[OdE - Chap.2.5] Soirée dans le bois [15 Damhar]
Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Ainsi son mentor était mort et elle était revenue chercher des leçons auprès de Maelor... Aeldred pouvait le concevoir. Préférant ne pas remuer le couteau dans la plaie, il préféra enchainer sur la question d'Oanell qui le fit réfléchir énormément.
"Je ne sais pas trop en fait, je n'y avais jamais réfléchit jusqu'ici... Quand enfant, j'écoutais, caché sous les tables de l'auberge les discussions des grands, je m'imaginais souvent vivre les mêmes aventures qu'eux. J'ai été grondé plus d'une fois pour avoir raté l'heure du diner, se souvenait-il en riant, bien qu'une fine larme coula. Les gens de passage semblaient vivre des aventures incroyables et je me demandai ce que cela ferait d'être à leur place. Je me souviens d'un homme, il était peut-être varigal, ou barde comme toi. Il avait parlé du duché de Seòl et de ses chars à voile filant sur les plages plus vite qu'un bateau sur l'eau. Cette histoire m'avait fasciné et je m'étais dit qu'un jour j'irai voir ces fameux chars à voile et monter sur l'un d'eux, pour sentir... A vrai dire, je ne sais pas ce que l'on peut ressentir sur ce genre d'engin...", fit-il penaud.
Il fit une pause pour se retourner face à son amie avant de reprendre.
"En réalité, je suis un peu comme toi : tu ne voulais pas revenir, et moi je souhaite en partir. Mais... Malgré tout, il y a des personnes à qui je tiens ici. Enfin, je peux les compter sur les doigts d'une main, mais c'est assez pour que leur absence à mes côtés puisse peser dans la balance du choix. Rhea, évidemment ; c'est grâce à elle si je suis ici aujourd'hui et je la considère comme ma demi-sœur alors que nous n'avons aucun lien de sang. Fredelme qui m'apprend tant de choses, Blodwen, qui m'a ouvert les yeux sur d'autres, notamment moi-même, et enfin il y a..."
Il se mordit la lèvre, incapable de finir sa phrase. Le dernier mot, cet unique mot faisait comme une boule dans sa gorge. Il se sentit idiot ainsi, mais il y avait beaucoup d'implications dans ce seul mot... Détournant le regard, il acheva piteusement : "Non, oublie ça, c'est stupide de ma part..."
"Je ne sais pas trop en fait, je n'y avais jamais réfléchit jusqu'ici... Quand enfant, j'écoutais, caché sous les tables de l'auberge les discussions des grands, je m'imaginais souvent vivre les mêmes aventures qu'eux. J'ai été grondé plus d'une fois pour avoir raté l'heure du diner, se souvenait-il en riant, bien qu'une fine larme coula. Les gens de passage semblaient vivre des aventures incroyables et je me demandai ce que cela ferait d'être à leur place. Je me souviens d'un homme, il était peut-être varigal, ou barde comme toi. Il avait parlé du duché de Seòl et de ses chars à voile filant sur les plages plus vite qu'un bateau sur l'eau. Cette histoire m'avait fasciné et je m'étais dit qu'un jour j'irai voir ces fameux chars à voile et monter sur l'un d'eux, pour sentir... A vrai dire, je ne sais pas ce que l'on peut ressentir sur ce genre d'engin...", fit-il penaud.
Il fit une pause pour se retourner face à son amie avant de reprendre.
"En réalité, je suis un peu comme toi : tu ne voulais pas revenir, et moi je souhaite en partir. Mais... Malgré tout, il y a des personnes à qui je tiens ici. Enfin, je peux les compter sur les doigts d'une main, mais c'est assez pour que leur absence à mes côtés puisse peser dans la balance du choix. Rhea, évidemment ; c'est grâce à elle si je suis ici aujourd'hui et je la considère comme ma demi-sœur alors que nous n'avons aucun lien de sang. Fredelme qui m'apprend tant de choses, Blodwen, qui m'a ouvert les yeux sur d'autres, notamment moi-même, et enfin il y a..."
