Fortuna Imperatrix Mundi

Les cavaliers avaient rejoint un hameau pour y demander de l'aide. La perspective d'aller dans la forêt en quête de personnes attaquées par des feondas ne suscitaient pas l'enthousiasme et les gens envoyèrent un messager chercher des renforts.




Le temps que tout cela se passait, il avait commencé à pleuvoir et un groupe de piétons comprenant une femme aux vêtements lacérés et à la figure pâle se fit remarquer.




Toute la délégation de Terfynisel se retrouvait dans la taverne d'un hameau dépendant de Llewelen, à proximité de la Forêt des Soupir. La capitale n'était plus très loin, derrière une petite colline semblait-il. Blodwen demanda qu'on mit à disposition une grande chambre, mais il n'y en avait pas, et de toute façon, ce qui s'en rapprochait le plus était poussiéreux. Elle finit par se résigner à s'occuper des blessures des membres du groupe dans une pièce à tout faire, au sol battu, une table sur tréteau pour allonger Madennig, avec la porte ouverte pour avoir assez de lumière -- du moins si les habitants et leurs enfants, inévitablement curieux, ne faisaient pas trop d'ombre. Au temps pour l'intimité des discussions -- et de la poitrine de l'osfei.

Blodwen ne voulait plus tarder, et obtint que les renforts -- une manicle de cavaliers hilderins -- les escorteraient vers Llewelen. Madennig serait tirée sur un charriot, ce qui faisait d'elle la seule personne -- avec ses éventuels aide-soignants -- à ne pas subir la pluie légère mais tenace.
Ce fut sous un ciel nuageux et bas qui voilait l'horizon qu'ils arrivèrent en vue de Llewellen. Un petit port encaissé dans une anse, et un vieux château en haut de la falaise, dominant le paysage. Le groupe fit route vers le château. Il était d'assez belle taille, une véritable forteresse -- à se demander comment Jerryl des Marais avait réussi à y pénétrer de force ! La route était assez pénible, et la brume sur la mer, les tonalité gris conférait une sensation de profonde mélancolie.

Les voyageurs passèrent à côté d'une prairie étrange, parsemée de buttes couvertes de fleurs blanches. Cela ne pouvait être naturel, et il leur fallut quelques instant pour comprendre qu'il s'agissait là d'un pré des morts, qui s'étendaient sur la colline, jusqu'à la falaise, et que l'on pouvait sans cesse voir depuis le château.





Un cavalier de l'escorte était parti en avant pour annoncer la venue des Mac Terfynisel -- et signaler qu'ils avaient souffert de quelques incidents dans la Forêt des Soupirs. Il y eu donc pour accueillir les nouveaux arrivants tout ce que le château comptait de notables : la famille du duc, ses officiers, les clercs, et la délégation Mac Elowan, arrivée la veille peut-être, et surtout, sèche et présentable.

Le vieux duc et sa belle -- jeune -- épouse se montrèrent courtois et hospitaliers, ne prolongeant pas les formalités, et invitant les arrivants à s'installer dans les appartements qui avaient été préparés pour eux.

Les membres du groupe furent sommairement présentés : Blodwen, seigneuresse ; Oannel, barde ; Osfer Jazkez ; Osfei Madennig ; Ethel Mac Kell, eisdeach de la maison Kell ; Pwyll, auxiliaire et chasseur de feondas ; Aeldred clerc ; Kiddle apprenti palefrenier.

Fourbus, malmenés, et projetés dans un nouveau monde, ils avaient suivi les serviteurs sans faire d'histoire. Il y avait un petit salon muni d'une cheminé à proximité des appartements qu'ils occupaient. Il faudrait comme toujours partager des chambres, mais la répartition n'était pas encore faite. La délégation de Terfynisel se contentait pour le moment de s'effondrer devant le feu de cheminée.

C'était la fin d'après-midi, et il faisait déjà sombre dehors.

