[OdE Chap 8-20] La fin de la gentille Madennig
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Suite pause pipi-popo
La femme fit avancer Madennig jusqu'au rivage et la mena à travers les fourrés en maintenant les mains de la prisonnière bien hautes pour garder le contrôle sur ses mouvements.
Quand Madennig arriva au milieu des fougères des marais, sa ravisseuse se contenta de lui lancer :
" Écarte les jambes. " avant de défaire les attaches retenant le pantalon suivi d'un " Accroupie."
Quand Madennig arriva au milieu des fougères des marais, sa ravisseuse se contenta de lui lancer :
" Écarte les jambes. " avant de défaire les attaches retenant le pantalon suivi d'un " Accroupie."
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Re: [OdE Chap 8-20] La fin de la gentille Madennig
Les culottes de l'osfei, puisque la guigne a un sens de l'humour tout particulier, témoignaient de son indisposition. Cependant, elle s'accroupit dans un mouvement docile.
Une fois sa vessie soulagée, elle se redressa sur ses jambes. Elle attendit que sa gardienne dévouée se baisse pour la rhabiller...
Là, au meilleur moment, elle lui donnerait un bon coup de genou dans le nez pour l'assomer, ou au moins la faire tomber et la ruer de coups.
Une fois sa vessie soulagée, elle se redressa sur ses jambes. Elle attendit que sa gardienne dévouée se baisse pour la rhabiller...
Là, au meilleur moment, elle lui donnerait un bon coup de genou dans le nez pour l'assomer, ou au moins la faire tomber et la ruer de coups.
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Bluff...
Madennig avait ébauché un plan pour surprendre sa ravisseuse, mais les choses ne se passaient pas exactement comme prévu, ou plutôt, elle manquait de vivacité et d'anticipation.
Le coup partit dans le vide, l'esquive fut suivie d'un coup faible et d'une lutter brouillonne. Madennig était handicapée par ses liens, tombant dans le limon, avant de recevoir plusieurs rudes coups et d'être traînée par les deux femmes -- la seconde revenant -- en direction de la barque.
L'embarcation repartait.
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Vers 2h00 ?
Madennig somnolait, alternant sommeil pesant et réveils angoissants. Couchée dans la barque, l'humidité s'insinuait dans ses vêtements, mais elle tenait bien le froid, elle résistait et ne voulait pas tomber malade.
A un moment (quand ?) les femmes lui jetèrent une lourde couverture de caernide dessus assorti d'un "Bouge pas ! "
L'osfei ne voyait rien et n'entendait qu'au travers du tissu épais. La barque des femmes rencontrait des gens.
- ... va là ?
- ... de... ...
- Mais... ... quoi ... ?
A un moment (quand ?) les femmes lui jetèrent une lourde couverture de caernide dessus assorti d'un "Bouge pas ! "
L'osfei ne voyait rien et n'entendait qu'au travers du tissu épais. La barque des femmes rencontrait des gens.
- ... va là ?
- ... de... ...
- Mais... ... quoi ... ?
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Re: [OdE Chap 8-20] La fin de la gentille Madennig
La fatigue l'avait gagné. Elle ne se faisait aucun souci pour elle même, au point de réussir à somnoler après le coup reçu lors de sa tentative d'évasion. Elle espérait au moins avoir laissé des traces, des herbes écrasées ou de sang ... Au cas où quelqu'un avait remarqué son absence.
Elle s'était décidé à attendre le fin mot de cette affaire, et se résigna à rester calme à nouveau. Elle tenta bien de trouver quelque chose, un bracelet tissé ou une autre babiole, à abandonner sur le chemin...
Mais lorsque elle fut cachée sous la couverture et sommée de ne pas bouger, une envie irrépressible de désobéir l'assaillit soudain. Elle dut serrer les dents pour se concentrer, éviter de bouger ou d'émettre un gémissement.
Elle tendit l'oreille à la place...
Elle s'était décidé à attendre le fin mot de cette affaire, et se résigna à rester calme à nouveau. Elle tenta bien de trouver quelque chose, un bracelet tissé ou une autre babiole, à abandonner sur le chemin...
Mais lorsque elle fut cachée sous la couverture et sommée de ne pas bouger, une envie irrépressible de désobéir l'assaillit soudain. Elle dut serrer les dents pour se concentrer, éviter de bouger ou d'émettre un gémissement.
Elle tendit l'oreille à la place...