Il se mordit la lèvre, incapable de finir sa phrase. Le dernier mot, cet unique mot faisait comme une boule dans sa gorge. Il se sentit idiot ainsi, mais il y avait beaucoup d'implications dans ce seul mot... Détournant le regard, il acheva piteusement : "Non, oublie ça, c'est stupide de ma part..."
Dernière modification par Casaïr le 05 nov. 2015, 21:45, modifié 1 fois.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
- Puisque nous sommes voués à rester ici, ensemble, je te propose un marché ! Avec cette soirée et cette clairière, tu m’as un peu rappelé que la nature a finalement un intérêt. J’aimerais que tu m’apprennes les différentes plantes, à chasser et plein d’autres choses ! En échange, je viendrai profiter de ta cuisine pour te raconter des histoires de voyages et t’aider dans ton écriture, voir même – pourquoi pas - à jouer d’un instrument. Intéressé ?
Elle attendit patiemment sa réponse. Après tout, quitte à devoir rester dans ce patelin perdu autant en profiter !
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
- Puisque nous sommes voués à rester ici, ensemble...
Le reste de la phrase se perdit un peu en chemin, les oreilles d'Aeldred le brûlant soudain. Qu... Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a en tête ?!... Finalement les mots se frayèrent un passage jusqu'à son cerveau qui analysa la proposition de la jeune femme. Evidemment, ce n'était pas tout à fait ce qu'il désirait mais cela lui permettrait tout de même de passer plus de temps avec elle.
"Oui, bien sûr ! fit-il, débordant d'enthousiasme avant de se modérer, le visage cramoisi. Oui, on peut faire comme ça. Par contre je ne suis pas un cordon bleu, alors ne t'étonnes pas si un jour nous nous retrouvons à aller toquer chez Rhea parce que j'aurai fait bruler la maison en même temps que le repas", fit-il en éclatant de rire.
Il regarda le ciel avant de se lever en secouant ses vêtements. Vu l'heure tardive, l'humidité de l'herbe commençait à lui tremper le dos et les fesses. Se rendant compte de cela, il tendit une main à Oanell pour l'aider à se relever.
"S'asseoir dans l'herbe a un désavantage, avec le temps qu'il fait en ce moment, plaisanta-t-il en s'efforçant de ne pas regarder l'état de la robe de la barde, de peur qu'elle ne le prenne pour un voyeur. Si tu souhaites discuter encore un peu, il vaudrait mieux que nous nous installions sous le chêne. Du côté nord j'ai aménagé un coin -ho, pas grand chose-, que j'utilise quand je veux regarder le ciel. Il y a de grosses pierres que j'ai disposé pour faire un banc, ainsi qu'un emplacement pour faire du feu. Mais si tu te sens fatiguée, nous pouvons aussi aller dormir..."
Se rappelant qu'Elwigg dormait toujours près du feu, il se sentit un peu honteux. Il l'avait complètement oublié pendant cet instant...
"Il faut que quelqu'un veille sur notre camarade endormi, et... de toutes façons, il n'y a pas assez de place dans la cabane pour trois personnes. Même à deux, nous serions trop... proches... Enfin, tu... vois..."
Il déglutit difficilement en imaginant la situation induite par ses propos, et des images dansèrent devant ses yeux coupables. Je ne regarderai plus jamais ma cabane comme avant...
Le reste de la phrase se perdit un peu en chemin, les oreilles d'Aeldred le brûlant soudain. Qu... Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a en tête ?!... Finalement les mots se frayèrent un passage jusqu'à son cerveau qui analysa la proposition de la jeune femme. Evidemment, ce n'était pas tout à fait ce qu'il désirait mais cela lui permettrait tout de même de passer plus de temps avec elle.
"Oui, bien sûr ! fit-il, débordant d'enthousiasme avant de se modérer, le visage cramoisi. Oui, on peut faire comme ça. Par contre je ne suis pas un cordon bleu, alors ne t'étonnes pas si un jour nous nous retrouvons à aller toquer chez Rhea parce que j'aurai fait bruler la maison en même temps que le repas", fit-il en éclatant de rire.
Il regarda le ciel avant de se lever en secouant ses vêtements. Vu l'heure tardive, l'humidité de l'herbe commençait à lui tremper le dos et les fesses. Se rendant compte de cela, il tendit une main à Oanell pour l'aider à se relever.
