PJ-Serge Mac Rurik (Ombres d'Esteren)

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Royas
Petite graine
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PJ-Serge Mac Rurik (Ombres d'Esteren)

Message : # 2184Message Royas
12 mai 2011, 16:19

Serge Mac Rurik

Âge : 20 ans

Voies :

-Voie de la combativité : 3
-Voie de la créativité : 4
-Voie de l'empathie : 5
-Voie la raison : 2
-Voie de l'idéal : 1

Compétences : (une fois les voies ajoutées)
-Relation : 10 (baratin 11)
-Artisanat : 8
-Voyage : 9
-Discrétion : 9
-Mystère demorthèn : 6
-Combat au contact : 8
-Milieu naturel : 8
-Perception : 7

Désavantages :

-Pauvre
-Ennemi

Combat :
Arme de contact : 8
Potentiel : 2
Défense : 12
Rapidité : 8


Traits de caractère :
- Qualité : réceptif (Serge prête attention à tout ce qui est dit et de quel façon, même sans le paraître il analyse chaque parole pour discerner les intentions des interlocuteurs)
-Défaut : immoral (pour lui les choses sont comme elles le sont, il n'a pas de scrupule à se salir les mains quand il le faut ni d'arrières pensées).


Santé mentale :
Conscience : 3
Instinct : 7
Orientation instinctive.
Résistance mentale : 6

Santé :
Vigueur : 10
Points de survie : 3

Histoire : D’un naturel passif et très détendu, Serge fut envoyé par ses parents à la capitale du pays : Osta-Baille afin d’apprendre une profession et prendre sa vie en main.
Alors âgé de 17 printemps et n’ayant pour objectif que de courir après les jeunes filles du domaine , écouter les histoires des marchands itinérants et parfois s’entraîner à des passes d’armes avec les gardes du corps des caravanes, il fut fort misérable d’avoir à se rendre loin de chez lui pour y apprendre un métier. Accompagné de quelques gardes pour la durée du trajet, il fut livré seul à lui-même une fois face à l’impressionnante Osta-Baille. Son père lui avait confié une lettre à remettre à un maître artisan qu’il semblait connaître. Ainsi son apprentissage débuta, le maître possédait déjà beaucoup d’élèves et fut fort occupé, aussi il confiait parfois l’éducation de Serge à certains de ses collègues. Serge trouva le métier intéressant et pas si inutile que cela puisque lors de ses passages en boutique il s’aperçu que les principales clients étaient des femmes ce qui ravit le jeune homme qui ne manqua pas d’expliquer en détail ce qu’il savait (très peu) sur le métier.

L’apprentissage ne dura guère longtemps puisque Serge fut attiré par toutes les activités qu’offre une capitale à un jeune homme issu de la campagne. Au bout de six mois il ne se rendit même plus à l’atelier (bien qu’il écrive à ses parents le contraire) préférant utiliser sa bourse pour s’offrir de beaux vêtements, vaquer dans les salons chics et trainer aux bordels. Il tomba rapidement amoureux d’une prostituée, une certaine Tesse, de silhouette fine, un nez très fin, des yeux d’un vert profond et beaucoup de classe. Serge en fit sa maitresse et dépensa de grosses sommes d’argent pour la maintenir heureuse (vêtements, bijoux, meubles, animaux domestiques etc.).
Lorsque la bourse que lui avait confié ses parents afin de payer le maitre artisan pour l’apprentissage devint vide, Serge eut de plus en plus de mal à conserver l’intérêt de Tesse, et un beau jour il fut bonnement et simplement viré du bordel par les hommes de main pour ne pas avoir de quoi payer les services de la maison.
La maigre somme qu’il lui restait servit à trouver un toit pour quelques nuits, ne sachant plus quoi faire il utilisa ses seuls connaissances pour gagner une maigre pitance, suffisante pour continuer à dormir sous un toit et avoir juste de quoi se payer un repas par jour. Il confectionna de petits bijoux fait de pierre ou de bois qu’il put vendre dans les zones touristiques à des parents pour leurs enfants. Il était sale et portait toujours la même tenu, le reste de ses affaires il dut vendre pour payer ses dettes.
C’est alors qu’il regretta amèrement de n’avoir persévéré dans son apprentissage et de s’être laissé envoûter par cette maudite femme. Mais lors des longues nuits froides et solitaires, il rêvait souvent d’elle, partagé entre la colère et l’amour.

