[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 3.4.6/Le Ménestrel

[Cédric_B.]

Ulriel savait qu'il ne pourrait pas sauver son beau-père. Du moins, il ne serait pas celui qui mettrait fin à ses jours. L'espoir s'amenuisait, mais il n'était pas encore éteint. Aussi, Ulriel, les sens aux aguets, se remit-il rapidement en route vers la ferme de son enfance parmi les humains.

[Crépuscule]

Il ne devait pas traîner effectivement, déjà, il entendait la foule de nécrobes qui contournzit la grange pour le suivre. Heureusement, ils étaient lents et il les distanca aisément.

En chemin, il répéra des dizaines d'hommes-bêtes contaminés, errants dans les bois sans but. Mais à son approche, et malgré sa discrétion, ils se tournaient lentement dans sa direction et se mettaient à le suivre. Il avait l'impression d'être comme un phare au milieu de l'océan pour eux.

Les créatures affichaient de graves blessures et mutilations, il avaient dûs pour la plupart mourir en combat. Ulriel sa it qu'il devait garder un bon rythme s'il voulait avoir assez de temps sur place à la ferme avant d'être rejoint pour ces multiples nécrobes éparpillés dans la Grande Forêt.

Il arriva enfin en vue de la bâtisse de ses parents adoptifs. Il constata d'abord que la neige tombait à présent avec abondance, plus que ce que les trouées de la canopée ne lui avait laisser deviner. Malgré les flocons virevoltant au gré du vent et formant des rideaux blancs dansant dans l'air, il devina qu'aucune fumée ne s'échappait de la cheminée, ce qui était le cas habituellement à cette saison. La porte et les volets était fermés. Une vingtaine d'hommes-bêtes massacrés déambulaient à proximité de la ferme, dont sept situés entre lui et la porte de la ferme.

[Cédric_B.]

Spoiler () :

Est-ce qu'il est crédible qu'en sprintant je puisse atteindre la maison et grimper sur le toit ?

[Crépuscule]

Spoiler () :

Pour les éviter et atteindre un coin libre du toit, pas de soucis (à moins d'un vrai coup de malchance que tu te vautre en chemin), pour grimper, ça mérite un petit jet d'escalade.

Je jette un petit jet de mon côté savoir si la force est avec toi.. ou pas
Edit : ah bah elle n'y est pas, du coup tu es bon pour également un jet d'agilité en plus

[Cédric_B.]

Ulriel tenta le tout pour le tout : courir au plus vite pour échapper aux nécrobes et réussir à se hisser d'un coup sur le toit de la chaumière. Déterminé, les poings serrés, il s'élança.

[Crépuscule]

Le jeune bateleur s'élança, mais le sol était accidenté, et la couche de neige était traîtresse, il allait lui falloir l'agilité des lynx de la Grande Forêt pour arriver avec l'élan suffisant (et on ne parle pas d'un cervidé avec une haute estime de lui).

Spoiler () :

Alors, tu es pas loin sur l'agilité, mais pas assez, tu peux :
* Utiliser ton point de fortune
Ou
* Utiliser la main de Ranald (pour forcer le destin en sachant qua la Gifle de Verena suivra derrière) ou
* Continuer et voir ce que le destin te réserve : Tu trébuche dans ta course, tu as le droit à un second jet d'Ag pour t'en sortir. Si tu réussis, jet d'escalade sinon ce sera un jet d'endurance qu'il faudra faire

[Cédric_B.]

Spoiler () :

J'utilise le point de fortune, pour le moment. J'ai fait un jet sur Dice

[Crépuscule]

Le talabeclander avait grandit sur ces terres, il ne se laissa pas piéger par les irrégularités du sol, les branches et autres obstacles cachés sous la neige. Il se faufila à vive allure entre les nécrobes et avec grâce il prit appui sur un tas de bois et sauta pour s'agripper au toit où il se hissa sans difficulté.

[Cédric_B.]

Sans attendre, Ulriel commença à travailler la toiture pour créer une ouverture assez large pour s'y glisser. Qu'allait-il trouver à l'intérieur de la vieille demeure familiale ? Méfiant, il tendit l'oreille avant de descendre.

[Crépuscule]

Ulriel s'était sûrement préparé, il savait que l'espoir était un sentiment dangereux en cette sombre période, mais il n'était certainement pas prêt pour ce qu'il découvrit.

L'intérieur du foyer qui l'avait vu grandir était plongé dans l'ombre, le ciel couvert ne laissait que peu de place à la clarté de Mannslieb. Il y eu d'abord l'odeur, la cendre froide mêlée à une autre, bien plus désagréable, la mort, la décomposition. Puis il y eut le son, tandis que ses yeux s'habituaient à l'obscurité... le grincement d'une corde. Enfin, concernant son regard dans cette direction, il devina la silhouette, se balançant légèrement au dessus du sol.

Celle qui lui avait donné le sein, qui l'avait nourri aussi bien de lait que d'amour, gisait là, pendue par le cou, la tête penchée sur son épaule, au dessus d'un tabouret renversé. La corde avait été fixé à la poutre centrale de la bâtisse. Le corps pivotant doucement, il distingua au bout d'un moment son visage. Ses yeux étaient ouverts, et d'un blanc laiteux. Dans ces ténèbres, ils étaient particulièrement distincts, et ils semblaient le fixer...elle le fixait vraiment, mais après quelques secondes, elle se mit à s'agiter et à grogner, tentant de tendre les bras et d'ouvrir la bouche en émettant des râles enragés.

A l'extérieur, le vent et la neige redoublaient d'intensité.

Spoiler () :

Je crois que là, ça mérite un petit jet de FM, ya de quoi aller faire quelques séances de psychanalyse là...