"S'asseoir dans l'herbe a un désavantage, avec le temps qu'il fait en ce moment, plaisanta-t-il en s'efforçant de ne pas regarder l'état de la robe de la barde, de peur qu'elle ne le prenne pour un voyeur. Si tu souhaites discuter encore un peu, il vaudrait mieux que nous nous installions sous le chêne. Du côté nord j'ai aménagé un coin -ho, pas grand chose-, que j'utilise quand je veux regarder le ciel. Il y a de grosses pierres que j'ai disposé pour faire un banc, ainsi qu'un emplacement pour faire du feu. Mais si tu te sens fatiguée, nous pouvons aussi aller dormir..."
Se rappelant qu'Elwigg dormait toujours près du feu, il se sentit un peu honteux. Il l'avait complètement oublié pendant cet instant...
"Il faut que quelqu'un veille sur notre camarade endormi, et... de toutes façons, il n'y a pas assez de place dans la cabane pour trois personnes. Même à deux, nous serions trop... proches... Enfin, tu... vois..."
Il déglutit difficilement en imaginant la situation induite par ses propos, et des images dansèrent devant ses yeux coupables. Je ne regarderai plus jamais ma cabane comme avant...
Dernière modification par Casaïr le 05 nov. 2015, 21:59, modifié 1 fois.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Ravit qu’Aeldred réponde positivement à sa demande, Oanell attrapa la main qu’il lui tendait et se releva. Une fois debout, elle ne put s’empêcher d’observer l’état un peu piteux de sa robe. L’herbe l’avait taché et quelques traces de boue résistèrent à son époussetage. Tant pis, il me faudra frotter fort ! Je n’ai pas mille robes et ça m’apprendra à jouer la fille des bois !
- Tu as raison, nous ne pouvons pas laisser ce cher Elwigg tout seul dans cet état ! C’est d’ailleurs fort dommage, je ne suis pas habituée à dormir en pleine nature et la solitude ne plait guère.
Sur ce, elle lui offrit un immense sourire, se rapprocha du jeune homme, lui donna un baiser au coin des lèvres puis tourna les talons se dirigeant vers la cabane. Sur les quelques mètres qui la séparée de la fameuse maisonnette, elle s’amusa à réciter assez fort pour qu’Aeldred l’entende :
« Et ainsi, la damoiselle,
D’un fugace baisé,
Le jeune homme ensorcèle.
Mais que fera-t-il après ? »
Ce n’était clairement pas son meilleur poème, mais elle savait que ça suffirait amplement à empêcher Aeldred de dormir. Elle entra dans la cabane et inspecta les lieux au passage, n’aillant pas vraiment pris la peine de regarder plus tôt dans la soirée. Une fois fait, elle s’allongea à l’endroit indiqué et rêvassa.
Bien sûr, Oanell voyait très bien. Tout comme elle voyait la couleur cramoisie d’Aeldred."Il faut que quelqu'un veille sur notre camarade endormi, et... de toutes façons, il n'y a pas assez de place dans la cabane pour trois personnes. Même à deux, nous serions trop... proches... Enfin, tu... vois..."
- Tu as raison, nous ne pouvons pas laisser ce cher Elwigg tout seul dans cet état ! C’est d’ailleurs fort dommage, je ne suis pas habituée à dormir en pleine nature et la solitude ne plait guère.
Sur ce, elle lui offrit un immense sourire, se rapprocha du jeune homme, lui donna un baiser au coin des lèvres puis tourna les talons se dirigeant vers la cabane. Sur les quelques mètres qui la séparée de la fameuse maisonnette, elle s’amusa à réciter assez fort pour qu’Aeldred l’entende :
« Et ainsi, la damoiselle,
D’un fugace baisé,
Le jeune homme ensorcèle.
Mais que fera-t-il après ? »
Ce n’était clairement pas son meilleur poème, mais elle savait que ça suffirait amplement à empêcher Aeldred de dormir. Elle entra dans la cabane et inspecta les lieux au passage, n’aillant pas vraiment pris la peine de regarder plus tôt dans la soirée. Une fois fait, elle s’allongea à l’endroit indiqué et rêvassa.