Un beau jour de printemps, alors qu’il alla se procurer des outils de rechange au marché noir grâce à un contact qu’il s’était fait, il crut apercevoir Tesse accompagné d’un homme marchand main dans la main. Il les suivit et pu reconnaître la jeune femme, l’homme quant à lui était fort bien habillé et portait une fine moustache et un monocle. Il était de stature plus petite que les autres hommes du pays et il était possible qu’il possède des origines du continent.
Jeune, fougueux et le cœur blessé, Serge fut pris d’une rage sans précédent et s’élança vers eux.

_Espèce de garce, vociféra-t-il, c’est pour lui que tu m’as jetés comme une malpropre ? Tu espères lui soutirer sa fortune également ? Et après quoi, tu le fous dehors comme tu l’as fait avec moi ?
Surprise, honteuse et furieuse, Tesse ne sut trouver ses mots et serra plus fortement la main de son partenaire du jour.
L’homme quant à lui ne se laissa pas intimider et s’interposa clairement entre la femme et Serge,
_Je vais prier monsieur de se retirer élégamment alors qu’il en est encore temps. Ou bien vos paroles seront vos dernières.
Pris sur le vif, Serge reconnu l’injure et dégaina une courte lame.
_Si vous pensez m’intimider avec votre faux air intellectuel et votre ridicule voix nasale, je vous défie en duel.
A ce moment-là des citadins commençaient à se regrouper autour d’eux, notamment des gardes, la main sur leurs fourreaux, prêt à dégainer et l’œil figé uniquement sur Serge et sa tenue sale et rapiécé.
Le noble secoua la tête et sortir de son propre fourreau une sublime rapière, Tesse derrière lui recula de quelques pas maudissant la gente masculine et sa stupidité.
_Jeune homme j’ignore ce qui a pu vous rapprocher vous et la charmante Tesse mais je vous assure qu’a moins que vous retiriez vos injures à son nom, je vous promets de vous terrasser publiquement, il m’importe peu que vous soyez jeune ou pauvre, je n’accorderai aucune pitié.
Tremblant de rage et de peur, Serge refusa de reculer d’un pas et si tel était sa destinée alors il l’accepta et n’écouta que son courage.
Sans dire mot il fit un pas vers son adversaire, ce dernier s’approcha lui aussi, et devant une foule ravie ils croisèrent leurs lames puis firent un pas en arrière.
Favorisant l’initiative Serge se jeta sur son ennemi, lui donnant de grands coups d’épées. Le noble garda son sang-froid et para successivement chaque tentative d’attaque du jeune homme.
Le garçon prit sa lame à deux mains et doubla de puissance et de rage en se fondant sur son adversaire. Conservant toute son endurance, le noble fit quelques pas de côté afin d’esquiver les plus larges coups et persévéra dans son excellente défense, fatiguant peu à peu son adversaire.
Après deux minutes à avoir brassé du vent, Serge fut épuisé et eut de plus en plus de mal à tenir son épée et sa respiration. Il n’avait pas même réussit à effleurer ce maudit homme.
Celui-ci soupira lourdement et en un coup vif planta directement sa lame dans le corps maigre et mal nourrie du jeune garçon.
Serge n’en crut pas ses yeux, il n’avait rien vu venir, il lâcha son arme, tomba à genoux et saigna abondamment, sentent sa vie le quitter peu à peu.
Alors qu’il s’effondra au sol il vit le vainqueur du combat murmurer quelque chose à l’un des gardes puis revenir vers lui alors que sa vue se troublait progressivement.
_Je ne peux te tuer devant tout ce monde, cela affecterait ma réputation, mais sache que si jamais tu oses à nouveau croiser mon chemin je te ferai écarteler et enverrai chaque partie de ton corps aux trois coins de Tri-Kazel.
Serge tomba dans l’inconscience, les mots Tri-Kazel se répétant comme un écho dans sa tête.

