[OdE Chap.7-5] La part de la veuve

[Caeso Senjak Khan]

Le regard en coin du demorthèn semblait viser un certain osfer hilderin

L'Osfer hilderin esquissa un petit sourire.

-Votre sagesse vous a permis d'atteindre un age vénérable Galenor, peut-être ne faut-il voir dans le comportement de certains qu'un peu de fougue et d'erreurs de jeunesse. Rien que le temps passé ne saurait corriger.

Il se redressa et adopta une posture plus conventionnelle.

-Dame Blodwen à l'humilité de minimiser les conséquences de ces combats. Les derniers membres du roseau de fer semblaient s'être regroupé pour une dernière action commune et bénéficiait de l'aide de personnes extérieurs que nous avons démasqué également. Nous avons porté un coup décisif à toute velléité de reconstitution d'une bande de roseau de fer dans la région et je peux vous assurer que le message est clairement passé. Dame Maela Mac Loarans, j'ignorais cette triste nouvelle concernant votre père mais sachez qu'il s'est battu pour ce a quoi nous sommes arrivés aujourd'hui. Je pense que s'il était parmi nous ce soir il serait fier du travail accompli ainsi que de savoir son domaine et donc sa fille à l'abri de ces brigands.

Jazkez se retourna vers Arthus de Séol.

-Cette victoire nous la devons également aux ronces de Terfynysel qui nous ont permis de finir ce que nous avions commencé et dont la dureté du combat en rendait encore l'issue incertaine jusqu’à leur intervention. C'est d'ailleurs suite à cette nuit ou Madennig à fait preuve d'un courage et d'une ténacité telle que j'ai pris la décision d'en faire mon Osfei. sachez Arthus que je suis lucide sur les différents qui peuvent exister entre nos deux ordres mais je sais reconnaitre et apprécier un combattant à sa juste valeur.

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-Ce que vous décrivez en parlant des Tsioghair me rappelle cette expérience dont nous avons été témoin il y a de cela quelques semaines. Alors que nous nous rendions avec la Demorthen Ultana sur un sanctuaire de sa connaissance y neutraliser les effets néfastes d'un objet de l'avant, c'était comme si toute la nature environnante s'était illuminée et avait imprégné nos corps et nos esprits. Pendant un moment dont je ne saurais dire la durée, je me sentis à la fois serein et en paix, comme si tout mon corps vibrait à l'unisson de la faune et de la flore environnante. c'était... je ne crois pas qu'il y ait de mots clairs pour décrire ce que j'ai vécu.

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Le chevalier hilderin se comporta pour la suite du diner d'une humeur plutôt badine et enjouée.

[Iris]

Arthus de Seol hocha la tête gravement : "Nous ne subissons plus guère que les derniers soubresauts de cette terrible époque. Dire qu'il n'y a presque six ans, Llewellen était frappé par la famine..."

" Aujourd'hui Salann Tir est bien plus paisible, mais la paix n'est jamais gagnée..."

" La paix n'est jamais gagnée." répéta Maela avec un air un peu absent.

Des serviteurs apportèrent enfin sur de grands plateaux des galettes au beurre, au miel et à la poudre de noix. C'était un dessert qu'on ne dégustait pas fréquemment car chacun de ses ingrédients était de valeur. On apporta pour accompagner un hydromel liquoreux.

Quand tout le monde fut servi, Maela se leva : "Buvons à la paix. Rien n'est plus précieux."

Galenor et Arthus se levèrent à sa suite.

" A la paix !" conclut-elle en levant haut sa coupe.

Chacun put avoir une jolie galette... sauf les absents... les galettes restèrent sur les plateaux... Il y eut une hésitation... mais les deux étaient absents... et n'avaient pas vraiment été excusés... Au final, Arthus de Seol trancha -- littéralement -- et les coupa chacune en quatre, de sorte que le surplus puisse être distribué aux présents.