Jazkez avait chevauché sans bruit jusqu’à la lisière de la foret des soupirs. Il avait juste rompu son silence pour répondre à la question d'Oanell.

-Ce que je ressens quand je combat ?

Il réfléchit un instant.

-De l'amusement je crois. C'est comme un jeu ou je suis toujours sûr de gagner à la fin, car si je perds... Et bien je ne serai plus là pour le constater !

Leur halte à proximité de la forêt lui avait semblé une éternité jusqu’à ce que finalement leurs compagnons finissent par pousser la porte de la taverne où ils s'étaient réunis. Ils étaient là tous les quatre, mais Madennig avait l'air mal en point. Il jeta un regard appuyé et interrogateur à l'attention de Pwyll et d'Aeldred mais ne dit rien.

...

Il observait l’âtre du foyer dans le salon du château de Llewellen. Les flammes dansaient et crépitaient tout en irradiant leur chaleur agréable. Il avait pris le temps de nettoyer ses affaires avant de passer au salon pour paraître présentable. Le terrain de jeu venait de changer. Mais les épreuves n'en seraient pas moindre.

Rejoindre les cavaliers jusqu'au hameau s'était avéré pénible comme prévu, et les trois hommes furent souvent sollicités quand les forces de la jeune femme l'abandonnaient. Elle s'était laissée volontiers soigner par Blodwen, littéralement épuisée, et ce fut à peine si elle vit les badauds curieux qui les entouraient. Une fois installée dans la charrette, elle s'abandonna dans un demi-sommeil sur fond douloureux, et ne put voir cette prairie de fleurs blanches aux abords de Llewellen. Elle ne put non plus admirer la ville, son port, et le château. Elle ne refit surface qu'au moment de saluer leurs hôtes et leurs adversaires, dissimulant au mieux dans son manteau les déchirures de son armure, et dans sa capuche, ses lèvres pincées par la douleur.

Son armure lacérée méritait de rejoindre le feu de cheminée. Tout comme sa tunique. Aussi, quand elles furent dans l'intimité d'une des chambres choisie au hasard, elle demanda de l'aide auprès de Oanell et Ethel pour retirer tout ce qui faisait d'elle une guerrière. Elle passa par dessus les bandages la robe longue en lin rouge que Clervie, sa Damàthair, lui avait donné il y a longtemps. Elle ne sentait pas vraiment en état de se battre ce soir, de toutes façons, les idées embrouillées par la fatigue et la souffrance.

Elle rejoignit la délégation dans le salon, les bleus et les égratignures teintaient la peau encore visible. Elle marcha jusqu'à la cheminée pour se réchauffer.

La pluie.

Quelque part, elle était l'écho des pensées d'Aeldred, quand bien même il faisait des efforts pour ne plus être aussi fataliste qu'avant. Ils avaient rapidement rattrapé Blodwen et les autres, dans un petit village à la sortie de la Forêt des Soupirs et dont Aeldred n'avait pas retenu le nom. Depuis que la seigneuresse avait pris en charge Madenig pour la soigner, il s'était mis à l'écart. Des autres pas tellement, de l'osfei un peu plus. L'attaque qu'elle avait subit près de la vieille angarde l'avait bouleversé, bien plus qu'il ne voulait l'admettre, cependant elle avait été on ne peut plus claire : elle voulait qu'ils soient amis et rien de plus. Il devait donc... Que devait-il faire en vérité ?

la délégation qu'ils formaient avait rejoint Llewellen et son château, accompagnée par la pluie toujours vivace et d'une escorte hilderine dont le clerc se tenait éloigné de peur qu'ils soient tous comme Jazkez. Il marchait derrière le chariot transportant la rouquine bien trop téméraire, réfléchissant toujours à comment rester à ses côtés sans risquer de déraper à tout moment. Un jour il avait entendu (il ne savait plus où ni qui) qu'un homme et une femme ne pouvaient pas devenir amis. Quelque part, il était bien placé pour savoir que c'était possible. Toutefois le fait d'avoir (et d'avoir eu) des sentiments amoureux pour deux d'entre elles changait quelque peu la donne et s'il avait réussi à dépasser cela avec Oanell (de manière un peu trop "radicale"), il n'en était encore qu'aux débuts de ses réflexions avec Madenig.

