[ODE] Alister Lauringham

Regroupe les ébauches de campagne d'autres MJ que Cialf ou Iris
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Thanatologos
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[ODE] Alister Lauringham

Message : # 19385Message Thanatologos
19 juin 2013, 20:42

Nom - Alister Lauringham

Origines - Talkeride - région de Kel-Loar


Milieu social - Noble citadin

Archétype de base - Homme d'arme


Créativité- 5 (Inventif)

Raison- 4

Combativité - 3

Idéal- 2

Empathie - 1 (Inconséquent)



Artisanat : 2
Combat : 5 / Epées, lames courtes- 6
Discrétion : 1
Érudition : 2 = 2
Magience : 4
Nature :
Mystères :
Occultisme :
Perception : 2
Relations : 3
Prière :
Prouesse :
Représentation :
Science : 5
Tir : 3
Voyage : 1

Conscience : 6
Instinct : 8
Fragilité mentale d'office = 2

->Désordre - Confusion mentale

Résistance mentale : 7

Potentiel de combat : 3

Attaque : 8/6 (9 à l'épée)
Défense = 9
Rapidité : 3
Potentiel : 3

Vigueur : 10
Santé : 20


Avantages / Inconvénients -----


-Aisance financière (-50pts)


-Boiteux (+30pts)


-Ennemi (+30pts) - Démorthèn paranoïaque qui le soupçonne de faire des trucs pas très Gwidrites...


Equipement - 100 daols de givre

Epée longue
Couteaux, dagues, etc...
Côte de cuir cloutée
Arc

Codex du maître
-------

Les fiches version jpg-

http://jdr.pierstoval.com/esteren/files ... ginal1.jpg (une petite erreur - arc est remplacé par lame courte et il a 32 ans et non pas 31)
http://jdr.pierstoval.com/esteren/files ... ginal2.jpg
http://jdr.pierstoval.com/esteren/files ... ginal3.jpg
Dernière modification par Thanatologos le 19 juin 2013, 21:52, modifié 6 fois.
"Vo solcando un mar crudele
Senza vele
E senza sarte,
Freme l'onda, il Ciel s'imbruna:
Cresce il vento, e manca l'arte,
E il voler della fortuna
Son costretto à seguitar." Artaserse, aria di Arbace

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Thanatologos
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Re: [ODE] Alister Lauringham

Message : # 19386Message Thanatologos
19 juin 2013, 20:42

BG et mentalité -

Le dernier jour d'un magientiste


Dans les geôles du palais croupissait un prisonnier. La guerre a ses pépites, et le butin que l'on y récupère est parfois plus important que tout l'or du monde. Le vieil homme, assis sur sa paillasse lisait, accompagné par les rats qui finissaient le maigre repas que lui même n'avait pas conclu. Son oreille attentive perçut des pas qui se rapprochaient et, bientôt, la silhouette massive du jeune seigneur, sous sa cape de fourrure parut dans l'escalier, vascillante à la lueur de la torche.


"Laissez-nous, dit-il aux garde qui surveillaient la grille."


Le prisonnier plissa les yeux devant la lueur de la torche. Trop lumineuse, trop aveuglante. Le jeune seigneur avait parcouru tout son corps, lentement de l'aura de ces flammes dévastatrices pour en constater l'indigence. Le prisonnier était de plus en plus maigre, presque squelettique et jetait des yeux terrifiants où brillaient une ombre qui masquait tout le savoir qu'il détenait. Le jeune seigneur tourna les clés dans la serrure et entra dans la prison.


"Tu es en retard, jeune disciple, croassa le vieillard qui, tant bien que mal se redressa et releva sa paillasse pour retirer de ses bras, étonnamment vigoureux une grosse planche qui masquait un passage sous lequel ils pouvaient s'engager."


Ce souterrain, assemblage astucieux d'échafaudages et de poutres, dont tous avaient oublié l'origine débouchait sur une petite chambre qui avait été transformée en véritable laboratoire où il pouvait se concentrer sur ses recherches. Et transmettre sa science à son élève pour qu'il puisse poursuivre ses recherches une fois qu'il ne serait plus.


"As-tu l'échantillon?"


Sans un mot, le jeune seigneur tendit une capsule de liquide vermeil au vieillard. Celui-ci ne put s'empêcher de passer la pointe de la langue sur ses lèvres :


"Qu'as-tu ressenti en accomplissant cet acte."


Ses orbites maladives le dévoraient des yeux, comme s'il cherchait à absorber l'horreur que son acte avait installé dans son esprit. Le jeune seigneur déglutit et détourna la tête en murmurant d'une voix qui se voulait neutre :


"Elle n'aurait pas eu une vie plus glorieuse..."


A leurs desseins, succédait le crime. Le vieillard rongeait sa jeunesse, il en avait conscience ; l'innocence s'était envolée dès qu'ils avaient décidé de pactiser ensemble.


"Pourquoi cherches-tu à gagner l'immortalité, demanda, détaché le vieillard en versant le contenu de la fiole dans son alambic."


Pourquoi cherchait-i à gagner l'immortalité? le jeune homme ne répondit pas ; depuis ses vingt ans il avait été obsédé par la conscience du temps qui passe, que chaque seconde, chaque instant qui se déroulait le rapprochait inexorablement de la mort.


