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Chap. 3.4 - Dunadun
Dans ces pages, retrouvez notamment les révélations de chacun.
Chap. 3.4.6 - Kôlsa
Le retour à leur état normal fut assez rapide grâce aux soins prodigué par le puissant Hengus. Tous ne tardèrent pas à se retrouver dans la Grande Salle, même si l'expérience avait pu laisser quelques marques inoffensives qui pouvaient se manifester ultérieurement d'après Hengus.
Les Braves de Dunadun firent alors enfin la connaissance des deux qui avaient combattus à leur côté le chaman homme-bête "Gallak Œil-De-Bête" et les démons qu'il avait invoqués. Ces derniers avait appris être dans un château protégeant un important cercle de pierre, élément clef dans la toile géomantique qui régule les vents de magie. Le château était protégé par le puissant oracle Hengus, et son ami, le géant Bolog, tous deux originaires de la mystique île d'Albion. Ulriel et Bëorn comprirent rapidement que c'était le genre d'homme qu'on ne dupait pas. Ils racontèrent qui ils étaient et ce qu'ils faisait sur la colline de Kôlsa.
Le premier était un ménestrel se prénommant Ulriel, la bateleur ressemblait plus à un vagabond qu'à un saltimbanque, et il s'était montré aussi habile à l'arc qu'avec cette fabuleuse épée qu'il avait sortie des flammes d'Asuryan dans le temple qui se trouvait dans la colline sous le cercle de pierre de la colline de Kôlsa. Même s'il était plus agréable à regarder que la moyenne, ses traits humains étaient indéniables, et ce qui semblait le plus elfique chez lui était son nom. Il se trouvait à Kôlsa pour la même raison que le groupe envoyer mentalement dans le corps des bêtes se trouvant près du cromlech : pour libérer les Pierres. C'était leurs voix qui l'avait mené là. Aussi étrange que cela paraisse, Hengus confirma qu'il ne mentait pas, ce que pouvait aussi confirmer Robert le Juste grâce aux dons de Verena.
L'Oracle indiqua à Ulriel qu'il avait à présent autre chose d'elfique car l'épée était une relique datant du temps où les elfes partageaient les terres du Vieux Monde avec les nains. Elle se nommait Anaris, Lueur de l'aube. Seule un être doté d'une volonté aussi pure que puissante pouvait traverser les flammes sacrés de l'Empereur des Cieux. Il était le bienvenu à Dunadun.
Le second étranger était tout aussi spécial, à moitié cerf, mais l'Oracle précisa que cela n'était pas du à une mutation des dieux Sombres, mais était l'œuvre de Taal. L'homme-cerf avait été choisi pour protéger cette forêt, malheureusement il n'avait pas pu contrer seul Gallak qui l'avait pétrifié. Hengus expliqua qu'il s'était servi de lui dans son rituel pour canaliser les vents de magie avant de les absorber sous forme de Dhar pur. Bëorn, tel était son nom, avait été le vecteur des vents et ses bois en était toujours imprégnés, ce qui était visible dans l'obscurité par la douce lueur qui traçait des formes dessus. Hengus invita également à rester au château.
Tout deux, avaient fait la connaissance du reste des nouveaux résidents de Dunadun : Silk et Faldia le couple d'halflings, difficile de ne pas les remarquer, ils n'étaient pas du genre discret, enfin sauf pour chaparder un jambon dans l'assiette du nain, Thorgrim. Celui là, avec sa crête et son torse tatoué couvert de cicatrice, été indéniablement un tueur de troll (voir un presque massacreur de géant). Il détestait les elfes et encore plus la magie, et pourtant il était là dans le château d'un puissant druide, à table avec un des deux elfes, Ulfang, le moins pire des deux. Son frère Unien était un sorcier gris, discret, secret, silencieux, celui là il valait mieux qu'il reste à bonne distance, ce qu'il faisait quand il n'était pas avec Hengus. Ulfang lui était un guerrier, il portait l'arme de son aïeul, une magnifique épée d'ithilmar. Lui et le nain étaient liés par un pacte, l'elfe aidait le nain à s'assurer que les survivants vivant au village de Zaya soient en sécurité après quoi le nain accompagnerait l'elfe dans sa quête de vengeance contre celui ou celle qui était à l'origine de ce fléau qui frappait le Vieux Monde.