Puis ils arrivèrent au château, trempés, dépenaillés, guère présentables tous autant qu'ils étaient. Heureusement, le duc et sa femme les saluèrent sans tenir compte (en apparence tout du moins) de l'allure piteuse de la délégation de Terfynisel. On les conduisit à leurs chambres après leur avoir présenté le salon où ils pourraient se réunir s'ils en avaient l'envie. Toujours d'humeur étrange, Aeldred avait prit soin de se changer avant de s'y rendre et de retrouver le reste de ses compagnons. Il y retrouva Blodwen, Jazkez et Madenig. Il bloqua quelques secondes en la voyant dans sa robe, c'était la première fois qu'elle en arborait une, peut-être la dernière, et il eut soudain du mal à avaler sa salive. Bien sûr, aussi jolie soit-elle elle ne pouvait dissimuler les éraflures sur son visage ni dissimuler le fait qu'elle respirait plus difficilement qu'à l'accoutumée mais... Il parvint néanmoins, non sans effort, à détacher son regard de la jeune femme avant de s'installer au plus près du feu. La chaleur des flammes lui faisait du bien tout comme leur danse dans l'âtre.

Il savait néanmoins qu'elles ne lui apporteraient aucune réponse.

Il avait mangé son panier repas en quelque bouchées alors que Blodwen faisait de son mieux avec Madenig. Son amour propre n'avait aucun mal à admettre la supériorité évidente de Blodwen en termes d'art de la guérison. Il avait suivi du regard chacun de ses gestes, même si certains regards semblaient lui dire qu'il était inconvenant de manger en observant une femme à demi nue se faire soigner, il n'en avait cure.

L'arrivée à Llewellen le marqua d'autant plus qu'il n'avait jamais vu la mer encore ! C'était... incroyable. La mélancolie du lieu était frappante et, de toute évidence, Aeldred avait été frappé. Faut dire que le liseur des bois et éleveur de poules et autres objets maudits était une cible de choix pour ce genre de sentiment.

Il s'approcha en douce du Clerc près des flammes, quand ils furent tous réunis et au sec et lui glissa à l'oreille :

"Arrête de ruminer, y va t'pousser des cornes."

Comme tout le monde était plus ou moins épuisé et que certains affichaient des mines assez longues pour s'en servir de tapisserie, il prit la parole. Après tout, ils venaient de survivre à des feondas...

"Si ma décision d'aller tenter de détruire ces antennes pas naturelles a pu sembler mal avisée, je... peux comprendre et j'suis désolé que Madenig ait été blessée, pour sûr. Pourtant, faut reconnaître qu'elle m'a suivi de son plein gré et qu'elle a transpercé un feond de part en part avant de récolter tout ce qui a suivi. Jamais un choix facile, mais c'est juste qu'il me semble important de ne pas fermer les yeux et toujours se dire que quelqu'un d'autre fera le nécessaire. Si personne n'y voit d'inconvénient, j'essaierai d'y retourner avec des volontaires, tout dépend de la durée du procès ici."

Visiblement, le reste de ses compagnons n'étaient pas d'humeur à parler, aussi s'adapta elle à l'ambiance morose et silencieuse jusqu'à l'auberge. Elle avait eut en tête la réponse de Jazkez pour l'occuper sur le trajet. Du plaisir ... à se battre. Décidément, ça lui passait un peu au-dessus. Quand ils virent enfin les autres arrivés, l'humeur de s'améliora pas. Mad était en mauvais état et Pwyll et Aeldred faisait peine à voir. Oanell attendit le verdict de Blodwen et fit de son mieux pour aider la hilderine.