Il se réveilla dans une geôle froide et humide. Combien de temps il fut emprisonné il ne saurait le dire, les gardes refusant de répondre à ses questions lorsqu’ils lui apportaient de quoi manger.
Longtemps plus tard (en réalité au bout de 6 mois) il fut libéré et encouragé à ne jamais remettre les pieds dans la capitale. Sans sous ni équipement, Serge n’eut de choix que de retourner par chez lui et retrouver sa famille qui lui manquait tant. Après encore un mois de marche il trouva un peu de bonté humain auprès d’un varigal sur les routes. Cet homme accepta de partager son chemin et quelques pièces de sa bourse avec Serge afin qu’il ne meurt ni de faim ni de froid.
Non loin de Caerl Barag leurs routes se séparèrent et Serge prit une bonne nuit de repos avant de terminer son voyage au domaine familial. Il rêva de la chaleur humaine lorsqu’il embrassera ses parents et au bon repos qu’il aura droit dans son propre lit ainsi que des chauds repas qui le faisaient saliver dans son sommeil.

Le lendemain aux alentours de la mi-journée Serge sentit une odeur de brûlé attaquer ses narines, il approchait du domaine de sa famille et commençait grandement à s’inquiéter. L’odeur se faisait de plus en plus intense et derrière les branches d’arbre le jeune homme put constater avec horreur que ses doutes étaient fondés. Il s’avança, des larmes chaudes coulant le long de ses maigres joues.
Autour de la demeure il put voir plusieurs corps de fermiers et de paysans, la plupart il reconnaissait, il fixa un moment les plus grosses flammes qui recouvraient la maison principale de sa famille. Il vit également les cadavres de créatures hideuses et puissantes, des feondas. Ces ignobles créatures étaient donc la cause du désastre qui avait frappé ces pauvres gens, et sa famille…

N’étant capable de rien faire, exténué et malheureux au plus profond de son être, Serge traversa le domaine crépitant de flammes et continua sa route vers le village de Caerl Barag.

Quelques jours plus tard, après avoir raconté aux villageois l’horreur qui s’était produite et demandé leur aide, les corps retrouvés furent enterrés et le démorthen du village s’est occupé des rites funéraires. A présent Serge se repose et les villageois, émus par son malheur l’aident à reprendre des forces pour continuer à vivre.


Description : Serge est un jeune homme qui a survécu difficilement ces dernières années. Il est pour l'instant très maigre et fatigué mais son fort caractère fait qu'il refuse de se laisser abattre et il persévere. Sa peau est bronzée par le soleil et tannée par le vent, ses cheveux sont très courts et ont été coupé récemment. Il est de taille moyenne et ses yeux sont de couleurs verts. Lorsqu'il s'adresse à quelqu'un un sourire naturel lui vient aux lèvres et il utilise très souvent de son charme pour obtenir ce qui lui plaît.
Il porte une tunique propre prêté par un villageois et un pantalon et des bottes robustes. La tunique est d'un vert sombre et le pantalon marron clair, ses bottines sont de couleur marron également.
Ayant du vendre le peu d'équipement qu'il possédait pour manger, il ne porte sur lui que son épée longue, seul heritage de ses défunts parents.
Dès qu'il a du temps de libre il travaille avec le maigre matériel qu'il possède à confectionner de simples bijoux.

Equipement : épée longue, gourde, matériel de confection artisanale (joaillerie).

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Raton
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Re: PJ-Serge Mac Rurik (Ombres d'Esteren)

Message : # 2231Message Raton
13 mai 2011, 06:51

Pas de soucis. Tu m'as perturbé en ajoutant les voies, j'arrivais pas à retrouver mes petits ^^'

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