ver des neiges mais qui partait dans une autre direction. Le vent se calma à un moment pour ne laisser plus que des flocons tomber, très denses, un monde totalement blanc où il semblait que les couleurs étaient des intruses, comme si elles n'auraient jamais dû exister par ici.
Au bout d'un temps difficile à déterminer, alors qu'il y avait une légère accalmie dans les précipitations, les voyageurs arrivèrent en vue d'une vallée de glace, un grand creux, large, avec un village de tentes de peaux dressé en bas, plein de petites huttes, et de nombreux feu où cuisaient divers mets et autours desquels se rassemblaient les gens. Il devait y avoir peut-être deux cent personnes ?
Urungo le grand guerrier mena les trois Aventuriers à une hutte : "Vous pouvez vous reposer ici pendant quelques heures ou visiter le camp. Ne sortez pas dans la neige au-dehors et respectez les interdits qui pourraient vous être opposés. Si vous avez faim, vous pouvez demander à vous restaurer à l'un des feux. J'ai à faire." Sur quoi il les quitta avec un salut de la tête.
Briséïs n'attendit pas longtemps pour entrer dans la hutte et découvrir qu'elle était pleine de peaux, de partout, et qu'il se dégageait presque une douce chaleur dans cette pénombre seulement éclairée d'un vague braséro. Elle posa ses affaires, ôta ses chaussures et manteaux couverts de neige et entreprit de se réchauffer les orteils et de s'étirer en tâtant du moelleux de l'ensemble pour décider de sa place. Elle n'avait pas totalement terminé qu'un adolescent pénétra péniblement dans la hutte de fourrure avec une bassine d'eau chaude. Il était un peu intimidé et essaya de dire en damarien avec un accent à couper au couteau : "Pour... laver...chaud" Et il sortit pour ramener encore des serviettes un peu rugueuse, une sorte de savon, et puis des bricoles à grignoter, ainsi qu'une outre d'alcool et des gobelets. La moniale remercia le garçon avec un soulagement et un plaisir visible avant de vérifier la température de l'eau : "Juste parfaite pour un bain de pied ! Mais j'aimerais bien me laver un peu avant. Hum... la bassine pour trois c'est gentil, mais on est quand même trois ! ... Il faudra trouver où ils chauffent l'eau pour en redemander... Et pour Arling, ça lui fera même un petit bain ! "
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