[OdE Chap.7-48] Les collines - Pwyll
[OdE Chap.7-48] Les collines - Pwyll
Le colosse court, armé de son marteau, à travers les bois, les branchages le giflent, les feuilles se piquent dans ses cheveux. Ses bottes s'enfoncent dans l'humus à chaque enjambée. Il cherche mais ne se souvient plus quoi. Il sait que c'est important, il sait qu'il ne doit jamais arrêter de courir. Il ne s'essouffle pas, malgré son armure pesante, rien ne peut l'arrêter, pas même ce tronc en plein milieu de sa route imaginaire, pas même boue qui voudrait le faire glisser. Il court et court, et entend quelqu'un courir aussi derrière lui, ça a quatre pattes, ça souffle et grogne. Puis une voix, il la reconnait, c'est celle de Mad'.
"Pwyll ! Viens !"
Madennig chevauche le feond qui l'a attaquée. Elle lui sourit, le défit à la course, son armure est en lambeaux mettant à jour ses épaules et d'autres parties de son corps. Ses cheveux sont plus longs, plus bouclés, plus roux, et sa peau clair n'est plus blessée. Elle semble libre, et profondément heureuse.
"Par ici !"
"Pwyll ! Viens !"
Madennig chevauche le feond qui l'a attaquée. Elle lui sourit, le défit à la course, son armure est en lambeaux mettant à jour ses épaules et d'autres parties de son corps. Ses cheveux sont plus longs, plus bouclés, plus roux, et sa peau clair n'est plus blessée. Elle semble libre, et profondément heureuse.
"Par ici !"
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Re: [OdE Chap.7-48] Les collines - Pwyll
Pwyll s'est retourné pour admirer la guerrière dans toute sa splendeur sauvage. Soudain, il se souvient qu'un arbre est sur son chemin, il saute, rebondit sur le tronc puis se retrouve au pied de la tour en ruines.
Mad chevauche toujours la créature, qui a une queue comme celle d'un cheval, tiens, c'est marrant, ils prennent de l'avance !
Il court de plus belle et commence à peine à les rattraper quand il crie :
"Où tu vas, comme ça !"
En attendant sa réponse, il a bien du mal à détourner son regard du roulement de hanches qui accompagne la chevauchée fantastique.
Mad chevauche toujours la créature, qui a une queue comme celle d'un cheval, tiens, c'est marrant, ils prennent de l'avance !
Il court de plus belle et commence à peine à les rattraper quand il crie :
"Où tu vas, comme ça !"
En attendant sa réponse, il a bien du mal à détourner son regard du roulement de hanches qui accompagne la chevauchée fantastique.
Dernière modification par Pwyll le 10 sept. 2018, 10:10, modifié 1 fois.
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !
Re: [OdE Chap.7-48] Les collines - Pwyll
"Chez nous !" répond Madennig, comme une évidence. D'une main, elle tient le pommeau de l'épée qui traverse de part à en part le monstre.
Le feond regarde le rêveur, il semble lui sourire au delà de ses traits monstrueux. Il n'a plus de colère, plus de grognement. Que des galops de plus en plus rapide, au point que la forêt s'étire comme une guimauve vert amande.
Elle élance sa main vers Pwyll et attrape la sienne. La poigne est ferme et tant mieux. La terre se dérobe aussitôt, ne laissant plus que la vision d'une vallée lointaine de 30 mètres sous leurs pieds. S'en suit une vertigineuse sensation de chute... Lente... Et Grisante. Pwyll peut distinguer les strates colorées de roches qui composent la falaise qui surplombe la vallée.
Ils atterrissent aussi doucement que deux plumes, sur une petite étendue d'herbes hautes. Le Feond a disparu. La vallée n'est pas très large, mais on n'en voit ni le début, ni la fin... Une rivière court au milieu d'une végétation abondante où une multitude d'espèces végétales encore jamais vu ont su pousser en harmonie. Des feu follets dansent au dessus de l'eau tourbillonnante, si transparente qu'on y distingue chaque galet, chaque herbe qui recouvre son lit. Des poissons argentés jouent avec des pompons lumineux, sautillant hors de l'eau parfois.
