[Symbaroum] Chap. 2 - Nécessité fait loi

[Caeso Senjak Khan]

-Pas besoin de s’embetter à piéger je pense, surtout qu’on risque d’être pris par le temps. Heidi et son ami peuvent garder la porte de derrière. Je pense que leur chef s’enfuira par là quand ça va commencer à sentir le roussi. Si tu peux l’attrapper en évitant de le carboniser bien sûr. Nous on colle la charrette devant la sortie et on balance les fumigènes dans la cave. Y’aura juste à s’occupper de ceux qui rentrent pas dans le rang. Pour le reste on avisera sur place.

Il releva la tête vers le groupe.

-Qu’est ce que vous en pensez ?

[Madennig]

Verama sourit, juste un peu, pour montrer son approbation, tout en se rapprochant de la Gitane pour mieux entendre son avis sur la question.

[Casaïr]

"Je suis toujours tout feu tout flamme mais pour toi, je veux bien faire un effort pour réduire les braises, répondis-je sur un clin d'œil à Caeso. Enfin... pour l'instant."

Taquine, j'attendis qu'on donne le signal du départ pour botter les fesses à ces mécréants, transmettant les consignes à Hagen : on ne tue pas le chef. Les autres devraient faire preuve de bon sens pour survivre.

[Iris]

Hellébore regardait depuis l'arrière, les uns et les autres, en s'efforçant de ne pas paraître les scruter.

Elle ne disait rien.

[NailsEater]

Le calme avant la tempête avait permis aux nouveaux compagnons de faire un peu connaissances. Chacun avait ses forces qu'il serait utile de connaitre afin de venir à bout de leurs adversaires. Une stratégie se profilait et chacun serait prêt le moment venu. Une fois tous au courant de leur rôle, il était temps de se rendre sur place après avoir récupérer tout ce qui était nécessaire à cette expéditions citatines.

Spoiler () :

Si vous voulez debattre stratégie, la place est libre, sinon je vous laisse vous diriger vers votre destination ! Un petit signe et on est parti

[Madennig]

Verama attendait en regardant tour à tour les membres de cette équipe improvisée.
Elle compara un instant les attitudes assez opposées des deux autres femmes, étonnée de voir autant de différences entre les deux Ambriennes, pourtant collègues.
Puis, comme piquée par une mouche :

"Nous y allons ?"

Finalement, la sorcière était pressée d'en découdre.

[Caeso Senjak Khan]

Caeso tapa ses cuisses de ses deux mains en se levant.

-On va manger d'abord ! On va pas faire ça en plein jour et puis la nuit va être longue. On passera par le guet pour récupérer le chariot quand il fera suffisamment sombre. Si on peut en plus les surprendre pendant qu'une partie d'entre eux roupille, ça nous facilitera la tache.

[Edzart]

Sauf qu'ils savent que l'attaque a échoué et que certains d'entre eux ont étés capturés... Est-ce que l'on prend le risque de les laisser s'échapper ? Je serais d'avis d'agir vite. Ne pas leur laisser le temps de se réorganiser, voire de fuir.

[NailsEater]

Les sicaires du Soleil disposent d’un bâtiment haut et étroit situé dans les environs de la palissade, au sud de l’Anneau d’Haloban. La rue des magisters semblait une rue tranquille. Des maisons de ville jonchait la rue jusqu'à l'entrée de la cours intérieur directement accoler à la demeure contenant le QG des incendiaires.





L’entrée principale de ce bâtiment de trois étages est barricadée par de solides planches, et, derrière les fenêtres, de lourds rideaux noirs empêchent d’en distinguer l’intérieur. Il est possible d’entrer par la modeste arrière-cour, commune à plusieurs bâtiments, en passant par une étroite ruelle. Dans cette cour, des escaliers abrupts descendent de quelques marches vers la porte d’une cave. Le repaire est sommaire. Une grande table entourée de chaise, une armoire, un lit et un bureau semble être tout ce qui la compose. De petites fenetres entourent la porte, permettant aux yeux curieux d'entrevoir à l'interieur un homme installé à un bureau, dos à la porte.

Spoiler () :

Vous y allez quand bon vous semble. Les plans sont sur messenger !
A vous !

[Iris]

Hellébore suivit le groupe en silence, en tâchant de rester à proximité du capitaine, prête à agir dans son ombre pour l'aider de son mieux, et sans savoir trop quoi faire pour le moment.


Elle observait les lieux avec perplexité et un peu d'anxiété, peu sûre de savoir ce qu'il était souhaitable de faire, et étrangement convaincue que les autres devaient bien avoir un plan puisqu'ils semblaient sûrs d'eux et ne posaient pas vraiment de questions.