[OdE Chap 8-30] Losgadh - 17e ceitean / 06 juin - matinée

[Pwyll]

Losgadh s'était repeuplé, mais cela ne restait qu'un village de taille modeste. Pwyll se mit à courir, changeant trois fois de direction en mettant à profit sa relative connaissance des environs pour s'y être caché. Il espérait que les témoignages des passants se feraient ainsi contradictoires, sachant que sa destination finale était bien la maison de Maoga.

Il n'avait pas l'intention de frapper avant d'entrer, plutôt l'inverse.

Spoiler () :

Course : prouesse +12 (11+endurant)

[Iris]

La cloche sonnait, l'alarme se diffusait dans toute la ville, de proche en proche. Tout le monde était sur le qui vive, se demandant d'où venait le danger. Ceux qui virent Pwyll le hirsute, éclaboussé de sang, à la hache de guerre ne doutèrent pas qu'il était lié à la crise, d'une manière ou d'une autre.

La chance était avec Pwyll, au moins pour la première partie du trajet.

La demeure de Maoga se trouvait à mi-distance entre port et château.

Tandis que Pwyll s'approchait de sa cible, il entendit un "Là !" et pouvait imaginer que cela le désignait. Il avait basiquement le choix entre foncer sur le groupe qui s'intéressait à lui, charger la maison et entrer -- s'y barricader ? -- ou quitter prestement les lieux.

[Pwyll]

Il fonça vers la maison avec l'idée d'entrer à la voler et de fermer derrière lui s'il y avait une barre ou encore pousser un meuble à portée de main. Pas question de quitter ce maudit endroit sans savoir ce que savait Maoga.

[Pwyll]

Une fois vaguement en sécurité temporaire (et en supposant que personne n'était dans la pièce où il venait de surgir), il se positionna de manière à surprendre la personne qui arriverait certainement dans la pièce après le bruit de l'entrée. Evidemment, il avait en tête la possibilité de voir surgir un enfant. Ce n'est que la silhouette de Maoga qui déclencherait un attaque automatique.

[Iris]

Pwyll était entrée et bloquait la porte. Une chose de faite. Mais face à des assaillants déterminés, cela n'avait rien d'un fort, sans compter les fenêtres qu'il y avait forcément quelque part.

Un enfant arriva, surpris de ne pas voir quelqu'un qu'il connaissait, aussitôt rattrapé par son père surpris et inquiet qui prit l'enfant dans ses bras.

[Pwyll]

"Où est Maoga ? Réponds et personne ne sera blessé."

Pwyll était aux aguets, veillant à ne pas apparaître dans l'encadrement d'une fenêtre et prêt à frapper qui pourrait passer au travers.

[Iris]

" Elle est sortie quand l'alarme a retenti ! C'est un soldat !"

[Pwyll]

Le monde avait-il été de tout temps aussi consternant et stupide ? Il commençait à avoir des doutes. Comment une patrouilleuse de nuit avait pu réagir aussi vite à une alarme qui venait de retentir ?

"Je ne vous ferai aucun mal, je pars."

Pwyll se dirigea vers la cour et se mit à escalader le mur, mais pour atteindre le toit de la maison. Il supposait que des soldats seraient à l'arrière ou en train d'y arriver et il compter profiter des ruelle étroites pour passer sur un autre bâtiment proche, que les gardes le perdent de vue suffisamment de temps pour les désorienter et tenter de les perdre.

L'idée était ensuite de redescendre et de se diriger vers l'enceinte fortifiée du village, passer par dessus et partir dans les marais.

Spoiler () :

Escalade +12, Discrétion +9 toujours

[Iris]

Pwyll fila au travers de la cour. Derrière lui, l'homme courut à la porte pour l'ouvrir et laisser entrer les personnes en armes. Ironie du sort, Maoga faisait partie de ceux qui eurent tôt fait d'arriver pour apprendre que le forcené la cherchait.

Dans le même temps Pwyll profitait d'un terrain relativement favorable, mais l'escalade était un peu moins aisée que prévue. Le plus efficace était encore de passer par l'intérieur des maisons, les étages, les galeries couvertes. Les toits étaient en chaume et assez pentus.

Spoiler () :

Parce que sinon le seuil de difficulté est trop élevé ^^ Il ne peut pas être juste "Compliqué (14)"

Concernant la fatalité des mauvais jets, je précise que si tu cours toujours c'est que tu as eu beaucoup, beaucoup de très bons jets -- notamment de chance.

Accédant enfin au toit, Pwyll se tient autant que possible à distance des bords pour ne pas être trop repérable. Son poids était cependant tel que son passage ne pouvait être confondu avec celui d'un chat, d'autant qu'il allait vite et qu'il était délicat de mesurer le placement de ses pas dans ces conditions. Néanmoins, le chaume -- ou en l'espèce les roseaux -- amortissaient le bruit qu'il aurait pu faire en filant sur des tuiles.


Passé le premier temps d'adaptation et d'orientation, Pwyll constata qu'il devait franchir dans les 50m en sautant de maison en maison, en sautant de manière sélective par dessus les ruelles pour ne pas risquer une chute de 6m sur un sol dur. L'exercice n'était pas aisé, mais il s'en sortait remarquablement bien.

En revanche, rester invisible de toit en toit, alors que la population -- soldats et civils -- était sur le qui vive, tous les yeux cherchant ce qui se passait. Beaucoup restaient juste où ils étaient, ou bien étaient aux fenêtres et aux portes à se rassembler depuis quelques minutes avec leurs voisins et familles, à se demander ce qui arrivait et se demander s'il fallait s'armer aussi. D'autres pris dans la passion du moment se joignaient aux gardes ou formaient des patrouilles improvisées.

Alors que Pwyll arrivait en vue du bas de la bourgade, il entendit "Là !" et cet appel ne tarda pas à mobiliser alentours. Pwyll devait faire vite pour partir, car les flèches ne tarderaient pas à fuser.

[Pwyll]

Spoiler () :

Sur la base du dessin fourni par Iris

Pwyll était arrivé sur le toit du dernier bâtiment avant le talus et les épieux extérieurs de l'enceinte de Losgadh. Il se laissa glisser le long du toit de chaume pour se réceptionner au niveau du hourd qui courait à mi-hauteur du mur extérieur du bâtiment. Le grand balèze devait absolument passer le talus et poursuivre sa course de l'autre côté pour être protégé des tirs.

Il fonçait donc pour atteindre cet objectif. S'il n'y avait pas de trouée visible pour contourner le talus, il prendrait une impulsion, sauterait pour saisir le sommet et passerait cet obstacle pour le mettre au plus vite entre les archers et lui.

S'il y parvenait, il longerait le talus sur son extérieur (entre le talus et les épieux, s'il y avait assez de place) en essayant de repérer une végétation assez touffue dans ce que proposait le marais et ses îlots pour qu'il commence à y perdre ses poursuivants, faute de quoi il devrait directement plonger à l'eau et commencer par de la nage sous-marine.