Au salon de Symbaroum

[NailsEater]

Elnio avait jeté un regard un peu mauvais à Heidi. Peut-être pensait-il qu'elle abusait, arriver en retard, repartir au milieu de son spectacle ... le voilà bien embété. Pourquoi diable est ce qu'Ornela lui laissait faire tout ce qu'elle voulait comme ça !

Mais Heidi n'avait pas le temps de s'apercevoir de tout ça non ... elle courait. Elle courrait sans s'arréter. Ne semblant pas se rendre compte du froid qui l'envahissait loin de la chaleur des salons. Ne prenant pas garde aux regards des passants, ni aux murmures sur son passage. Elle arrivait enfin. Elle poussa la porte avec violence et se retrouva face à Hagen. Une theire dans les mains et des tasses servit pour tout le monde. Devant la porte, les seaux remplit de l'eau qu'il était allé puisé un peu plus tôt suite à la demande d'Heidi.

[Casaïr]

"Ho bon sang, la peur que vous m'avez causé tous les deux ! M'exclamais-je, tellement soulagée qu'un franc rire s'échappa de mes lèvres. Le thé est bon au moins ?"

Je décidais de m'asseoir pour reposer mes jambes flageollantes après une telle course et en profitais pour prendre Fjola sur mes genoux et une tasse en main. J'avais oublié à quel point Hagen pouvait suivre mes ordres au pied de la lettre. Je fis un gros câlin à ma fille, l'embrassais sur les cheveux.

"Tu veux venir voir maman raconter des histoires à son travail ? Tu pourras manger sur place, comme on fait d'habitude."

[NailsEater]

Hagen observait Heidi d'un air ... fin ... de son air habituel. Quelque chose n'allait pas.

Il y avait bien Hagen. Mais où se trouvait Fjola ?

[Casaïr]

"Fjola ?"

Normalement elle bondissait dès qu'elle entendait ma voix. Mais pas cette fois. Ma gaieté s'évapora en une fraction de seconde. Je me relevais lentement, glacée jusqu'aux os, espérant malgré tout la découvrir endormie sur le lit.

"Fjola ?" Répétais-je en entrant dans ma chambre.

[NailsEater]

...

Aucune réponse. Et une chambre vide.

[Casaïr]

"Fjola ?..."

Je n'arrivais plus à penser sereinement.

"F... Fjola ?..."

Je me dirigeais maintenant vers la chambre de Vérama, la dernière pièce de la maison.

"Hagen ? Où est Fjola ? Tu l'as vu depuis que tu es rentré ?"

J'espérais qu'il pourrait répondre de la tête, à défaut d'avoir une langue.

[NailsEater]

"..."

Hagen posa la théière et commença à chercher. Mais Heidi du se rendre à l'évidence. Fjola n'était pas non plus dans la chambre de Vérama. Elle ne se trouvait plus à la maison ...

[Casaïr]

Elle n'était pas là.

Elle... n'était pas là.

J'essayais de respirer calmement mais c'était totalement impossible. Mon cœur battait dans mes tempes, j'étouffais, prise de vertige tant j'étais noyée par la vague de terreur qui me submergeait. Je restais plantée dans l'encadrement de la porte, incapable de réfléchir, de réagir. Puis, prise d'une secousse, je me tournais vers Hagen. Il était incapable de parler mais pas de chercher.

"Tu sais où nous avons l'habitude de nous promener, cherche Fjola par là*. Si tu la trouves, ramènes-la à la maison. Sinon, reviens ici pour l'attendre, compris ?"

Une fois certaine qu'il ferait ce que je dis, j'attrapais mon bâton, ressortis en toute hâte et demandais aux gens dans la rue s'ils n'avaient pas vu une fillette aux cheveux blonds et aux yeux bleus, leur décrivant la robe qu'elle portait tout en l'appelant régulièrement.

Spoiler (*) :

je pense notamment aux jardins, comme celui prêt du temple de Prios mais comme je n'ai plus le nom sous la main ^^

[NailsEater]

Heidi courait à en perdre haleine, demandant à chaque personne qu'elle croisait si elle n'avait pas vu son bébé. Où était-elle ? Elle s'approchait du parc où Fjola s'était perdu quelques heures auparavent, mais elle ne semblait pas là. Au bout de quelques minutes supplémentaires, alors que le déespoir pointait le bout de son nez, une vieille dame vint vers elle et lui indiqua avoir vu une petite fille qui correspondait à la description.

Elle est passé il y a quelques minutes alors que je revenais du fanal. Elle se dirigeait vers là-bas et tenait la main d'un homme. Assez vieux pour être son père, c'ets pourquoi je n'ai pas de suite réagit.

[Casaïr]

"Elle n'a pas de père", grondais-je sans desserrer les dents.

Je remerciais cette femme pour son aide avant de m'élancer en direction du fanal. Je ne savais pas encore qui était cet homme mais il connaîtrait bientôt ma fureur.