[OdE Chap.7-29] La quiétude d'Oanell

[Iris]

Spoiler () :

Fond sonore : https://www.youtube.com/watch?v=v9P7kIH3a3E

La cabane mesurait environ 2 m de large par 4 m de long, et moins de 1,80m en hauteur. Korneli le demorthèn alla tout au fond par rapport aux marches d'accès, et se trouvait ainsi tout à la droite du groupe, assis en tailleur, enveloppé d'un manteau souple. Il s'assura que tout le monde prenait place et que personne ne souhaitait encore l'interroger avant de se mettre en méditation. Pwyll s'était placé au milieu du groupe, face à la clairière moussue. Madennig pour sa part s'était installée à l'arrière, adossée à la paroi d'osier tressé, et devinait le panorama entre les personnes assises à l'avant. Blodwen s'était placée à gauche du demorthèn, directement face au jardin, et s'appliquait à prendre une posture en tailleur, confortable.




Oanell s'installait de son mieux, mais elle le sol était dur, et puis vraiment pas confortable. Comment les autres faisaient-ils pour demeurer si tranquilles et immobiles ?

Elle cherchait à trouver une position un peu moins douloureuse, se tortillait aussi discrètement que possible.

Fallait-il persévérer ainsi ou glisser discrètement vers l'arrière pour avoir plus de place et pouvoir soulager ses articulations et ses fessiers ?

[NailsEater]

La barde s'était installé dans l'espace restant, un peu intimidée et ne sachant pas réellement ce qu'elle devait faire. Les bruits de la nature qui semblaient apaiser les autres, la dérangeait un peu. Comment pouvait-on se laisser aller quand les piafs chantaient dès que vous reussissais à penser à autre chose. Et puis, ce n'était pas réellement confortable ... pourquoi ne pas avoir fait ça dehors, dans la mousse ? Oanell observait la mousse avec envie mais était trop respectueuse pour se laisser aller à partir s'y installer.

Elle tenta donc de reculer doucement, afin de gagner un peu de place et soulager son fessiers. Elle se tortillait donc le plsu discrètement possible ...

[Iris]

Le temps passait lentement, et assez ennuyant.

Sur le côté, au travers des bois verticaux formant les côtés de la cabane, elle discernait un animal, de la taille d'un gros chien, de couleur châtain. Il s'avançait ici à pas prudent, s'immobilisa et but prudemment à l'une des marres d'eau claire.



C'était la première fois qu'elle voyait de la mousse tapisser le fond d'une marre.

[Iris]

Tous ces questionnements spirituels étaient très éloignés des problématiques au cœur de son existence. Oanell s'ennuyait un peu. Au moins saurait-elle à l'avenir que ce genre de choses n'étaient pas pour elle.

Son avenir n'était pas éthéré et immatériel, mais bien au contraire tangible, animé et agité.

Elle avait l'ambition de faire son chemin dans le monde.