[OdE Chap.8.45] Le calme après la tempête - 2e Oghmios
Publié : 06 janv. 2020, 20:23
Rozenn avait terminé son petit déjeuner tout en se demandant de quoi pourraient bien se parler les deux hilderins. Il semblait évident que l'osfei ne se sentait pas bien, mais au vu des épreuves récentes qu'elle venait de traverser, cela n'avait rien de bien étonnant, elle était même surprise de ne pas la voir plus mal encore. Mais qu'importe l'humeur des chevaliers, celle de la magientiste était égal au beau temps au dehors. Elle s'excusa auprès de Blodwen afin d'aller préparer son matériel pour rendre une certaine allure à la rouquine tout en la rassurant : elle tâcherait de ne pas perdre trop de temps afin qu'ils puissent se remettre en route promptement.
Elle regagna ainsi sa chambre d'un pas léger et vérifia son sac. Elle en sortit tout ce qu'il fallait pour retravailler la coiffure de Madennig et étala peigne et brosse sur son lit. Elle nettoya ses ciseaux qui servait à bien des choses autre que simplement couper des cheveux, les astiqua jusqu'à ce qu'ils brillent au soleil. Enfin satisfaite, elle s'assit, les jambes croisées, les mains sur les genoux, et attendit l'apprentie chevalier. Les petits coups à sa porte ne se firent pas long alors que Rozenn se redressait déjà comme mue par un ressort. Elle ouvrit gaiement la porte et salua de nouveau Madennig.
"Parfait ! s'exclama-t-elle, nous allons pouvoir nous mettre à l'ouvrage !"
Elle fit un pas de côté afin de permettre à l'osfei de rentrer.
"Je ne suis pas la plus grande des coiffeuses, mais je ne pense pas faire pire que ce que vous subissez déjà, c'est bien là un moindre mal. Á ce propos, poursuivit-elle, je suis --principalement-- médecin. Je ne sais pas si vous avez été blessée et si vous avez eu le temps de vous faire soigner, mais si vous le désirez, je peux également vérifier cela."
Elle regagna ainsi sa chambre d'un pas léger et vérifia son sac. Elle en sortit tout ce qu'il fallait pour retravailler la coiffure de Madennig et étala peigne et brosse sur son lit. Elle nettoya ses ciseaux qui servait à bien des choses autre que simplement couper des cheveux, les astiqua jusqu'à ce qu'ils brillent au soleil. Enfin satisfaite, elle s'assit, les jambes croisées, les mains sur les genoux, et attendit l'apprentie chevalier. Les petits coups à sa porte ne se firent pas long alors que Rozenn se redressait déjà comme mue par un ressort. Elle ouvrit gaiement la porte et salua de nouveau Madennig.
"Parfait ! s'exclama-t-elle, nous allons pouvoir nous mettre à l'ouvrage !"
Elle fit un pas de côté afin de permettre à l'osfei de rentrer.
"Je ne suis pas la plus grande des coiffeuses, mais je ne pense pas faire pire que ce que vous subissez déjà, c'est bien là un moindre mal. Á ce propos, poursuivit-elle, je suis --principalement-- médecin. Je ne sais pas si vous avez été blessée et si vous avez eu le temps de vous faire soigner, mais si vous le désirez, je peux également vérifier cela."