Sa mission était bien avancée, le village s'était transformé en bastion et avait accueilli plusieurs groupes de refugiés qui participait à présent à sa défense. Parmi ces défenseurs, le nain menait une brigade qui comptait dans ses rangs Ulfang, Silk et son molosse Gueule d'or, Faldia, mais également deux autres femmes, présentes également à Dunadun, aussi vaillantes que farouches : Gladys, fille d'aubergiste qui avait croisée la route de l'elfe et du halfling aux premières heures du fléau; et Pavlina, une étudiante Kislevite fuyant la capitale en proie au déferlement des non-morts, qui avait également rejoint le village.
Léonie avait elle aussi atteint le village en même temps que Silk et Gladys, mais sa magie de feu incontrôlée lui avait rapidement valu d'être chassée et c'est avec l'aide de maître Robert, l'intellectuel du village, qui se trouvait être en réalité un prêtre de Verena estalien en fuite, pourchassé par l'Inquisition, qu'elle pu se cacher. Il était assisté de Joliesse, son apprentie, fille de l'armateur que Robert avait aidé à quitter l'Estalie pour échapper à une condamnation injuste.
Toute cette assemblée avait découvert au début de l'hiver un trio de pierres levées au cœur des collines brumeuses des Stirhügel et compris que la magie dissimulait quelque chose en ce lieu. C'est alors qu'Unien qui les observait depuis un moment s'était révélé pour les aider à mettre en place un rituel pour dissiper le sort des pierres. La préparation fut longue, le rituel dangereux, une horde de rôdeurs ayant attaquée pendant son accomplissement. L'héroïsme de Silk et l'intervention salvatrice d'un nouvel arrivant avait permis de vaincre les morts-vivants et d'achever le rituel.
Ce dernier, Morgan, n'était cependant pas là par hasard. Investigateur vérénéen, il avait eu pour mission par son ordre de retrouver et faire comparaître Robert. Mais les dilemmes du monde d'avant devaient attendre. Le rituel avait lever la protection qui dissimulait le château de Dunadun et l'important cercle de pierre qu'il protège, mais également permis à Hengus d'ouvrir les yeux sur les événements qui frappait le vieux monde
L'objectif à présent était pour lui de contacter les Grands Esprits pour les interroger sur les mystères qui entourent cette épidémie, et la première étape accomplie aux collines de Kôlsa allait maintenant permettre à Hengus de se lier avec deux autres oracles pour communiquer avec les êtres de l'Aether. Trouvez ses compatriotes d'Albion pouvait prendre quelques jours, et dans l'attente des réponses aux missives psychiques qu'il transmettait, il tentait de former ceux parmi eux qui étaient sensibles aux vents de magie : Unien, Léonie et Pavlina dont le don de Glaces s'était éveillé au contact de la magie des pierres. Elle avait déclenché de façon incontrôlée sa magie pour sauver la lynx qui avait été son hôte, il lui fallait au même titre que Léonie apprendre à présent à maîtriser son don.
Concernant la lynx qu'il allait falloir baptiser, dernière venue au château, elle avait récupéré de ses blessures elle aussi. La vision du molosse Gueule d'Or l'avait semble-t-il contrariée et elle s'en tenait à bonne distance, de préférence hors de sa vue et de sa portée, en général hissée sur une des poutres de la grande salle où se réunissait les Braves de Dunadun. Un sujet devait être abordé, le retour au village et la suggestion de transférer les survivants ici, le château étant assez grand et bien mieux adapté pour faire face à la menace des morts qui rôdent.
A l'exception de Gladys à qui d'Hengus avait délégué l'intendance de Dunadun, et de Pavlina qui restait après d'Hengus, le reste de l'escouade du nain repartiront vers Zaya avec Robert (membre du conseil) et Joliesse.
Ne restera sur les lieux en plus des trois mages
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