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17e ceitean 910 // 6 juin
A force de recevoir des coups, il semblait que les oreilles de Madennig s'étaient bien débouchées !
- Nous ...mes... miss... ..r.. Gulg..... Mac Lormel...
- En....ne nuit ?
- Tu ...mets.....ause .on.. sei.....r ?
- Non-non !
- ..or..?
- .... bon pass...
La barque se remit en mouvement et s'éloigna sans doute suffisamment pour que les femmes reprissent leur discussion qui tourna court :
- .... pas..raiment......ssion...
- ... pas demandé ton avis !
Plus tard encore, Madennig entendit que la barque s'approchait d'un embarcadère auquel étaient attachés plusieurs bateau assez proches pour s'entre-choquer. Les femmes manœuvraient pour s'arrêter là.
Madennig fut invitée à se relever et marcher sur l'embarcadère, la couverture sur la tête lui bouchant la vue, ne la laissant voir que ses pieds et le sol. Bois bien taillé. Une des femmes toqua assez fort à un marteau de porte. Après une pause, elle recommença en insistant. Enfin on ouvrit. Une femme peu amène grogna des paroles indistinctes pour Madennig qu'on entraînait vers l'intérieur.
Il y avait une certaine confusion autour de "On la met où ?"
- Nous ...mes... miss... ..r.. Gulg..... Mac Lormel...
- En....ne nuit ?
- Tu ...mets.....ause .on.. sei.....r ?
- Non-non !
- ..or..?
- .... bon pass...
La barque se remit en mouvement et s'éloigna sans doute suffisamment pour que les femmes reprissent leur discussion qui tourna court :
- .... pas..raiment......ssion...
- ... pas demandé ton avis !
Plus tard encore, Madennig entendit que la barque s'approchait d'un embarcadère auquel étaient attachés plusieurs bateau assez proches pour s'entre-choquer. Les femmes manœuvraient pour s'arrêter là.
Madennig fut invitée à se relever et marcher sur l'embarcadère, la couverture sur la tête lui bouchant la vue, ne la laissant voir que ses pieds et le sol. Bois bien taillé. Une des femmes toqua assez fort à un marteau de porte. Après une pause, elle recommença en insistant. Enfin on ouvrit. Une femme peu amène grogna des paroles indistinctes pour Madennig qu'on entraînait vers l'intérieur.
Il y avait une certaine confusion autour de "On la met où ?"
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Re: [OdE Chap 8-20] La fin de la gentille Madennig
Le peu que put entendre Madennig l'enfonça dans une plus profonde confusion. Etait-il possible que cette balade sous la lune soit le véritable comité d'accueil de Mouden ? Tout ce repas.. cette générosité, cet alcool, ce sourire, oui, celui du seigneur... Jazkez et Pwyll l'avaient mise à l'écart ! Kiddle aussi était resté seul ! Par excès de confiance, ils s'étaient tous séparés, et devenus ainsi des proies faciles.
Dans l'esprit au galop de l'osfei, ses compagnons étaient retenus comme elle, contre leur gré. Et sous sa couverture, elle eut un geste d'impatience. Impossible de parler, mais pourtant, il le fallait !
Plaider leurs causes, peut être ? Promettre de l'or, des pierreries... contre leur libération et leur retour sans encombre à Terfynisel.
Elle tapa du pied pour attirer l'attention, décidée à négocier.
Dans l'esprit au galop de l'osfei, ses compagnons étaient retenus comme elle, contre leur gré. Et sous sa couverture, elle eut un geste d'impatience. Impossible de parler, mais pourtant, il le fallait !
Plaider leurs causes, peut être ? Promettre de l'or, des pierreries... contre leur libération et leur retour sans encombre à Terfynisel.
Elle tapa du pied pour attirer l'attention, décidée à négocier.
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L'éloquence du pied agacé n'y changea rien, Madennig fut traînée dans une pièce. Là, enfin, on lui enleva la couverture de sur la tête.
- Si tu te mets à beugler, on te bâillonne à nouveau de suite. Que ce soit bien clair : crier servira juste à nous casser les oreilles, rien de plus. Personne ne viendra te sortir de là.
- Il faut des chaînes ? Elle va tenter de s'évader.
- Oui, vas-y, des fers, ça ira.