Le chant des oiseaux couvre à peine le clapotis des grains de pierres qui roulent au bord de l'eau.
"Aide-moi à retirer mon armure." demande tout bas Madennig, qui se tient debout à la droite de Pwyll.
Le feond regarde le rêveur, il semble lui sourire au delà de ses traits monstrueux. Il n'a plus de colère, plus de grognement. Que des galops de plus en plus rapide, au point que la forêt s'étire comme une guimauve vert amande.
Elle élance sa main vers Pwyll et attrape la sienne. La poigne est ferme et tant mieux. La terre se dérobe aussitôt, ne laissant plus que la vision d'une vallée lointaine de 30 mètres sous leurs pieds. S'en suit une vertigineuse sensation de chute... Lente... Et Grisante. Pwyll peut distinguer les strates colorées de roches qui composent la falaise qui surplombe la vallée.
Ils atterrissent aussi doucement que deux plumes, sur une petite étendue d'herbes hautes. Le Feond a disparu. La vallée n'est pas très large, mais on n'en voit ni le début, ni la fin... Une rivière court au milieu d'une végétation abondante où une multitude d'espèces végétales encore jamais vu ont su pousser en harmonie. Des feu follets dansent au dessus de l'eau tourbillonnante, si transparente qu'on y distingue chaque galet, chaque herbe qui recouvre son lit. Des poissons argentés jouent avec des pompons lumineux, sautillant hors de l'eau parfois.
Le chant des oiseaux couvre à peine le clapotis des grains de pierres qui roulent au bord de l'eau.
"Aide-moi à retirer mon armure." demande tout bas Madennig, qui se tient debout à la droite de Pwyll.
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Re: [OdE Chap.7-48] Les collines - Pwyll
"Je suis bête, chez nous ici, hé hé, oui ! Je vais commencer par tes chaussures."
Des chaussures qui font des tours et des tours, comme pour emmailloter ses petits pieds. Il se demande pourquoi il s'occupe d'abord des pieds de la Déesse, qui fait ici la pluie et le beau temps. Comment s'appelle-elle déjà ?
Il range les bandelettes sur une étagère posée au creux du vallon, un coussiège trônant tout en haut. Les pansements sont devenus rouges, mais ce n'est pas grave. Il se retourne pour enfin admirer la Déesse dans tout la splendeur de sa nudité, mais elle est déjà allongée, sous des draps de mousses où poussent des fleurs dansant au rythme des ailes des abeilles qui butinent.
Faudrait pas que le bon feond lui marche dessus, se dit-il, surtout pas. Puis il abîmerait les fleurs. Leurs fleurs.
Ses cheveux sont plus longs encore. Il avance sur eux, mais il fait attention, il sait qu'il ne lui fait pas mal. Son grand corps se coule avec agilité auprès d'elle et, sans mot dire, il vient poser son nez et sa bouche au creux de son cou, pour la goûter autant que la sentir.
Des chaussures qui font des tours et des tours, comme pour emmailloter ses petits pieds. Il se demande pourquoi il s'occupe d'abord des pieds de la Déesse, qui fait ici la pluie et le beau temps. Comment s'appelle-elle déjà ?
Il range les bandelettes sur une étagère posée au creux du vallon, un coussiège trônant tout en haut. Les pansements sont devenus rouges, mais ce n'est pas grave. Il se retourne pour enfin admirer la Déesse dans tout la splendeur de sa nudité, mais elle est déjà allongée, sous des draps de mousses où poussent des fleurs dansant au rythme des ailes des abeilles qui butinent.
Faudrait pas que le bon feond lui marche dessus, se dit-il, surtout pas. Puis il abîmerait les fleurs. Leurs fleurs.
Ses cheveux sont plus longs encore. Il avance sur eux, mais il fait attention, il sait qu'il ne lui fait pas mal. Son grand corps se coule avec agilité auprès d'elle et, sans mot dire, il vient poser son nez et sa bouche au creux de son cou, pour la goûter autant que la sentir.
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !
Re: [OdE Chap.7-48] Les collines - Pwyll
Les herbes ondulent au rythme de son souffle apaisé. Ses doigts caressent la nuque de son bienfaiteur, mais il ne semble pas encore venu le temps de ne faire plus qu'un.
"Regarde, Pwyll, ils m'ont soignée ! Ils ne sont pas mauvais, ce n'est pas de leur faute tout cela..."
Des feu follets humides soulèvent la couverture terreuse et découvrent le corps de Madennig. A l'endroit de ses blessures, poussent de la nacre, quelques fins cristaux de jaspe et des mousses multicolores.
L'Hilderine montre alors à son amant une famille entière de sanglier, aux petits marcassins se chamaillant avec des nuées de scarabées.
"Ils ne nous veulent aucun mal. Tout comme je ne te veux aucun mal, moi aussi."
Elle prit délicatement le visage couronné de barbe blonde entre ses mains, lui offrit un long et tendre baiser sur ses lèvres. Un gout de miel s'échange, alors que Madennig cherche à lier leurs mains. L'une d'elle se fait plus ferme, la prise plus serrée...
Un vent se lève, un tourbillon les emporte loin de ce paradis. Pwyll ne peut rien faire quand Madennig s'éloigne en appelant à l'aide, et disparaît dans un nuage gris s'épaississant à une vitesse surnaturelle.
Pwyll est rejeté au sol, dans une boue poisseuse qui s'empare aussitôt de ses pieds et de ses mollets nus. Des insectes à trois pattes grouillent et montent le long de ses cuisses, des chauve-souris au corps recouvert d'écailles déversent leurs filets collant pour emprisonner ses bras. Le voilà presque immobilisé. Les éléments de ce monde, où la lumière est dévorée, se déchainent pour capturer le colosse qui se défend.
Et par dessus les bruits de sussions et les cris stridents, une respiration sifflante parvient aux oreilles du captif.
"Ils n'ont pas le choix." ajoute une voix aiguë et inquiétante.
"Regarde, Pwyll, ils m'ont soignée ! Ils ne sont pas mauvais, ce n'est pas de leur faute tout cela..."
Des feu follets humides soulèvent la couverture terreuse et découvrent le corps de Madennig. A l'endroit de ses blessures, poussent de la nacre, quelques fins cristaux de jaspe et des mousses multicolores.
L'Hilderine montre alors à son amant une famille entière de sanglier, aux petits marcassins se chamaillant avec des nuées de scarabées.
"Ils ne nous veulent aucun mal. Tout comme je ne te veux aucun mal, moi aussi."
Elle prit délicatement le visage couronné de barbe blonde entre ses mains, lui offrit un long et tendre baiser sur ses lèvres. Un gout de miel s'échange, alors que Madennig cherche à lier leurs mains. L'une d'elle se fait plus ferme, la prise plus serrée...
Un vent se lève, un tourbillon les emporte loin de ce paradis. Pwyll ne peut rien faire quand Madennig s'éloigne en appelant à l'aide, et disparaît dans un nuage gris s'épaississant à une vitesse surnaturelle.
Pwyll est rejeté au sol, dans une boue poisseuse qui s'empare aussitôt de ses pieds et de ses mollets nus. Des insectes à trois pattes grouillent et montent le long de ses cuisses, des chauve-souris au corps recouvert d'écailles déversent leurs filets collant pour emprisonner ses bras. Le voilà presque immobilisé. Les éléments de ce monde, où la lumière est dévorée, se déchainent pour capturer le colosse qui se défend.
Et par dessus les bruits de sussions et les cris stridents, une respiration sifflante parvient aux oreilles du captif.
"Ils n'ont pas le choix." ajoute une voix aiguë et inquiétante.
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Re: [OdE Chap.7-48] Les collines - Pwyll
Il se voyait, hurlant de rage et de douleur, à moitié englouti par une nuée immonde de créatures, cherchant coûte que coûte à s'arracher à la fange pour tenter de suivre le dernier écho de la voix de Madennig... mais déjà son esprit avait pris de la hauteur, pour se former, comme un nuage, autour de ces mots qui résonnaient encore : "Ils n'ont pas le choix."
