[Symbaroum] Chap. 2 - Nécessité fait loi

[NailsEater]

" Comment Oraï a-t-il été recruté par ces gens ? Est-ce qu'Oraï se souvient comment ils lui ont proposé ce travail ? Est-ce qu'il y avait des gens du clan Jézora aussi ? La belle dame, est-ce qu'elle s'appelait Hélionor ?

Oraï ne connaissait pas le nom de la bouchère à la hache. Mais le Dieu-Taureau ne mourut pas, et Oraï non plus. Un brouillard sombre descendit sur le monde et l’emplit de puissance, de délicieuses ténèbres... Ils prélevèrent
la ramure et les sabots et suivirent les murmures du crâne jusqu’à Rada Valadla — vers le coeur noir de Davokar, là où Symbaroum s’apprête à l’éveil.

Le clan Jézora ? Non il n'y avait aucun barbare avec nous, seul des mercenaires ambriens comme moi et la changeline. Nous devions l'accompagner dans une expédition, au cœur de la forêt. L’acier fut son seul salaire, il ne reçut jamais de pièces d’argent.

Après avoir dit ça il retourna dans un coinde sa cellule et commença à répéter en boucle " jamais de pièces d'argent, jamais de pièces d'argent". Déséba expliqua qu'une fois dans cet état, il n'y avait plus rien à en tirer ...

[Casaïr]

Je remerciais la dame bien que ce qu'elle m'apprit ne m'était pas vraiment inconnu. Il faudrait donc en parler directement avec Sarvola pour connaître toute l'étendue de cette histoire. Je n'eus pas le temps de m'étendre davantage sur mes réflexions, une prise familière sur ma jupe me fit me tourner et me baisser. Surprise, ce n'était pas Fjola mais un petit garçon.

"Hoo, mais c'est chouette ça, lui dis-je en m'accroupissant pour me mettre à sa hauteur. Comment as-tu fait ça ?"

J'attendis sa réponse avant de reprendre : "Je m'appelle Heidi et là, dans les bras de sa tante, c'est ma fille Fjola. Et toi, c'est quoi ton nom ?

[Iris]

Hellébore et Caseo avec Deseba et Oraï dans les souterrains du temple

Hellébore resta un moment sans bouger, avant de demander à Déséba : "Si je lui donnais un thaler d'argent, croyez-vous que ça le soulagerait un peu ?"

Et après une pause : "Oraï est arrivé voilà cinq jours. Les conjureurs guidé par la changeline bouchère sont partis avec la tête ; mais nous ignorons ce qu'il en est des cornes et des sabots. Or Anadea semblait penser qu'il y avait des objets dangereux ramenés ici à Fort Chardon."

" Est-ce qu'il y a d'autres membres du Temple qui ont disparu ? Une femme en particulier qui pourrait être la changeline à la hache ? Voilà un peu plus de 1 mois peut-être ? Au moment où Anadea a quitté l'ordre ? "

[Edzart]

Ledros observa un instant ce spectacle rare, dans la pièce ronde. Son premier réflexe fut de mettre sa bourse à l'abri. Il s'approcha d'un des mécontent pour lui demander calmement :
"Qu'est-ce que c'est que ce bazar, Gérard ?"
Quand l'autre lui eu répliqué que ce n'était pas son nom et expliqué que les abominations seraient bientôt ici, rampant avec eux parmi les rats pour les traquer et les massacrer, Ledros se demanda à quel niveau de paranoïa étrange il fallait se prélasser, pour ne pas simplement prendre le peu que l'on a et quitter la ville. Noirelande n'était pas une sinécure, mais devant la panique que ces gens semblaient avoir développé pour les abominations, c'était une alternative à prendre en compte.
Jouant des coudes et se raclant la gorge, le jeune homme traversa cette marée haute de geignards pour rejoindre la baronne. Arrivé à elle, il lui dit directement :
"Baronne, s'il n'est pas possible de combattre ces bêtes, il faut faire en sorte qu'elles ne reviennent plus. J'ai peut-être la solution ! - quand le tintement de sa voix fit mourir celui de ceux qui l'entouraient et que le rouge de son chapeau attira le regard des badauds, i il reprit : - Est-ce que nous pouvons parler en privé, Baronne ?"

[NailsEater]

Je ne suis pas sure que quoi que ce soit le soulagerai ... Il est emplit de corruption et rien ne peut réellement arranger ce mal à l'heure actuelle. Nous pouvon seulement prier pour ce pauvre ère.

Votre raisonnement se tient. Vous supposez donc que les "reste" du soit disant dieu auraient été amené ici même ? De ce que, je sais Anadea a été la seule personne à quitter l'ordre ces derniers mois. C'est assez rare de voir un fidèle partir ainsi. Mais quand bien même j'apprécié cette enfant, elle n'était pas faites pour une vie comme la notre.

La vielle femme commença à se diriger vers les escaliers, leur faisant signe de venir.

"Il est temps de quittez cet endroit."