"Tu étais fait pour être guerrier, murmura l'homme, ironiquement en secouant délicatement le contenu de la fiole dans laquelle bouillait un liquide vermeil. Tu aurais pu prendre femme, avoir enfants, gloire, royaume. Et au lieu de cela, tu perds ton temps, ici, à écouter les fariboles de ce vieillard décati et gâteux. Je pourrais me sentir flatté. Fais attention."


Le jeune seigneur reposa le codex ancien dans lequel de nombreux caractères cabalistiques et des schémas se trouvaient inscrits.

Le vieillard continua :


"Pourquoi ne crois tu pas en les traditions?


- Les oghams promettent la mort à l'issue de la vie.


- Et pourquoi ne t'es-tu pas tourné vers l'Unique?


- L'Unique sacrifie la vie dès le berceau."


Le vieillard abaissa la fiole et fixa intensément le jeune seigneur :


"De sages paroles pour le fils de ce bigot d'Everett Lauringham... Les paroles d'un jeune faucon qui ne craint pas pour son âme."


Il leva la fiole à son oeil secoua trois fois... Le liquide se ternit, le vieux secoue la tête, résigné :


"Pas assez pur... Il faut un nouvel échantillon... Plus jeune... Plus pur..."


Plus jeune, plus pur? Les tempes du jeune seigneur frémirent en entendant ces mots. Ceci n'avait servi?.. A rien?.. L'horreur et la culpabilité envahirent successivement son coeur
Au bout de son souffle il marmonna, d'une voix blanche:


"N'y a-t-il pas un autre moyen."


Le vieillard secoua la tête et commença à rire, tel un dément en voyant son horrible figure. Jusqu'où le Talkeride irait-il pour satisfaire sa soif de savoir et jusqu'...


"Ougggh... Gémit le vieillard en sentant la lame d'une épée lui déchirer les entrailles."


Le seigneur Talkeride au regard de jais et sévère se tint droit alors qu'il s'affaissait.


"Te jouerais-tu de moi, vieillard sénile? Te jouerais-tu de moi pour me mener à ma perte? Tu me montres le champs de... Toutes ces opportunités et tu fais de ma curiosité ton esclave... Tu fais de mon peuple tes victimes? Mes victimes?


- Sois maudit..."


A son tour, le seigneur Talkeride rit, et rétorqua d'un ton cynique.


"Maudit, je l'étais déjà, dès que j'ai écouté que j'ai accepté d'être guidé par tes premiers mots... Maître; quant au poids de cet malédiction, permettez-moi de douter de votre influence sur les fois de ce monde."


La lame s'abattit une deuxième fois et le vieillard, cette fois ci, se tut pour toujours. S'il voulait apprendre, dorénavant, il devrait trouver quelqu'un d'autre, se mettre en quête de celui qui saurait lui enseigner l'art des élixirs, et l'Art, tel que cet homme l'appelait. L'Art... Pas de nom plus explicite. Il se doutait de quoi il s'agissait. Ils avaient un nom au Nord pour décrire cela, mais mieux ne valait pas les prononcer trop haut entre ces murs. Qui sait... Le Démorthèn veillait et s'il s'était détourné des mystères de leurs croyances, le jeune seigneur en connaissait une partie du potentiel. La nature était partout et partout, elle pouvait vous épier.


Il récupéra le codex renversa les fioles et fit condamner le passage secret dans la plus grande discrétion. Nul ne devait savoir ce qui s'était passé dans ces geôles. Tous ces symboles lui étaient inconnus et ce langage n'était point pour les profanes. Il se résolut de la garder en tout lieu, toute heure sur lui. Son père se faisait vieillissant, sa mère était morte des fièvres de l'hiver. Il hériterait bientôt du domaine et de sa gestion. Il n'avait plus que peu de temps pour mener ses recherches ;


A l'aube, il prit congé des siens, et, muni de son attirail et de moyens conséquents, partit sur les routes de Taol Caer en quête de savoir et de connaissance. Et d'un homme qui serait capable de déchiffrer le livre de son maître.
"Vo solcando un mar crudele
Senza vele
E senza sarte,
Freme l'onda, il Ciel s'imbruna:
Cresce il vento, e manca l'arte,
E il voler della fortuna
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Re: [ODE] Alister Lauringham

Message : # 19400Message Thanatologos
19 juin 2013, 21:25

15 ans - Sous l'impulsion de sa mère, est poussé à lire quantité d'ouvrages fictifs ou non
18 ans - A des débats violents avec les Démorthèn et les Ionnthèn de la région sur le sens rationnel des mystères
20 ans - Rencontre d'un prêtre de l'Unique de passage. Est désabusé par ce culte qu'il trouve plus stupide encore que les traditions
22 ans - Partie de chasse qui tourne mal. Est presque massacré par un ourse. Il en gardera des séquelles. Un pied légèrement bot et un sifflement à la poitrine.
24 ans - Suite à un long découragement, reprend les armes pour faire face à son handicap.
26 ans - Assaut d'une troupe de Reizh dans les environs de la seigneurie. Entre en contact avec le magientiste de la troupe.
26 ans - 32 ans - Se consacre à l'apprentissage de la science et de la magience dans le plus grand secret
31 ans - Mort de sa mère du mal de l'hiver. Humiliation publique du démorthèn du domaine qu'il jette dans la boue devant témoins dans sa fureur et au pied duquel il lance le cadavre que celui-ci n'aura pas pu sauver.
32 ans - Tue le magientiste et part pour Reizh pour trouver des réponses à ses questions
"Vo solcando un mar crudele
Senza vele
E senza sarte,
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