[OdE Chap 8-44] C'est pas tout ça...
Publié : 05 janv. 2020, 15:30
Dans son abri imparfait, Pwyll s'éveilla un peu refroidi et courbaturé. L'odeur du marais matinal s'infiltrait de partout, il s'y était habitué.
Le truc, c'est qu'il était résistant et coriace le Pwyll.
Il s'étira, chassant de ses muscles les raideurs nocturnes, puis sorti se rafraîchir le corps et le visage, frissonnant, mais tenant bon face à ces rigueurs devenues son lot quotidien.
Le grand blond, un peu hirsute, laissa son regard se perdre dans les quelques nappes de brume qui semblaient préparer une drôle de soupe sur les eaux environnantes.
"C'est pas tout ça... mais, bon."
Personne ne pourrait faire quoi que ce soit pour lui, sauf lui.
Valait-il mieux attendre là des années, qu'on vienne un jour le trouver pour le pendre ?
Il savait qui étaient les deux femmes qui avaient emmené Madennig. Elles savaient forcément beaucoup de choses sur la suite.
Il savait même sur quel îlot Jazkez avait obtenu des informations à leur sujet, celui où leurs chemins s'étaient séparés cette fameuse nuit, quand Jazkez avait laissé tombé et que lui avait poursuivi, sachant que la vie ou la mort de l'Osfei se jouerait dans les heures suivantes.
Bien gentil de présenter Pwyll comme l'abruti du village qui avait fait n'importe quoi, mais il avait été le seul à vraiment tenter de trouver la rouquine. Pwyll le savait, les C'maoghs en étaient témoins et c'était largement suffisant.
Si Madennig ne s'était pas échappée par miracle, elle serait morte alors même que le chevalier était à peine en train de petit-déjeuner à Mouden. Grotesque.
Pendant ce temps, Pwyll cherchait des indices dans un château, mais le destin s'était bien joué de lui sur ce coup. Comment expliquer qu'aucun gradé de ce château n'avait eu vent de la manigance ? La notion lui paraissait encore incroyable en y repensant, puisque, il en était convaincu, la cheffe des patrouilleurs de nuit de Losgadh savait, elle...
Après s'être préparé, Pwyll voulut trouver Uilleam pour lui annoncer :
"J'en ai marre d'être ici. Je vais capturer les filles qui ont enlevé Madennig. Tu m'aides ou tu restes là ?"
Le truc, c'est qu'il était résistant et coriace le Pwyll.
Il s'étira, chassant de ses muscles les raideurs nocturnes, puis sorti se rafraîchir le corps et le visage, frissonnant, mais tenant bon face à ces rigueurs devenues son lot quotidien.
Le grand blond, un peu hirsute, laissa son regard se perdre dans les quelques nappes de brume qui semblaient préparer une drôle de soupe sur les eaux environnantes.
"C'est pas tout ça... mais, bon."
Personne ne pourrait faire quoi que ce soit pour lui, sauf lui.
Valait-il mieux attendre là des années, qu'on vienne un jour le trouver pour le pendre ?
Il savait qui étaient les deux femmes qui avaient emmené Madennig. Elles savaient forcément beaucoup de choses sur la suite.
Il savait même sur quel îlot Jazkez avait obtenu des informations à leur sujet, celui où leurs chemins s'étaient séparés cette fameuse nuit, quand Jazkez avait laissé tombé et que lui avait poursuivi, sachant que la vie ou la mort de l'Osfei se jouerait dans les heures suivantes.
Bien gentil de présenter Pwyll comme l'abruti du village qui avait fait n'importe quoi, mais il avait été le seul à vraiment tenter de trouver la rouquine. Pwyll le savait, les C'maoghs en étaient témoins et c'était largement suffisant.
Si Madennig ne s'était pas échappée par miracle, elle serait morte alors même que le chevalier était à peine en train de petit-déjeuner à Mouden. Grotesque.
Pendant ce temps, Pwyll cherchait des indices dans un château, mais le destin s'était bien joué de lui sur ce coup. Comment expliquer qu'aucun gradé de ce château n'avait eu vent de la manigance ? La notion lui paraissait encore incroyable en y repensant, puisque, il en était convaincu, la cheffe des patrouilleurs de nuit de Losgadh savait, elle...
Après s'être préparé, Pwyll voulut trouver Uilleam pour lui annoncer :
"J'en ai marre d'être ici. Je vais capturer les filles qui ont enlevé Madennig. Tu m'aides ou tu restes là ?"