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[OdE - Chap.12.1] La dernière limite2
Et ainsi s'en fut Oanell dans la cabane en récitant gaiement son poème qui acheva Aeldred.
Il était déjà en train de poser sa main sur la trace du baiser, se demandant si par hasard cela n'avait pas été un effet de son imagination. Son cœur battait à tout rompre, donnant l''impression au jeune homme qu'il allait s'échapper de sa poitrine. Il essaya de se rappeler ce qu'il faisait là, ou même ce qu'il devait faire tout court mais il resta bien cinq minutes planté debout à prendre racine, incapable de bouger.
C'est finalement un courant d'air plus froid que les autres qui le ramena sur terre... en lui faisant réaliser avec horreur que les autres couvertures étaient toutes dans la cabane...
Ho non ! Me voila fin, tiens ! Si j'y vais, elle va croire que j'en veux plus mais si je reste là, je vais mourir de froid ! Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je fais ?? Qu'est-ce que je fais ?!
Avisant le seau, il s'en vida une bonne partie sur le visage, espérant revenir à un état "normal". Il réalisa très vite que maintenant, il était brûlant ET trempé. En plus d'être stupide. Il n'avait plus le choix maintenant, et c'est donc tremblant qu'il vint frapper, timidement, à la porte de la cabane...
Il était déjà en train de poser sa main sur la trace du baiser, se demandant si par hasard cela n'avait pas été un effet de son imagination. Son cœur battait à tout rompre, donnant l''impression au jeune homme qu'il allait s'échapper de sa poitrine. Il essaya de se rappeler ce qu'il faisait là, ou même ce qu'il devait faire tout court mais il resta bien cinq minutes planté debout à prendre racine, incapable de bouger.
C'est finalement un courant d'air plus froid que les autres qui le ramena sur terre... en lui faisant réaliser avec horreur que les autres couvertures étaient toutes dans la cabane...
Ho non ! Me voila fin, tiens ! Si j'y vais, elle va croire que j'en veux plus mais si je reste là, je vais mourir de froid ! Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je fais ?? Qu'est-ce que je fais ?!
Avisant le seau, il s'en vida une bonne partie sur le visage, espérant revenir à un état "normal". Il réalisa très vite que maintenant, il était brûlant ET trempé. En plus d'être stupide. Il n'avait plus le choix maintenant, et c'est donc tremblant qu'il vint frapper, timidement, à la porte de la cabane...
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Re: [OdE - Chap.12.5] Soirée dans le bois
Oanell essayait de retirer les dernières traces de boue de sa robe quand Aeldred toqua à la porte de la cabane. Tout d’abord surprise que le jeune vienne la retrouver, elle pensa ensuite qu’il devait s’agir d’Elwigg et alla donc ouvrir :
- Que se passe-t-il ? demanda-t-elle avec un air inquiet.
C'est seulement à ce moment là, que la jeune femme remarqua qu'il était trempé.
Mais qu'est ce qui t'es arrivé ? lanca t-elle les yeux écarquillés.
- Que se passe-t-il ? demanda-t-elle avec un air inquiet.
C'est seulement à ce moment là, que la jeune femme remarqua qu'il était trempé.
Mais qu'est ce qui t'es arrivé ? lanca t-elle les yeux écarquillés.
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Re: [OdE - Chap.12.5] Soirée dans le bois
Evitant de regarder la jeune femme dans les yeux, trouvant soudainement un intérêt tout particulier au plafond du cabanon (il avait déjà bien assez honte de son geste, en attestait l'eau qui ruisselait sur ses vêtements), Aeldred répondit d'une petite voix grelottante de froid : "R-rien de g-g-grave, j-je v-viens juste prendre une couv-verture pour moi..."
Voila, stupide, trempé, rouge de honte, que pouvait-il arrivé de pire maintenant ?...
Voila, stupide, trempé, rouge de honte, que pouvait-il arrivé de pire maintenant ?...
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Re: [OdE - Chap.12.5] Soirée dans le bois
Un rire clair et franc retentit dans le cabanon. Il lui fallut quelques secondes avant de se forçait à reprendre contenance, afin de ne pas le laisser, penaud, sur le pas de la porte.
