[OdE - Chap.2.1] La dernière limite

[NailsEater]

Oh ! Vous céder donc la place à votre Osfer. C’est généreux de votre part ! se moqua-t-elle.

Puis de poursuivre:
Cela dit, n’oublions pas que je suis censé gérer la réception. Tant que Maelor est le conseiller du seigneur des lieux, il vaut mieux que je ne perde pas trop ma tâche de vue, s’excusa-t-elle amenant le chevalier sur le chemin du retour à la salle de réception.
Combien de temps rester vous de par chez nous ? J’ose espérer que nous aurons quelques moments pour se voir à nouveau durant votre séjour.

[Iris]

Drewall eut un léger soupir de dépit : "Nous nous reverrons peut-être en fin de soirée." glissa-t-il malgré tout, gardant espoir

Il ne répondit pas quant à la durée de son séjour, et peut-être ne la connaissait-il pas précisément.


La scène fut surtout l'occasion pour le duo (couple ?) de reprendre le couloir à rebours en direction de la salle du Trône et donc... d'aller vers Aeldred ! Il allait être découvert (ou devrait faire montre d'une formidable à la discrétion)

[Casaïr]

Le chevalier s'était avancé mais Oanell l'avait gentiment repoussé, ce qui, du point de vue du chasseur, était plutôt un bon point.

Par contre, les voir revenir doucement vers lui faillit lui faire faire un arrêt cardiaque ! Non-non-non-non-non !!!! Il faut que je parte d'ici le plus vite possible ! Ou que je trouve une cachette !

Heureusement pour lui, Ils avaient décidé de prendre leur temps pour revenir vers la salle de réception, ce qui lui laissait le temps de se hâter dans la même direction. C'est donc en marchant le plus silencieusement possible (du moins c'est ce qu'il espérait !) mais surtout le plus vite qu'il pouvait qu'il s'en retourna prendre sa place, tournant la tête de-ci de-là en cherchant une porte ouverte lui permettant de se cacher rapidement. Sinon, et bien il continuerait à marcher comme s'il avait le feu aux trousses jusqu'à retourner à son point de départ.

[Iris]

Discrétion d'Aeldred : 3+D10(8) = 11 + camouflage

Perception Hilderin : 6+D10(9) = 15

Perception Oanell : 7 +D10(5) = 12

Aeldred crut qu'il s'en sortait à peu près bien quand il entendit : "Qui va là ? "

[Casaïr]

Bon, apparemment, la discrétion n'était toujours pas son point fort, aussi essaya-t-il d'estimer la distance qui les séparait tout en continuant d'avancer. Ils l'avaient entendu mais en général, on s'arrête soi-même pour tenter d'écouter les bruits, réaction normale, du moins l'espérait-il.

Jusqu'où peut-on forcer la chance ? Il décida de tenter le coup en ralentissant le pas au prochain tournant, se forçant ainsi à reprendre une démarche un peu plus normale (et aussi plus discrète !) et en ignorant le fait qu'il avait été repéré il n'y a pas une minute. Il s'en remettait à la chance ce qui, de son point de vue, était carrément suicidaire. Mais c'était ça ou devoir chercher une explication qui ne viendrait jamais.

[Iris]

Je viens de tirer 10... sur deux dés... pour Aeldred et Drewal... et 6 pour Oanell soit :

13+camouflage
16
13

L'Osfei était un guerrier, il n'était pas du genre à ne pas réagir en cas de menace. Il approchait plus vite qu'Aeldred ne marchait et portait la main à la poignée de son épée : "Je vous ai entendu... et maintenant je vous vois."

[Casaïr]

Et m... Réfléchissant aussi rapidement qu'il se tourna lentement, paumes levées (le son soyeux d'une lame que l'on sort de son fourreau ne trompe guère), il dit simplement :

"Pitié, messire, je ne fais rien de mal ! Je marchais juste dans les couloirs pour me... Tiens, Oanell ? Fit-il le plus innocemment du monde. Je te croyais dans la salle du trône avec les autres invités..."

Devinant que cela ne suffirait sans doute pas à convaincre le hilderin, il poursuivit.

"J'ai été convoqué par Blo... Dame Blodwen, mais elle est encore occupée en ce moment. Alors, plutôt que de supporter les regards des autres, j'ai préféré me promener pour me détendre. Je suis navré de vous avoir effrayé, messire."

Devoir dire "Dame" en parlant de son amie, même si c'était bien là son nouveau titre, lui faisait un peu de mal. C'est comme ça que je vais devoir l'appeler maintenant ?... Il avait fini sa tirade en baissant les yeux, moins pour porter du respect au chevalier que pour cacher la détresse qui le prenait soudain.

[Iris]

Le hilderin se détendit : "Ah oui, je te remets ! C'est toi qui a fait cet esclandre au cimetière !... avec une déclaration d'amour vers la fin, je me souviens maintenant."

Et sarcastique : "Tu ne serais pas du genre abruti jaloux des fois ?"

Il jeta un regard en coin à Oanell, mais dans la profonde pénombre, difficile de bien discerner les expressions :

" Pas sûre que la dame de tes pensées pense vraiment à toi si tu veux mon avis." fit-il avec un ton entendu

[Casaïr]

Aeldred tiqua et releva la tête vers le hilderin, avec un sourire triste.

"Si vous restez ici suffisamment longtemps, vous entendrez sur mon compte des choses bien pires que ce que vous insinuez, toutefois la jalousie ne fait pas partie de mes travers. Quant à savoir ce que pense ou non Oanell..."

Il se retourna pour s'en aller.

"Si vous voulez bien m'excuser."Avant d'ajouter : "Je finirai là-dessus : Tant qu'Oanell est heureuse, cela me convient. Au revoir."

[Iris]

Drewall n'étant pas homme à frapper quelqu'un à terre :

" Hé, canard boiteux, c'est pas comme ça que t'arrivera à quoi que ce soit dans la vie. Si tu fais des grandes déclarations ridicules dans un moment solennel, faudrait peut-être un peu assumer derrière et pas filer la queue entre les pattes dès que quelqu'un te souffle un peu dans les bronches !"

" Aucune femme n'aime les lavettes." ajouta-t-il comme une vérité profonde