L'une des femmes sortit, laissant Madennig, une de ses ravisseuses et sa geôlière patibulaire ensembles. C'était une pièce carrée qui servait d'entrepôt avec juste une petite lucarne en hauteur. A cette heure, il faisait encore trop sombre dehors pour en recevoir une quelconque clarté, et la preuve de sa présence était surtout un léger courant d'air frais. L'éclairage provenait en clair obscur de la lanterne portée par la femme taciturne qui les avaient accueillies et qui était manifestement une subalterne bourrue, la figure marquée par des conditions de vie difficile, une certaine musculature, des vêtements qui n'avaient pour eux que la solidité et une coiffure approximative.
- Si tu te mets à beugler, on te bâillonne à nouveau de suite. Que ce soit bien clair : crier servira juste à nous casser les oreilles, rien de plus. Personne ne viendra te sortir de là.
- Il faut des chaînes ? Elle va tenter de s'évader.
- Oui, vas-y, des fers, ça ira.
L'une des femmes sortit, laissant Madennig, une de ses ravisseuses et sa geôlière patibulaire ensembles. C'était une pièce carrée qui servait d'entrepôt avec juste une petite lucarne en hauteur. A cette heure, il faisait encore trop sombre dehors pour en recevoir une quelconque clarté, et la preuve de sa présence était surtout un léger courant d'air frais. L'éclairage provenait en clair obscur de la lanterne portée par la femme taciturne qui les avaient accueillies et qui était manifestement une subalterne bourrue, la figure marquée par des conditions de vie difficile, une certaine musculature, des vêtements qui n'avaient pour eux que la solidité et une coiffure approximative.
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Re: [OdE Chap 8-20] La fin de la gentille Madennig
Les yeux de Madennig n'eurent pas besoin de s'habituer longtemps à la pénombre de sa geôle. Elle profita de la lumière faible pour détailler ses compagnes avec flegme, qui certainement, n'étaient pas sensibles aux modes vestimentaires en cours à Llewellen. Un peu comme elle au fond.
Les traces des coups reçus la lançaient encore mais elle avait connu pire. Elle avait surtout soif...
"Je ne risque pas de m'enfuir, je connais pas la région, ce serait du suicide de partir..." finit-elle par lâcher avec fatigue.
"Par contre, j'aimerais savoir pourquoi je suis ici. Parce que... Quelque soit cette raison, sachez toutes les deux que je peux vous offrir le double de ce qu'on vous donne pour faire le sale boulot."
Les traces des coups reçus la lançaient encore mais elle avait connu pire. Elle avait surtout soif...
"Je ne risque pas de m'enfuir, je connais pas la région, ce serait du suicide de partir..." finit-elle par lâcher avec fatigue.
"Par contre, j'aimerais savoir pourquoi je suis ici. Parce que... Quelque soit cette raison, sachez toutes les deux que je peux vous offrir le double de ce qu'on vous donne pour faire le sale boulot."
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La force de conviction de Madennig
La jeune prisonnière était certainement dans une situation difficile. Elle avait soif, il était tard, elle tentait de trouver un angle séducteur pour plaire à des femmes vénales, mais ce n'était pas évident et sa première tentative seule ne suffirait certainement pas à obtenir gain de cause. En outre, Madennig avait déjà une tentative d'évasion à son actif, de sorte que l'affirmation de docilité se heurtait à la réalité d'un précédent.
- T'es pas en état de poser des questions, osfei. Tu es là pour répondre aux nôtres. On reviendra demain s'occuper de toi.
La femme qui parlait se dirigeait vers la sortie de la pièce. Dans le lointain on entendait les cliquetis de fers.
- J'en ai trouvé, mais je ne sais pas quelle est la bonne taille
- Si on trouve rien, elle reste attachée.
- On peut pas faire ça ! Elle peut pas boire ni faire ses besoins !
- Débrouille-toi alors.
Une paire de chaîne pour les pieds et les mains semblaient passer, et les geôlières laissèrent Madennig seule, avec une cruche d'eau et un pot de chambre. Apparemment la situation n'était pas bonne du tout, mais la prisonnière ne tarda pas à se rendre compte que les chaînes des mains étaient un peu trop larges. Il était possible de se tortiller pour glisser sa main dehors. Quand aux chaînes des chevilles, elles n'étaient pas aussi solides qu'elles auraient dû l'être et il serait aisé de faire sauter l'attache. En voulant bien faire pour assurer la docilité de l'osfei avec mieux que des cordes en chanvre, elles avaient en réalité perdu en efficacité.
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