[Oikouméné] Guerriers des Gaules Chap 2.2 - L'onde fortunée

[Crépuscule]

Par habitude, je regarde s'il n'y aurai pas un moyen de gagner les hauteurs d'un toit ou autre.

Oui, en sautant en prenant appui d'un côté du mur elle devait pouvoir atteindre la lignée de poutres de l'ossature de la bâtisse qui dépassait du mur. De là elle pourrait se hisser et grimper plus haut.

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Le jeune répondit à Cyria en grec ce qui semblait-il lui était plus naturel.
"Tu le connais ?"

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L'homme au bandeau rouge qu'observait Ardhebal avait croisé son regard, et un léger sourire se dessina sur son visage.

En continuant d'approcher, et s'exclama en grec
"Et oui, j'avais pas rêver, c'est bien toi, le Renégat. Tu es bien loin des batailles, qu'est qui t'amènes sur mon île ?"

Et une fois plus proche, d'une voix plus faible. "Tu n'es quand pas là juste pour dépouiller les marchands antipathiques avec l'aide de ce môme ?"

[Cialf]

Ce doit être un Garamante ou une autre tribu du Sud. En tout cas, s'il y a quelque chose à discuter avec les caïds du port, il y a plus de chances que ce soit en grec.

- Je le connais un peu, oui. Nous avons fait la traversée ensemble. Il avait une affaire à conclure.

Adherbal a commencé à discuter avec le type au bandeau rouge. Ils se connaissent ?

Je me décale en me rapprochant de l'homme voilé. Mine de rien, j'essaie de me placer pour l'avoir entre moi et le type aux javelots.

[Amnèsya]

Je suis un peu rassurée par les dires... ce n'est pas pour ce que j'ai fais.
Mais ca me semble quand même pas très agréable comme conversation...

Par le haut, je peux m'enfuir... Je vais me faire toute petite et tenter de me faire oublier.
Et dès que je peux je file au bateau essayer de prévenir les autres.

[Cédric_B.]

Bombant un peu le torse pour se donner consistance, Ardhebal s'avance vers l'homme au bandeau rouge, tout en gardant une main sur le pommeau de sa dague :
- Alors, le Crétois, quelles nouvelles depuis tout ce temps ?

[Cialf]

Je continue de parler à l'homme voilé, toujours l'air indifférente :

- L'homme à qui il parle, je ne sais pas qui il est. Tu le connais ?

[Crépuscule]

Le mercenaire crétois avança dans la ruelle.

"Avançons par ici, il y a trop d'yeux et trop d'oreilles sur le quai.

Ah... Si on m'avait dit que la providence aurait le visage d'un ancien compagnon d'arme. Dis moi, est-ce que toi et tes amis seriez prêt à punir ce lascar de marchand plus qu'en lui soustrayant quelques oboles ? Rien de sanglant, mais son comportement mérite qu'il apprenne une leçon de vie.

Nous comptions agir ce soir en dépit de ses soutiens parmi les stratèges et les archontes de Polyrrhenie et de Cydonia, mais quand je vous ai vu, j'ai compris que vous étiez les voleurs de la situation.

L'êtes vous ?"

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Le jeune qui échangeait avec Cyria lui dit
"Kratos ? Oui, il est mon frère, et cette terre est notre mère. Et la famille a besoin d'un coup de main que ton compagnon de voyage et vous qui l'avez amené pouvez être les phalanges, il le croit en tout cas, et je lui fais confiance. Mais, Ccet, faut que je veille pour repérer la vermine indiscrète, je serai ravi par ta compagnie mais si tu préfères les rejoindre, vas-y"

[Cialf]

Adherbal a bien visé, si les Pataeques sont avec nous. Je lève le menton une calme assurance:

- Si ta famille a besoin de quelques épées et d'un bateau pour sortir du port discrètement, ton frère a frappé à la bonne porte.

"Je vais voir si notre noble passager a besoin de moi. Ah ! Si tu repères une "vermine indiscrète" qui a l'air de t'épier, ne l'écrase pas : c'est peut-être quelqu'un de chez nous.

Il ne manquerait plus que Buho se fasse tirer par des Crétois suspicieux !

Je me dirige vers la ruelle où Adherbal est entré avec l'homme au bandeau rouge. Je ne les aborde pas immediatement, je reste à quelque distance et les laisse parler entre eux.

[Cédric_B.]

Ardhebal se penche vers le Crétois, pour mettre en place un semblant de complicité : "Ecoute, nous sommes assez pressés. Moins on s'attardera ici, mieux cela vaudra. Je suppose que tu peux imaginer pourquoi... Maintenant, si ta proposition peut s'accompagner d'un gain pour nous, pourquoi pas..."

[Crépuscule]

Kratos répondit à l'oreille d'Ardhebal :
"Voilà un langage que je parle couramment. Je pense que nous allons trouver un terrain d'entente.

Pour le départ rapide, l'action est pour ce soir, et demain, avant l'aube, vous serez répartis avec le ravitaillement qu'il vous faudra et l'assurance que les eaux de ce côté-ci de la Crète soit signe de sécurité. Le gros marchand a beau connaître des gens influent dans les cités, sur l'écume sa voix n'est qu'un cri de mouette. "

[Cialf]

Je surveille l'issue de la ruelle de mon côté. Les deux autres lascars ont-ils l'air de se rapprocher ? Comme ils ne gagneraient rien à nous dépouiller, à part des coups d'épée, je suppose que nous pouvons leur faire confiance.

Je jette un coup d'œil en l'air. Buho peut- il nous voir depuis les toits ?