[Casaïr]

Aeldred trinqua comme les autres mais ne but qu'un peu de son verre, souhaitant montrer qu'il n'était pas ingrat tout en se freinant lui-même. Il n'avait jamais bu autant d'alcool en une seule soirée et avait peur de finir un peu pompette. Quand les galettes furent partagées, il grimaça intérieurement : l'ordre de Jazkez privait Pwyll et Madenig d'un bon dessert -la jeune femme d'un repas tout court-, et il n'était pas bien certain de pouvoir emporter un morceau sans que cela soit forcément très bien vu.

N'ayant pas l'habitude de manger autant, son estomac fut vite rempli, il mangea donc un morceau de sa part pour faire honneur à la tablée avant de s'arrêter, calé pour la soirée.

[Madennig]

C'était donc à cet instant de pur bonheur pour les convives que Madenig arriva, joviale, le regard franc. Elle s'approcha d'un pas sûr vers la table.
Elle se courba pour saluer les personnes qu'elle n'avait pas encore rencontré, et se présenta comme étant l'osfei Madenig.

"..Pardonnez mon retard, le devoir m'a retenue, mais je suis ravie de pouvoir vous rejoindre tout de même..."

Son regard embrassa la table, ne comportant plus que des galettes, dont certaines déjà bien entamées.

"...Pour... le dessert."

Ravie, elle s’essaya aussitôt à coté de Jazkez puisque l'assiette y était encore propre. Puis, elle loucha frénétiquement sur les galettes, se demandant intérieurement comment ça se passait dans les châteaux pour avoir droit au dessert sans avoir mangé sa viande et ses légumes avant.
Elle attendait que la conversation reprenne, et que l'attention se détourne d'elle, pour chuchoter un SOS à son voisin de table.

[Iris]

" Je croyais que vos gens ne participaient pas au repas parce qu'ils étaient trop blessés ?" s'étonna Maela Mac Loarans.

... et Blodwen eut beaucoup de mal à trouver une explication... ayant déjà inventé la précédente...

[Casaïr]

Aeldred vit arriver Madenig et s'il était content de la voir, l'incompréhension de leur hôtesse lui rappela soudain qu'il y avait certaines règles à respecter.

"Je suis désolé ma Dame, dit-il aussitôt, revoir Ethel était si inattendu que j'en ai oublié de voir avec les serviteurs s'il était possible d'apporter une petite collation dans leur chambre. Désolé Madenig, dit-il à la jeune femme, tu t'es déplacée par ma faute."

Aeldred était un piètre menteur mais il espérait tout de même que celui-ci passerait.

[Iris]

Spoiler () :

Mensonge improvisé d'Aeldred :

Relation 3+Créativité 1 +d10(9) = 13

Arthus de Seol se mit à tousser, ce qui attira l'attention vers lui. Il but un peu avec un grimace, et répondit :

" Les galettes à la nuit tombée ce n'est pas bon pour les blessés. Foi de soldat, il vaudrait mieux demander un bouillon en cuisine."

Maela, avec une expression assez étonnée, ne put qu'acquiescer : " Allez vous coucher, je vais vous faire apporter une collation."

[Madennig]

Madenig allait certainement rassurer avec un sourire la Dame du château, mais tout s’enchaîna bien vite. Elle eut du mal à cacher son désappointement. Cependant, elle se leva et salua la Dame respectueusement. Son sourire devint plus poli que sincère.

"Merci beaucoup, Dame Mac Loarans. Je vous souhaite à tous une paisible nuit."

Enfin Madenig se retira pour rejoindre la porte de la chambre de Blodwen et tenir compagnie à Pwyll.

[Casaïr]

Aeldred regarda partir Madenig avec un sourire contrit. Manifestement sa tentative pour l'excuser n'avait pas vraiment fonctionné. Le repas se terminait et Il était tard pour relancer une conversation quelle qu'elle puisse être, aussi termina-t-il son verre.

Après ça, j'oublierais peut-être que quand je parle, ça n'arrange pas les choses.

[Iris]

Maela Mac Loarans donna les instructions promises, à savoir un bouillon pour la jeune femme, à amener dans sa chambre.

" Si vos gens sont blessés, prenez le temps de rester demain à Louarn. Il y a deux à trois jours de route jusqu'à Llewellen."

Selon le rythme de l'avancée, et des blessés pouvaient difficilement endurer le rythme de valides.