Chasser les feondas, était-ce justement tomber droit dans un piège ? Qui pouvait ordonner à la nature de trahir sa propre forme et de se lancer sur l'humanité comme des tiques sur un limier courant les sous-bois... non pas comme des tiques, comme une peste mortelle et aveugle. Qui, sinon les présences qu'il avait perçues autour des racines de l'Arbre de Vie ?
Pris d'une forme d'angoisse existentielle qui lui était habituellement étrangère, Pwyll s'éveilla. Madennig était blottie contre lui. Elle ne semblait pas avoir de fièvre. Elle s'était enfin endormie. Il se souvint qu'elle avait serré sa main durant ces heures bien longues et douloureuses du début de la nuit. Le sommeil était venu, doucement, relâcher la poigne de l'osfei et la main de Pwyll reposait maintenant sur la hanche de la jeune femme.
Il s’efforça de retrouver le sommeil, se promettant de ne pas oublier ce rêve... qui parlait de quoi déjà ?
Chasser les feondas, était-ce justement tomber droit dans un piège ? Qui pouvait ordonner à la nature de trahir sa propre forme et de se lancer sur l'humanité comme des tiques sur un limier courant les sous-bois... non pas comme des tiques, comme une peste mortelle et aveugle. Qui, sinon les présences qu'il avait perçues autour des racines de l'Arbre de Vie ?
Pris d'une forme d'angoisse existentielle qui lui était habituellement étrangère, Pwyll s'éveilla. Madennig était blottie contre lui. Elle ne semblait pas avoir de fièvre. Elle s'était enfin endormie. Il se souvint qu'elle avait serré sa main durant ces heures bien longues et douloureuses du début de la nuit. Le sommeil était venu, doucement, relâcher la poigne de l'osfei et la main de Pwyll reposait maintenant sur la hanche de la jeune femme.
Il s’efforça de retrouver le sommeil, se promettant de ne pas oublier ce rêve... qui parlait de quoi déjà ?
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Re: [OdE Chap.7-48] Les collines - Pwyll
Lorsque Pwyll ouvre les yeux, il ne voit que le ciel bleu, immense, où évoluent trois nuages moutonneux, regroupés... Il est allongé et n'a que le visage qui soit à l'air libre. Le reste de son corps est recouvert de fleurs, soigneusement disposées par une Madennig très patiente, détail qui indique qu'il rêve encore. Ca pour le couvrir avec autant de fleurs, ça a du lui prendre au moins deux ou trois heures... Peut être même plus ! Elle est vêtue d'un fin drap blanc, attaché aux épaules par deux petits broches végétales
"Où étais-tu ?" demande-t-elle, invariablement heureuse.
Un oiseau se pose sur son épaule, et lui piaille qu'il faut qu'ils se préparent.
"Raconte moi ce qui s'est passé, pendant que je tresse tes cheveux." ajoute-t-elle, toujours en s'adressant à Pwyll.
Elle prend ses mains, pour l'aider à s'asseoir.
"Où étais-tu ?" demande-t-elle, invariablement heureuse.
Un oiseau se pose sur son épaule, et lui piaille qu'il faut qu'ils se préparent.
"Raconte moi ce qui s'est passé, pendant que je tresse tes cheveux." ajoute-t-elle, toujours en s'adressant à Pwyll.
Elle prend ses mains, pour l'aider à s'asseoir.
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Re: [OdE Chap.7-48] Les collines - Pwyll
Un peu désorienté, il oublie bien vite cette sensation pour humer à plein poumons le bonheur de ce moment. Pourtant, la question de la Déesse invite à un questionnement qui le perturbe un peu. Où était-il ? Que s'est-il passé ?
"Je luttais pour toi et je dormais aussi. Tu es guérie ?"
Il a envie de dégrafer les attaches et de parcourir son corps du bout des doigts et des lèvres, mais comme l'a dit l'oiseau, ils doivent se préparer.
"On va nous attendre ?"
