Pour l'équipement que vous portez sans qu'il ait été déterminé en RP, j'applique la règle suivante : mise à l'épreuve du sac en fonction de la préparation.
L'objet est présent si on a une valeur égale ou inférieure au sac. Donc là, préparation moyenne, je mets un 5 et si j'ai 1 à 5 sur le d10, c'est bon, si j'ai plus, c'est non (ensuite je module selon les jets de chance et la marge d'échec). Je procède de même pour la cabane, je fixe un seuil de présence, et si je fais moins ou autant, c'est bon
Torche(s) : échec de peu. Le sac contient seulement de quoi allumer du feu.
Pour le temps que vous avez avant que les problèmes arrivent, j'ai tiré un jet de chance et le sablier s'écoule
Combien de temps restait-il avant l'arrivée du ou des feondas ? Que faire pour échapper à la mort ?
Kiddle trottait vers l'appentis et fut heureux d'y apercevoir une échelle. Elle mesurait dans les 3m mais étant tout en bois, elle était un peu lourde.
Il avait reprit son arc au passage. Puis quand il vit l'échelle, il commença à la déplacer pour ensuite la poser contre une façade de la cabane, de façon à grimper sur le toit.
Qui avait tord? Elle ou Kiddle? Ne paniquait-elle pas? Au fond d'elle même, elle ne doutait pas d'avoir raison. Cependant Kiddle n'avait pas forcement tord. Il fallait choisir sa mort. Peste ou Choléra.
Elle aurait sans doute préféré un feond marin, et une belle falaise qu'une forêt pourrie... Mais elle évitait de crever seule. Elle pourrait partager ses derniers instants. Quitte a mourir autant mourir solidaire.
Mais déjà Kiddle s'occupait de son échelle.
Elle entra en trombe dans la cabane, comme un marin entre en trombe dans un bateau qui coule pour aller chercher son sac de survie.
Par ordre d'importance, moyen de signalisation, eau, couverture, nourriture. Elle n'y passa que quelque secondes.
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
Kiddle ne conçut pas de difficultés particulière à monter sur le toit, celui-ci n'étant pas haut.
De son côté Ethel filait dans la cabane pour y trouver des cadavres qui n'étaient plus que masses de chair baignant dans du sang coagulé, couvertes de mouches et d'insectes.
Et hop, Jet de RM parce que voilà, être confronté à ce à quoi on risque de ressembler bientôt... échec
TRAUMA Ethel : OOOOO OOOOO OOOOO OOOOO (violet le déséquilibre de base, rouge le trauma permanent, jaune le temporaire)
TRAUMA Kiddle : OOOOO OOOOO OOOOO OOOOO
Vous êtes tous les deux en "symptôme".
Pour Kiddle :
le sujet est atteint de troubles de l'attention. Il aura tendance
à avoir du mal à rester concentré, oubliera souvent ce qu'on
lui a dit plus tôt et pourra montrer des troubles du sommeil.
Il se montrera lunatique, tantôt méditatif, tantôt très expansif.
Pour Ethel :
le sujet a l'impression que ses sens lui jouent des tours. Une
ombre au coin de la ruelle ou dans un bosquet, un chuchotement
dans les allées sombres d'une cité...
En matière de signalisation, rien n'était prévu, il faudrait détourner des objets de leur usage premier.
Ethel, sonnée par la situation tellement en accord avec ses pensées macabres, met plus de temps que prévu et sa recherche est fébrile, manquant de synthèse, oubliant, ne parvenant pas aisément à connecter les éléments.
Pour les moyens de signalisation, je te laisse faire des propositions d'objets utilisables, parce que là, j'ai du mal à imaginer ce qui pourrait correspondre à ta recherche. Il faudra me préciser un peu la demande.
L'eau.. Il y avait un bac à l'extérieur, le long de la cabane, pour récupérer des eaux de pluie. L'eau des bûcherons provenait simplement de là.
Comme la recherche prend du temps pour cause de fébrilité choquée, je répondrais à la suite ensuite, vous avez le temps de poster encore d'ici là (t'attarder ou pas aussi).
Perturbé par le sang partout, les morts et leurs plainte, Ethel perdait pied.
Les objets se déplaçaient, fuyait ses doigts, s’échappaient de son sac... Les mouches lui parlaient...
Mais elle s'acharnait, tendant l'oreille au moindre bruit, essayant de voir la position des antennes par la fenêtre.
Lorsque la peur fut trop importante, elle rejoignis Kiddle sur le toit de la cabane.
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
De son côté, seul sur le toit avec la forêt des soupirs, le buisson, comment faire ? Comment faire pour rester éveillé, rester attentif, et concevoir un plan ? Avant de fermer les yeux, avant qu'il ne soit trop tard ? Il s'arrima pour mieux lutter. Il pencha sa tête au dessus du conduit de cheminée, Ethel l'entendra peut-être...
On y fout le feu. Tu m'entends Duchesse ?
Ensuite il la vit arriver -mais combien de temps s'était-il écoulé ? Ne s'était-il pas endormi ? Les antennes avaient-elles bougé et, le feond...?