- Je crois que tu sais où elles se trouvent ? Cela dit maintenant que tu es là, profites-en pour te réchauffer un peu sinon tu vas tomber malade avec l’humidité qu’il y a dehors. Elle prit alors son air le plus innocent, où peut être as-tu besoin d’un peu d’aide ?
Elle alla chercher une couverture et s’assit sur la couchette, avec un air parfaitement entendu, attendant.
- Je crois que tu sais où elles se trouvent ? Cela dit maintenant que tu es là, profites-en pour te réchauffer un peu sinon tu vas tomber malade avec l’humidité qu’il y a dehors. Elle prit alors son air le plus innocent, où peut être as-tu besoin d’un peu d’aide ?
Elle alla chercher une couverture et s’assit sur la couchette, avec un air parfaitement entendu, attendant.
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Re: [OdE - Chap.12.5] Soirée dans le bois
Si juste avant, le cœur d'Aeldred semblait prêt à exploser, à cet instant il venait de rater plusieurs battements d'affilée.
J'ai... bien compris ce qu'elle vient de dire ?...
Il se rendit compte que son... éducation... comportait des lacunes. Il n'avait jamais pu expérimenter, encore moins se représenter, ce qui arrivait... après. Cependant, il était comme hypnotisé devant Oanell. Elle était si sereine, si calme. Alors que lui était coupé en deux, une moitié désirant s'attarder et l'autre s'enfuir.
Finalement, la moitié souhaitant ardemment rester finit par avoir gain de cause. Sans quitter des yeux sa belle, Aeldred s'approcha. Il s'assit à côté d'elle, et... Et quoi ? Je fais quoi maintenant ?
Je...
Il ne pouvait plus détourner les yeux du visage de la jeune femme.
Je...
Il ferma les yeux un instant et quand il les rouvrit, il semblait... plus calme. Il esquissa même un léger sourire.
Il demanda juste : "Je... Je peux t'embrasser ?..."
Je l'aime...
J'ai... bien compris ce qu'elle vient de dire ?...
Il se rendit compte que son... éducation... comportait des lacunes. Il n'avait jamais pu expérimenter, encore moins se représenter, ce qui arrivait... après. Cependant, il était comme hypnotisé devant Oanell. Elle était si sereine, si calme. Alors que lui était coupé en deux, une moitié désirant s'attarder et l'autre s'enfuir.
Finalement, la moitié souhaitant ardemment rester finit par avoir gain de cause. Sans quitter des yeux sa belle, Aeldred s'approcha. Il s'assit à côté d'elle, et... Et quoi ? Je fais quoi maintenant ?
Je...
Il ne pouvait plus détourner les yeux du visage de la jeune femme.
Je...
Il ferma les yeux un instant et quand il les rouvrit, il semblait... plus calme. Il esquissa même un léger sourire.
Il demanda juste : "Je... Je peux t'embrasser ?..."
Je l'aime...
Dernière modification par Casaïr le 05 nov. 2015, 18:27, modifié 2 fois.
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Re: [OdE - Chap.12.5] Soirée dans le bois
La jeune femme regarda son … compagnon ? Le mot prenait une toute autre tournure.
Son compagnon, donc, en plein débat interne. Elle en profita pour retirer ses lunettes, les posant à ses pieds. Elle regarda ensuite Aeldred s’approcher d’elle, semblant la contempler.
Il s’assit à ses côtés, attendit quelques instants et demanda simplement :
- Cela me semble tout indiqué, répondit-elle doucement en souriant.
Son compagnon, donc, en plein débat interne. Elle en profita pour retirer ses lunettes, les posant à ses pieds. Elle regarda ensuite Aeldred s’approcher d’elle, semblant la contempler.
Il s’assit à ses côtés, attendit quelques instants et demanda simplement :
Elle n’aurait peut pas dû retirer ses lunettes. En effet, elle aurait donné beaucoup pour voir -clairement- le visage du jeune homme pendant qu’il parlait."Je... Je peux t'embrasser ?..."
- Cela me semble tout indiqué, répondit-elle doucement en souriant.
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