"Je luttais pour toi et je dormais aussi. Tu es guérie ?"
Il a envie de dégrafer les attaches et de parcourir son corps du bout des doigts et des lèvres, mais comme l'a dit l'oiseau, ils doivent se préparer.
"On va nous attendre ?"
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Re: [OdE Chap.7-48] Les collines - Pwyll
"Oui, j'ai pris rendez-vous avec les étoiles." répond-t-elle en toute simplicité.
Le voilà assis, Il s'aperçoit entièrement nu. Et maintenant, Madennig est à genoux tout devant lui, occupée à tresser ses cheveux. Les yeux de Pwyll sont à bonne hauteur pour admirer la finesse du drap couvrant des seins aussi ronds que ceux entrevus pendant les soins.
"Nous devons être beaux pour notre rendez-vous." explique-t-elle tout doucement.
Les quelques tresses finies, elle l'habille d'un collier de fleurs pour couvrir son torse. Puis se baisse pour envelopper d'un pagne coupé dans le même tissu blanc le bassin de Pwyll.
"Je ne suis pas vraiment guérie. Je suis encore obligée de rester au calme... Alors qu'une énergie immense bouillonne en moi, en permanence ! D'habitude, je peux courir, grimper, me battre, hurler... Mais là, impossible sans reculer d'autant plus ma guérison complète..."
Ses lèvres roses s'égarent contre celles de Pwyll, ses doigts parcourent un long chemin de son ventre à ses épaules. Son souffle brûle le cou du colosse, quand finalement, elle murmure à son oreille :
"Il va bien falloir faire quelque chose de tout ce feu... J'ai bien une idée... Si toi aussi, tu as un peu d'énergie encore, nous pourrions mélanger tout cela... En faire quelque chose de bien plus grand que nous... Le désires-tu ?"
Le voilà assis, Il s'aperçoit entièrement nu. Et maintenant, Madennig est à genoux tout devant lui, occupée à tresser ses cheveux. Les yeux de Pwyll sont à bonne hauteur pour admirer la finesse du drap couvrant des seins aussi ronds que ceux entrevus pendant les soins.
"Nous devons être beaux pour notre rendez-vous." explique-t-elle tout doucement.
Les quelques tresses finies, elle l'habille d'un collier de fleurs pour couvrir son torse. Puis se baisse pour envelopper d'un pagne coupé dans le même tissu blanc le bassin de Pwyll.
"Je ne suis pas vraiment guérie. Je suis encore obligée de rester au calme... Alors qu'une énergie immense bouillonne en moi, en permanence ! D'habitude, je peux courir, grimper, me battre, hurler... Mais là, impossible sans reculer d'autant plus ma guérison complète..."
Ses lèvres roses s'égarent contre celles de Pwyll, ses doigts parcourent un long chemin de son ventre à ses épaules. Son souffle brûle le cou du colosse, quand finalement, elle murmure à son oreille :
"Il va bien falloir faire quelque chose de tout ce feu... J'ai bien une idée... Si toi aussi, tu as un peu d'énergie encore, nous pourrions mélanger tout cela... En faire quelque chose de bien plus grand que nous... Le désires-tu ?"
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Re: [OdE Chap.7-48] Les collines - Pwyll
Pwyll ne contrôle déjà plus grand' chose à ce moment. Il saisit la taille de Madennig entre ses mains. Sa poigne est ferme, mais pas écrasante. Il répond, d'un murmure qui gronde comme des rochers dévalant le flanc d'une colline escarpée :
"C'est toi. Toi et moi... oui, je le veux."
Une trace de sa conscience l'a peut-être poussé à s'accrocher à la distinction individuelle, entre elle et lui, mais sur le moment, il n'a pas su ou pas pu le formuler de manière plus affirmée, pour rien au monde il ne briserait le charme.
"C'est toi. Toi et moi... oui, je le veux."
Une trace de sa conscience l'a peut-être poussé à s'accrocher à la distinction individuelle, entre elle et lui, mais sur le moment, il n'a pas su ou pas pu le formuler de manière plus affirmée, pour rien au monde il ne briserait le charme.
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !