[OdE Chap.7-11] La part de la veuve

[Madennig]

Entendant le bruit dans la rue, Madenig interrogea l'Osfer du regard, ainsi que Pwyll. Il suffirait d'un ordre pour qu'elle allât voir ce qu'il se passait dehors.

[Pwyll]

Des clients de l'auberge faisaient-ils mine de sortir ? Si c'était le cas, Pwyll se lèverait tranquillement pour jouer les badauds parmi d'autres. Dans la cas contraire, il resterait assis pour ne pas attirer l'attention sur leur tablée.

Même si les histoires hilderines étaient en veilleuse pour ce voyage, Pwyll rendit son regard à Madenig et accompagna celui vers Jazkez...

[Iris]

Les clients étaient partagés. Certains tendaient un peu le cou, mais dans l'ensemble l'attitude dominante semblait consister à ne pas se mêler de l'affaire.

[Pwyll]

La patience et les bonnes résolutions de Pwyll durèrent quand même bien dix longs battements de cœur.

Puis il se dirigea vers l'extérieur.

[Casaïr]

Aeldred avait lui aussi entendu la bagarre et avait décidé de ne pas s'en mêler, ce n'était pas son rôle d'une part et il n'était pas à Terfynisel d'autre part. Cependant son ami avait manifestement décidé que ces mêmes points ne le concernait pas et s'était levé pour voir ce qui se passait.

Le clerc soupira mais recula légèrement sa chaise malgré tout. Il ne voulait pas retrouver mêlé à une bagarre mais était malgré tout prêt à venir en aide à Pwyll.

Spoiler () :

En gros je ne bouge pas mais prêt à intervenir si Pwyll est dans le caca.

[Amnèsya]

Ethel n'était pas pour laisser les choses se passer sans agir. Mais, elle se doutait que s'il y avait du grabuge, ce n'était pas elle qui allait pouvoir faire quelque chose.

Pwyll s'était levé et se diriger visiblement aux nouvelles. Elle resta au aguets, guettant visiblement le moyen de faire tomber la pression sans se mettre elle, ou ses compagnons de route dans de beau draps.

[Caeso Senjak Khan]

Jazkez suspendit quelques instants sa chope a hauteur de son visage lorsqu'il entendit le bruit a l’extérieur, puis le porta finalement à ses lèvres. Il croisa le regard de Madennig puis de Pwyll et leur fit successivement un petit non et un petit oui de la tête. Pwyll se leva et se dirigea vers l’extérieur. Il posa sa boisson sur la table devant lui et s'adressa à son Osfei sans la regarder.

-Pwyll nous dira si cela doit nous concerner d'une façon ou d'une autre. A force de finir les verres des autres tu dois plutôt avoir envie de visiter les latrines. Vas y et garde un oeil sur Blodwenn au cas ou il s'agirait d'une diversion.

Le chevalier hilderin reporta son attention sur Oanell, Aeldred et Ethel.

-Bon ! Ou en étions nous ? Ah oui ! Je me demandais en me rendant compte subitement que vous vous étiez jointe à nous. Des affaires à Llewellen ? demanda t'il à Ethel, l'air curieux.

[Amnèsya]

Toujours aussi bizarre ce Jazkez... M'avait-il apostrophé pour éviter que je m'en mêle... En tous cas, je le trouvais toujours aussi serin... fidèle à lui même... Était-ce cette impression que je dégageais lorsque je m'absentais perdue dans mes pensées...

Avenante et répondant à son air curieux,

"...Désolée, je suis plutôt de nature contemplative et peu bavarde... Il est facile de m'oublier et je ne suis pas forcément une compagnie de voyage agréable.

Non je n'ai pas vraiment d'affaire en cours qui m'appele à LLewelen.


En fait, j'ai été invitée par Aeldred à faire un bout de route avec vous. Je n'avais plus rien à faire à Louarn...
Initialement, j'avais prévue de retourner faire un coucou à ma ville natale... mais a force de vous entendre parler de trésors maudit et de bizarrerie, j'ai fini par me dire qu'il faudrait quand même vérifier que rien de plus grave que la fièvre de l'or n'hante ses marais..."

Comme je ne savais pas trop comment aborder la chose, je préfèrais terre que c'était la demande de Mad qui avait fini de me convaincre... Un dernier et ultime détour avant la grande épreuve...

Vous êtes sûr que ca ira pour Pwyll ?" un peu inquiète quand même

[Madennig]

En voyant Pwyll rester calme, elle s'était un peu inquiétée, l'imaginant malade ou pire, déprimé... En le voyant se lever, elle eut un soubresaut instinctif comme pour se lever et l'accompagner, mais se retint, attendant l'aval de son Osfer.
Finalement, ce n'est pas vers l'extérieur que Jazkez l'envoie. Mais ça fera bien l'affaire ! Ne sait-on jamais de quoi sont faites les latrines d'un potentiel ancien repaire de brigands des marais...
Elle plissa quand même les yeux, quand il lui parla de finir les fonds de verres... Elle avait du contrecarrer ses plans de voir Aeldred encore une fois tout joyeux.

Alors qu'elle se leva, elle regarda Aeldred avec un sourire rassurant. Elle se dit qu'ils auraient tout le loisir de lui payer quelques verres quand ils seront de retour à Terfynisel.

Enfin, elle suivit Blodwen, pour s'assurer que tout allait pour le mieux dans le plus odorant des mondes.

[Iris]

Blodwen et Oanell

Ce qui faisait office de latrines était une chaise percée à l'extérieur. On y accédait via une porte de côté donnant sur une basse cour et un jardinet qui alimentait la cuisine en herbes et aromates. Les toilettes donc étaient une construction en bois, sans porte ; le mur ne descendait d'ailleurs pas jusqu'au sol et on voyait les pieds de ceux qui s'y trouvaient. Il y avait à l'entrée un sceau avec un bâtonnet muni d'une sorte d'éponge humide. Pour les personnes tatillonnes sur l'hygiène, il était possible de puiser de l'eau à l'aide d'une louche dans une grande jarre qui était remplie par l'eau de pluie de l'auberge. Certains utilisaient gant de toilette et savon (à humidifier avant et nettoyer ensuite), d'autres se rabattaient sur "l'essuie-cul " (appelé vulgairement de la sorte dans bien des localités), quelques uns se passaient des deux et estimaient leur postérieur être assez propre.

Pwyll

Il fallut un peu de temps au colosse pour se faufiler convenablement, se poster, et saisir le fond de la querelle. Peut-être l'accent du coin fut-il une cause de difficulté à comprendre ce qui était en jeu ? En tous cas, les deux femmes en vinrent aux mains avant qu'il n'eut fini d'évaluer la situation.

Il y avait du monde, des encouragements pour les deux protagonistes. C'était une bagarre du genre teigneux, mais fallait-il la prendre réellement au sérieux ?