[NailsEater]

"Baronne, s'il n'est pas possible de combattre ces bêtes, il faut faire en sorte qu'elles ne reviennent plus. J'ai peut-être la solution ! - quand le tintement de sa voix fit mourir celui de ceux qui l'entouraient et que le rouge de son chapeau attira le regard des badauds, i il reprit : - Est-ce que nous pouvons parler en privé, Baronne ?"

Spoiler () :

d20(16) sous Persuasion(14)

Le silence se fit quelques secondes avant que les bavardages reprennent de plus bel. "Qu'avait-il dit ? Qui est ce que c'était déjà ? Pourquoi il nous laisse pas tranquille en allant faire joujou ailleurs ..." Ignorant les réfléxions qui fusaient autour de lui, Ledros avança tant que faire se peu fairela Baronne. Elle l'observa de haut en bas, visiblement agacée. Pas tant par la personne qui lui faisait face mais par la situation elle-même.

Tu as cinq minutes, pas une de plus gamin.

Elle s'aloigna pour atteindre un renfoncement qui lui servait plus ou moins de bureau et attendit qu'il lui expliqua.

[NailsEater]

L'enfant fit une moue boudeuse à la réponse d'Heidi, puis se contenta de répondre :

Je la connais. Fjola. Même qu'elle est pas d'ici.

Après cette petite conversation, il repart en sautillant vers sa chaise et recommence à balancer ses jambes, tout en essayant d’imiter la posture et la gestuelle dupère Sarvola, jouant avec sa brindille. Le garçon semble irradier
de bonheur, comme si le chagrin et la peur qui appesantissaient l’atmosphère ne l’atteignaient pas.


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De son côté Vérama tenait tranquillement Fjola qui commençait à somnoler dans ses bras. Les personnes autours d'elle semblaient toutes accablées ou en recherche de réconfort. Les gens se parlaient à voix basses, se serrant dans leurs bras les uns les autres.

[Casaïr]

Quoi ? Que venait-il de dire à l'instant ? Je n'étais pas prête à entendre ce genre de réflexion de la part d'un garçon aussi petit et je venais de prendre une douche glacée sur la figure. Fjola lui avait-elle dit quelque chose ? Ce n'était peut-être rien mais il me fallait en avoir le cœur net. Je m'approchais de l'enfant, toujours surprise et, je devais bien le reconnaitre, légèrement effrayée.

"Tu es une amie de ma fille ? dis-je gentiment. Vous vous connaissez bien ? Vous parlez de quoi tous les deux ?

[Madennig]

Verama, de loin, constatait que sa bienfaitrice n'avait pas un talent absolu, et que sa magie du divertissement n'avait aucune prise sur le malheur de ces gens.
Elle dodelina de la tête, un peu décontenancée face à cette situation qui n'avait rien de nouveau pour elle, mais dont elle n'était pas certaine de posséder tous les codes. Les gens attendaient seulement de parler à un homme ? Il devait avoir bien plus en loin que des bonnes paroles à leur offrir...

Alors, profitant que Fjola somnolait dans ses bras, elle s'avança un peu... puis encore un peu... toujours un peu plus... Pour essayer d'entendre ce que Sarvola avait de si formidable à dire pour que tant de gens éplorés viennent à lui.

[Iris]

Je ne suis pas sure que quoi que ce soit le soulagerai ... Il est emplit de corruption et rien ne peut réellement arranger ce mal à l'heure actuelle. Nous pouvons seulement prier pour ce pauvre ère.

Votre raisonnement se tient. Vous supposez donc que les "reste" du soit disant dieu auraient été amené ici même ? De ce que, je sais Anadea a été la seule personne à quitter l'ordre ces derniers mois. C'est assez rare de voir un fidèle partir ainsi. Mais quand bien même j'appréciais cette enfant, elle n'était pas faites pour une vie comme la notre.

La vielle femme commença à se diriger vers les escaliers, leur faisant signe de venir.

"Il est temps de quittez cet endroit."

Hellébore n'insista pas et suivit le chemin qu'on lui indiquait vers la sortie. Au Capitaine, elle proposa de faire une pause pour s'asseoir quelque part et réfléchir au calme -- et au chaud. La matinée devait être bien avancée, et peut-être était-il déjà l'heure de déjeuner. Manger tôt permettrait d'avoir une longue après-midi derrière.

Une fois installée, elle sortit ses notes et les compléta avec le résultat de leurs investigations :

" Parmi les éléments découverts, certains n'ont pas encore d'explication je crois : le collier abîmé, brisé avec accroche pour un médaillon ; la clef d'entrepôt ."

" Il y a sûrement des gens encore que nous pourrions interroger, tu pensais à Idelfons, le chef gobelin des Karrabaddos..."

" Je... vais peut-être trop vite aux conclusions, mais se pourrait-il que le village gobelin de Karabbadokk où Oraï fut retrouvé appartient au clan Karrabaddos ? Si oui, il y a peut-être là une piste pour en savoir plus sur les souterrains, mais c'est peut-être juste une coïncidence."

" Il serait peut-être aussi possible de voir le maire pour lui faire part de la situation. Nous ne devions l'aborder qu'avec des preuves : tout doucement, il commence à y en avoir quelques unes... et il faudra sûrement un jour prochain s'enfoncer dans la partie effondrée de la ville..."