Ethel fit de son mieux pour se focaliser sur ses objectifs. Elle cherchait des couvertures, il y en avait sur le lit double partagé par les bûcherons. Pour ce qui était de la nourriture, il y avait des réserves sérieusement entamées dans un garde manger : du sel, des fèves, des oignons, un bout de lard, un pot prévu pour 5 kg de farine qui était presque vide, une marmite suspendue dans la cheminée, avec un fond de soupe froide.
Suite à la question de Kiddle, elle regarda ce qu'il en était des sources d'éclairage : les bûcherons s'éclairaient avec leur feu de cheminée et des lampes à huile.
Tout commença par une interminable attente sur le toit. Etait-ce un refuge sûr ? Les deux jeunes gens en doutaient de plus en plus quand ils regardaient les grands arbres au loin. De là où ils étaient, ils voyaient arriver les feondas... Il n'y en avait pas qu'un... Ils n'avaient qu'un arc et une dague, et le fragile refuge de ce toit.
Les monstres encerclèrent la cabane en tournant et se lancèrent à l'assaut du toit, en grimpant. Il fut possible d'en repousser un instant, mais un autre arrivait, et la fin semblait inéluctable, dans l'horreur la plus atroce.
Au milieu du chaos, la brume se leva alors même qu'il pleuvait doucement. C'était tellement inattendu, tellement absurde... et l'on entendait les vagues de la mer au milieu de la forêt. Cette mélodie était sinistre et amère tandis que le carnage se poursuivait.
Un grand craquement se fit entendre. Le toit se brisa.
... Et tout de suite après, tout cessa... Comme si les feondas étaient détruits ?...
... mais leurs corps l'étaient aussi...
Ils gisaient au milieu des décombres, flottant dans la brume, au milieu des débris et de la douleur de vivre.
Le jet de Résistance mentale était pas trop mal réussi compte tenu de la valeur de base : +3pts de trauma temporaire et une séquelle passant dans la scène.
Syndrome confusionnel :
En plus de montrer des signes de plus en plus inquiétants d'inattention, de troubles de la mémoire et du sommeil (qui aggravent son état d'inattention en journée et le rendent somnolent), le sujet subira une désorientation spatio-temporelle doublée d'une désorganisation de la pensée pouvant se traduire par des propos incompréhensibles. S'il est artiste ou de nature créative, il apparaîtra excentrique et doté d'une imagination débordante.
En état de Crise, le sujet semble incapable de suivre ce qui se passe autour de lui, confus et absorbé dans un monde onirique. Il pourra se montrer prostré ou au contraire exalté, étrange, obnubilé par un monde interne fantasmagorique.
Aptitude spéciale : le sujet n'a besoin que de dormir six heures par nuit et bénéficie d'un bonus de +2 à toute compétence artistique.
ETHEL
TRAUMA Ethel : OOOOO OOOOO OOOOO OOOOO
(Syndrome de fausses perceptions)
Gain de 4 de trauma temporaire + 1 point de trauma permanent + 1 séquelle (incluse dans l'ellipse)
ETHEL : Syndrome de fausses perceptions
assailli par des perceptions qu'il ressent comme étranges, le sujet commence à construire une théorie autour d'un thème précis. Il ne s'agit pas d'hallucinations directes mais plutôt de symptômes d'illusion marqués, accompagnés d'un sentiment diffus de mysticisme ou d'angoisse.
En cas de crise, le sujet sera victime d'hallucinations directes mettant en jeu l'un des cinq sens. Il sera intimement persuadé de la réalité de ses visions ou ressentis.
Aptitude spéciale : sur le versant mystique, le sujet obtient un bonus de +5 à son score de Rindath ou d'Exaltation. Sur le versant persécutif, le sujet est attentif à tout " signe extérieur ". Il sera très difficilement surpris ; il bénéficie d'un bonus de +3 à tout jet de compétence concernant la vigilance.
à partir d'un état de Syndrome (+11 et plus), chaque échec sur un jet de Résistance Mentale entraînera une Crise en rapport avec sa pathologie.
En cas de 1 naturel sur le jet, la Crise se cumulera avec une séquelle (voir plus haut). Si la Crise et la séquelle sont contradictoires, la séquelle sera ignorée et c'est la Crise qui prendra le dessus.
Magie noire
Gain de la discipline Magie Noire associée à Occultisme à 6. Les jets se feront sur l'Empathie. Ethel peut désormais manifester les effets suivants :
• Brume. Ce pouvoir permet de faire se lever un brouillard dont la densité et les caractéristiques dépendent de la stance.
• Noyade. Ce pouvoir génère l’apparition d’eaux dans les voies respiratoires de la cible et peut la noyer hors de l’eau. La cible subit des dégâts dépendant de la stance.
Exaltation : 5 x Idéal (2) + 5 (Magie noire à 6) = 15
Bonus temporaire de folie : +5 = 20
L'attente fut interminable, et brusquement il eut l'impression de comprendre, mais trop tard. La forêt soupira sinistrement, les murs tremblèrent, voyez et entendez ! ils arrivent les prédateurs de l'ombre, ces cauchemars parasites, ces ennemis invisibles, cruels.
J'ai la peur, la terreur, la panique
je fais ce que je peux
je me perche et je nous perds en pensant nous protéger
oh j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur
(ensuite je module selon les jets de chance et la marge d'échec). Je procède de même pour la cabane, je fixe un seuil de présence, et si je fais moins ou autant, c'est bon 