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Quand ils arrivèrent chez le Duc, malgré l'état piteux du groupe, Oanell essaya de faire bonne figure le temps des formalités. Elle accompagna ensuite Mad et Ethel dans une chambre pour aider la soldat à retirer son armure et passer la robe qu'elle avait choisi et qui lui allait magnifiquement bien. Elle lui offrit son bras pour la mener au petit salon et l'accompagna jusqu'à l'âtre avant de s'installer à son tour un peu plus loin du feu. Le silence encore. La barde détestait ça. Certaines personnes se sentait bien dans le calme et quand ils n'avaient pas à parler. Pour Oanell, ce mustime se révélait source de malaise et d'embarras. Dans sa tête, elle tournait e retournait se qu'elle pourrait dire pour détendre l'atmosphère, obtenir une conversation, quelque chose d'autre que cet arrêt.

Elle se mordillait l'interrieur de la lèvre, défaisant les barettes et lacets qui tenaient ses cheveux. Commençant à les peigner avec ses doigts pour se sentir occupée, elle observait chacun de ses compagnons un à un, cherchant lequel serait le plus amène de lui répondre.

Quand Pwyll prit la parole, elle lui lançat un regard d'espoir avant d'entendre ses paroles qui lui firent écarquiller les yeux. Certes, il avait prit la parole ... mais elle n'était pas sure que ... Finalement, elle se décida à ne rien dire de ce qui lui passait la tête. Ce n'était pas à elle de répondre à Pwyll. Aussi continuat-elle de se peigner les cheveux, reprennat son observation des autres, plus tendue encore que l'instant d'avant. Puis n'y tenant quand mêm plus, elle essaya de détourner un peu l'attention ... on va pas se morfondre toute la soirée ...

Chacun a fait ce qui lui semblait le mieu à faire je suis sure. Pas la peine de ressasser tout ça maintenant.

Pour parler un peu de ce qui nous amène ici, le Duc et la duchesse ont l'air de personne sympathique. Je pense qu'ils seront comprendre que la situation est simple au moins autant que sa solution. D'ailleurs, il serait bien de profiter d'être dans un lieu aussi grand pour en apprendre plus. je pense notamment à toi Aeldred, il y a des clercs ici qui doivent pouvoir t'éclairer sur ta fonction. C'est une occasion en or. D'ailleurs, je n'ai pas vu de Demorthen sur place, Pwyll. Peut être pourrait on essayer de savoir si il y en a un dans les environs. Ce serait dommage de passer à côté.

Puisque j'en suis à lister, Jazkez penses-tu passer un peu de temps avec la déléguation hilderine de Llewellen ? Afin que je sâche un peu comment nous organiser pour les jours à venir.

Même si Oanell ne s'adressait pas vraiment à elle, elle ne trouvait que maintenant l'énergie pour répondre.

"Je vous dois, à tous, une fière chandelle... " dit-elle sans pouvoir parler très fort.

Cette fois, elle semblait inclure tout le groupe, à qui elle sourit faiblement pour leur transmettre toute sa reconnaissance. A leur manière, ils avaient tous plus ou moins contribué à son confort de l'instant.
Son regard se fit plus assuré en regardant le colosse.

"Et je confirme, avoir suivi Pwyll, de mon plein gré."

"C'était même, mon devoir, de le faire, au nom de, l'Osfer Jazkez, qui était déjà, blessé et, se devait de protéger, les plus faibles, d'entre nous."

Elle orienta le son de sa voix vers Blodwen qui se reposait dans un des fauteuils.

"Dame Blodwen. Le projet de Pwyll, pourrait vous être favorable, pour ce procès, et faire de Terfynisel, un nom connu de tous, le nom de ceux, qui auront nettoyé, la route des feondas, entre Snaimhantus, et Llewellen."


Puis, se tournant vers la Barde et l'Osfer.

"Malheureusement, je ne pourrais, me battre à nouveau, toute la semaine à venir, j'imagine. Alors je veux bien, vous aider, à des activités calmes, en attendant de me rétablir, et de pouvoir, accompagner Pwyll, pour son expédition. De manière plus pratique, j'aurais besoin de faire réparer mon équipement, il faudra que je me rende en ville."

Cherchant Ethel du regard.

"Nous avions aussi, parlé de faire, une promenade, au bord de la mer... "

Pwyll affichait un léger sourire, témoin de ce qu'on pouvait commencer à percevoir comme une nouvelle forme de sérénité et détermination qu'il n'affichait pas avant le passage au Cinthareïd...

"Je ne voulais pas ressasser, juste ouvrir la parole. Je me doute que Jazkez n'est pas ravi de voir revenir son Osfei toute cabossée. Déjà que neuve, elle avait une forme un peu bizarre..."

Il tira la langue à Madenig avant d'ajouter :

"Cet équipement, faut l'changer presque tout entier m'est avis, pas le réparer. Pour ce qui est de m'accompagner... t'es bien optimiste, on verra déjà si ça peut se faire tout court. Et Oanell, oui c'est sûr, des tas de choses à découvrir ici à Llewellen. Peut-être des gens qui savent des choses anciennes par exemple ? Puis y a la mer ! Vous avez vu ça ! T'avais jamais dit Ethel que c'était aussi... puissant, la mer !"

La force d'Usgardh était grande, en vérité.

Madenig fronca des yeux faussement sévères pour Pwyll. Il semblait que depuis qu'elle s'était fait chahutée par un feond, il y avait comme un concours pour déterminer qui lui ferait le plus mal en tentant de la faire rire, en se moquant d'elle.
D'un autre côté, c'était toujours mieux ça que des chatouilles.
Elle s'assit finalement, à bout de force, avec une éloquente grimace.

Il écouta attentivement Pwyll et répondit d'un hochement de tête. Bien sûr qu'il le comprenait. Lui-même voulait la même chose pour la Forêt Engloutie mais pas à n'importe quel prix.

"La prochaine fois, on fera ça avec méthode", lui dit-il.

Oanell tenta de briser la glace et convint assez facilement qu'il devait apprendre ce qu'était son rôle. Toutefois il n'était pas bien certain qu'il soit pertinent d'aller voir d'autres clercs en leur avouant qu'il était novice dans ce domaine. Sous couvert de vouloir l'aider, ils pouvaient très bien le manipuler ou le faire passer pour un imbécile -et l'un pouvait très bien aller avec l'autre.

"Lorsque nous aurons du temps libre, je compte aller visiter l'abbaye. Je ne demande à personne de m'accompagner, j'imagine que cela ne vous intéresse pas et je ne forcerais personne à venir."

Ce n'étais pas vraiment sociabiliser pour le coup et cela donnait plus l'impression qu'il valait mieux le laisser tranquille mais il laissait une porte ouverte. Certes elle était très peu explicite et Jazkez s'empresserait de la fermer à coup de bottes cependant elle avait le mérite d'exister.

Il faudrait que j'arrive à me détacher de ce qu'il dit, pensa-t-il sans vraiment savoir comment faire. L'osfer savait parfaitement taper là où ça faisait mal et moins Aeldred se défendait, plus il semblait y prendre plaisir. Et ça ne semblait gêner personne maintenant qu'il y pensait. Peut-être que ce qu'il dit a un fond de vérité alors...

Prit d'un frisson malgré la chaleur ronflante de la cheminée qui terminait de le sécher, il se tourna vers Madenig sans toutefois la regarder dans les yeux.

"On... On avait parlé de leçon d'écriture il y a quelques jours et puisque tu ne pourras pas reprendre d'entrainement physique avant quelques jours, je me disais qu'on pourrait trouver à t'occuper autrement. Enfin, ajouta-t-il précipitamment, tu as le droit de refuser, je comprendrais tout à fait ! Je me disais juste que c'était une occasion..."

S'il voulait arrêter de penser à elle, il faisait absolument tout le contraire de ce qui était nécessaire.

Je suis vraiment un idiot.