L'apprentie mage se mit en route directement pour la bibliothèque. Elle monta tranquillement les étages avant d'atteindre enfin son but. La bibliothèque était immense, sur plusieurs étages. A l'entrée de la salle principale, une archiviste la salua avant de se déplacer pour lui laisser la place de pénétrer dans la pièce.
astuce D20(19) sous 14
Retroussant ses manches, Hellebore finit par se décider pour une rangée. Celle-ci répertoriait les différents clans et tribu barbares et plus loin se trouvait l'étagère concernant les elfes. Si ces recherches ne furent pas fructueuses au début, elle finit par éponger la plupart des livres pouvant traiter du sujet des clans ET du sujet des elfes. Elle récupéra un recueil sur l'histoire de Fort Chardon mais celui ci ne semblait pas très fournit. Au bout de quelques heures, elle avait donc une maigre base sur laquelle partir, mais pour vraiment approfondir les sujets, elle avait conscience qu'il lui faudrait plus de temps ou d'aide.
Elle nota tout de même les différentes informations :
- un des textes parlait d'une officière de la grande guerre qui s'appelait Anadea et qui avait été impliqué dans la défense de la ville de Bérendoria
- le nom de Téara-Téana n'apparaissait dans aucunes archives mais l'adepte de mMaitre Goncaï, Gandérald, semblait avoir écrit plusieurs des traités sur les Elfes de Davokar.
- le nom Clan de la bête est mentionné dans une archive traitant d'une attaque de la ville de fort Chardon il y a trois ans. Un raid mené par des hommes mutants semblant venir directement des abysses.
Alors qu'elle commençait à ranger un peu les livres sortis, une archiviste vint lui demander si elle avait besoin d'aide. Quand Hellebore lui parla du clan de la bête, l'archiviste -qui se présenta comme Elea- lui expliqua que le clan de la bête
est pour beaucoup une légende urbaine.
"Quand le clan Jézora a été soumis, certains barbares du clan avaient déjà disparu. On sait notamment que la fille du Chef Haloban - Hélionor - n'était plus présente et personne ne l'a revu depuis. Beaucoup pense qu'elle est simplement morte dans la forêt, mais certains pense qu'elle a conduit son peuple dans des souterrains pour un jour venir se venger. En renommant son peuple le clan de la bête."
Dernière modification par NailsEater le 07 déc. 2017, 21:38, modifié 2 fois.
Nurg fut surpris que le Capitaine pense à Noirelande pour trouver des informations sur leurs préoccupations... Mais il répondit simplement d’un haussement d'épaules :
« Nurg demandera ce soir... »
Initiative : Agilité 8 - Attribut de combat : Force 16 Arme : Marteau à deux mains : 1D12 + 1D6 + 1D4 Endurance 21 - Défense 5 (Dégâts -1D6/attaque) Seuil de douleur 8 - Seuil de corruption 6 Régénération : +2 endurance/tour
La Légation royale se trouve dans un grand bâtiment de deux étages, juste au-dehors des portes de Sombregîte. L’aile ouest abrite les logements et, au deuxième étage, un hall majestueux dans lequel le père du Légat a l’habitude de tenir
salon, entouré par des dignitaires de la cité ou des nobles de passage. Le coeur du bâtiment et l’aile sud réservent leurs espaces publics aux réceptions, bureaux, salles de réunion et archives. Ces dernières sont situées tout au sud, au rez-dechaussée ainsi que plus bas, au sous-sol.
Les archives de la Légation royale sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent rechercher des informations concernant les plus importants événements de la région, comme les plus anodins. Pour le tarif raisonnable d’un thaler de l’heure, n’importe qui peut parcourir les fichiers et les carnets de notes, sous la supervision des notaires. C'est aussi ici qu'il est possible de prendre rendez-vous avec le légat de la reine Suria d'Argona afin de consulter des dossiers tels que ceux du cadastre de la ville.
A l'entrée des archives, un homme semble tenir le compte des visiteurs. Il ne lève cependant la tête de son carnet seulement quand quelqu'un lui fait distinctement comprendre qu'il veut pénétrer dans la salle. A ce moment là, l'homme se contente de réciter d'un ton monotone :
" C'est 1 Thalers par heure que vous passé dans les archives. Il me faut votre nom et si vous voulez de l'aide de la part des notaires c'est 1 Thalers supplémentaire. "
L'ogre tourne la tête de gauche à droite, observant des lieux qu'il ne pensait pas voir un jour de ses propres yeux... Puis lorsque Caséo lui fait un clin d'oeil, il répond d'un sourire plein de dents. A t-il compris l'allusion du capitaine ? Pas sûr...
Initiative : Agilité 8 - Attribut de combat : Force 16 Arme : Marteau à deux mains : 1D12 + 1D6 + 1D4 Endurance 21 - Défense 5 (Dégâts -1D6/attaque) Seuil de douleur 8 - Seuil de corruption 6 Régénération : +2 endurance/tour
Hellébore sentait qu'elle était loin d'être au bout de ses recherches. Heureusement l'archiviste Elea lui vint en aide, et la jeune mage la remercia avec embarras et gratitude.
L'heure du déjeuner approchant, Hellébore prit son courage à deux mains pour solliciter l'adepte de Maitre Goncaï, Gandérald, pour lui demander son avis sur les elfes -- en particulier ceux qui pourraient avoir une dent contre le clan de la Bête. Ce n'était pas facile pour la jeune femme d'aborder quelqu'un juste en attendant quelque chose... cela lui semblait toujours un peu grossier, et elle avait souvent aussi peur de déranger par sa seule présence. Elle fit de son mieux, à grand renfort de "Bonjour, excusez-moi, je suis Hellébore, apprentie de..." suivie de sa spécialité et de l'excuse "En fait, je mène une recherche lié aux événements d'hier... je ne sais pas si... enfin... je voulais vous demander votre avis sur les elfes, enfin sur les lieux qu'ils défendent... et sur le fait que le clan de la Bête pourrait leur avoir causé du tort en s'emparant de quelque chose... "
D'ailleurs si Hellébore avait -- à force de méditations et obstination trouvé quelque chose sur les colliers des abominations... elle pourrait en faire part et asseoir un tout petit peu sa crédibilité hésitante.
Ledros hésita un instant. Il aurait voulu aller la voir. Lui parler. Lui expliquer... Mais comment ? Pour lui dire quoi ? Lui expliquer comment ? Merde.
Il resta un moment, à l'observer, avant de sortir un bout de papier. Dessus, il traça les lignes de son premier entraînement avec Emilia. Il y traça les pas qu'elle lui avait enseigné. 1, 2, 3 et 4. Dessous, il écrivit un mot. Après avoir lâché le papier, il s'éloigna pour se diriger vers le quartier où il savait trouver les faussaires qu'il voulait rencontrer. Sur la route, il se laissa aller à penser à Emilia et à la joie qu'elle lui avait apporté. A ce qu'elle avait dû subir, quand il avait fuit.
Fuir. C'était une sale habitude...
Ledros
Initiative : 15 - Attribut de combat : Persuasion 14
Arme : Estoc : 1D12 + 1
Endurance 10 - Défense 16 (- 1D4/atk)
Seuil douleur 3 - Seuil corruption 3
(Par défaut : Défense totale : 2d20 pour défendre, une attaque gratuite à chaque défense réussie.)
Le secrétaire à l’accueil compta les pièces, fit signe à un des notaires et retourna le sablier. Il n'avait qu'à peine regardé le capitaine et si l'humour de Caseo l'avait atteint ... Il n'en laissait aucune trace. Le notaire se présenta comme Péréla et demanda poliment à Caseo ce qu'il pouvait faire pour lui tout en se dirigeant vers les archives, laissant les deux invités le suivre. La salle des archives se trouvait être une grande salle emplie de rayonnage, elle répertorier toutes les histoires considéraient comme importantes qui avaient eu lieu à Fort Chardon depuis sa construction.
A l'ordo Magica - Hellebore
Durant ses recherches des derniers jours concernant les colliers des abominations. Hellebore avait réussi à trouver un sortilège utilisé essentiellement par les conjureurs - depuis la grande guerre - qui permettrait de soumettre les forces de la corruption. Ce sortilège nécessitant un monstre et un collier fait dans un alliage particulier. Le sortilège est en fait un dérivé d'un autre beaucoup moins sombre, utilisé par des sorcières de clan barbare. Celui-ci permettait de prendre le contrôle -au travers d'un artefact- d'une créature le temps de quelques minutes.
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d20(1) sous 5
Quand elle s'approcha de l'adepte Gandérald, celui-ci était installé à une table pour manger. Il observa la jeune femme, d'abord un peu grognon (ayant l'habitude des étudiants qui viennent réclamer un délai supplémentaire ou poser des questions à toutes heures) puis finalement curieusement surpris. Ainsi quelqu’un s’intéressait à ses travaux ? Si Hellebore n'était pas du genre bavarde ou habituée à tenir une conversation, cela ne dérangea pas Gandérald qui semblait ravi que ces connaissances intéressent quelqu'un. La jeune femme n'eut qu'à poser la question pour que l'Adepte se lance dans un monologue magistral.
"Les elfes ? Hmm, les elfes essaient de défendre au mieux la forêt. Voyez-vous, ils pensent que la corruption vient des humains qui ont creusé toujours plus profond et ont repoussé la magie toujours plus loin. Les Symbariens étaient dotés de pouvoir qui dépassent notre entendement à l'heure actuelle. Ce sont eux qui ont crée les artefacts et chaque retour d'expédition dans la forêt nous révèle de nouvelle chose fascinante et terrifiante. Pour les Elfes, la corruption entière viendrait de notre propension à toujours vouloir plus et toujours vouloir aller plus loin sans forcément comprendre ce que nous faisons.
Ils se sont auto-proclamés - et qui pourrait leur reprocher- gardien de la forêt et protège des lieux qu'ils considèrent comme sacrés. Il existe, par exemple, une légende, attribuée à la Sorcière Aroaléta, qui mentionne un endroit appelé Les Salles des Mille Larmes - ou parfois appelés Corridors des Mille Larmes selon qui en parle - et qui, d’après les barbares, est ou bien fut un lieu de congrégation pour les elfes de la forêt. J'ai bien entendu cherché des informations aux archives concernant cette fameuse salle, mais comme toute légende peut être doit-elle rester cacher !
Quant au clan de la bête, je ne sais pas grand chose à leur sujet. Eux aussi sont une sorte de légende. Si vous pensez qu'ils ont volé quelque chose aux elfes et bien ... Je ne donne pas cher de leur peau. Il existe bien des objets et des personnes corrompues à Fort Chardon. Si les elfes recherchent un objet, c'est soit qu'il est extrêmement corrompu et ne devrait pas être entre nos mains, soit qu'il était précieux à leurs yeux. Si c’est un objet corrompu, sachez que la garde municipale s’adresse régulièrement à la tour de l’Ordre pour obtenir des informations en rapport avec des méfaits liés de près ou de loin aux « puissances obscures du monde ». Si c’est de cela qu'il s'agit nous seront informé à un moment ou un autre."
Nord de Fort Chardon - Ledros
Ledros quitta l'académie d'escrime, fuyant une fois de plus. Il traversa la ville, se glissant doucement des quartiers populaires aux quartiers plus mal famés. Il savait déjà ce qu'il cherchait. QUI il cherchait. Il tournait dans les ruelles, s'enfonçant dans le quartier, puis repéra la maison qu'il cherchait. C'était une maison comme toutes les autres, mais Ledros y était venu plus d'une fois. Il s'avança et toqua de la façon habituelle. Il valait mieux se présenter pour entrer. Au bout de quelques secondes, la porte s'ouvrit laissant le jeune homme entrer.
L’intérieur était assez douillé. Il passa le couloir afin d'arriver dans le salon tout en saluant l'ogre qui servait de portier et ... de videur. Le salon était assez typique bien que beaucoup trop confortable pour le quartier. Une femme d'une quarantaine années l'accueillit et commença à faire la conversation. La scène semblait banale de l'extérieur, mais les doubles sens cachés permettaient à qui comprenait le langage de savoir que la conversation était intense et importante. À la fin de cet échange Lavoria proposa à son ami de lui montrer sa chambre et l'accompagna vers d'autres pièces. Ils prirent un couloir puis un autre avant d'entrer dans une petite pièce avec un lit et un mobilier sommaire. Lavoria déplaça le tapis afin de découvrir une trappe et après un "Je te laisse t'installer, dis moi quand tu voudras manger." Quitta la chambre en fermant derrière elle.
Ledros savait pertinemment où menait la trappe, l'ayant emprunté un certain nombre de fois. Il attrapa la lampe à huile posé sur le bureau et souleva la trappe avant de s'enfoncer dans les escaliers puis le souterrain. Il descendit de quelques mètres et marcha quelques minutes. Enfin face à la dernière porte, il entra dans l'une des caches de la guilde.
La pièce était ronde et donnait sur de multiples alcôves et pièces annexes et de multiples autres chemin d'accès. Une dizaine de personnes se trouvaient là. C'était le lieu d'échanges et de travail de la guilde. Ici, les rencontres se faisaient, les discordent s'arrangeait et les informations circulaient plus vite que la nourriture ou la boisson. Ledros repéra quelques têtes connues dont celle qu'il était venu voir : la Baronne. Si vous vouliez un travail ou une information, il fallait passer par elle. La Baronne était le pilier de la guilde. L'une des premières à s'être implanté à Fort Chardon et la seule des premiers à encore être en vie. Elle surveillait tout sont réseau d'une main de fer sans le gant de velours. Mais pour qui était intelligent et savait être loyal, la Baronne pouvait être la meilleure issue de secours. Qu'elle que soit la situation.
Le capitaine emboita le pas au notaire Péréla jusqu’à l'impressionnante salle des archives de la légation. Il réfléchissait tout en cheminant aux informations qu'ils avaient.
-Nous sommes envoyés par le capitaine Merello suite à l'incident d'hier. Cette attaque a surpris tout le monde, notamment par son ampleur et sa provenance. Les créatures semblent avoir utilisé un réseau de galerie préexistant sous la ville. Ceux ci doivent dater de la construction de Fort Chardon et ont peut être été condamnés une fois les fondations terminées. Quoi qu'il en soit il serait appréciable de pouvoir récupérer les plans des galeries sous la ville de Fort Chardon qui doivent bien exister quelques part dans ces archives. D'autre part, il semblerait que ces créatures appartiennent à une organisation qui se fait appeler Clan de la bête, ou clan jézora. Visiblement ce n'est pas la première fois que cette organisation s'en prend a fort Chardon. Je voudrais que vous nous retrouviez la trace de ces événements qui ont du être consignés quelque part.
Caseo observait les rayonnages et se surprenait à apprécier l'odeur particulière qui se dégageait de tous ces ouvrages. Puis il reprit sans s'adresser à quelqu'un en particulier mais suffisamment fort pour être entendu.
-Cette organisation semble oublier que s'en prendre a Fort Chardon c'est s'attaquer à un prince du royaume en la personne de Lasifor Noirenuit et donc au pouvoir royal directement. Heureusement que nous pouvons compter sur le dévouement de la maison Argona et de toute la légation royale pour mener à bien notre mission. Je suis convaincu que l'administration de Korinthia se montrera impitoyable et inflexible envers tout ce qui empêchera ou ralentira la résolution de cette sombre affaire. Pas vrai Nurg ?
Joueur: Caeso Senjak Khan. Symbaroum - Le courroux du gardien
Joueur: Jazkez OdE - La foret engloutie
Hellébore était stupéfaite. C'était tellement exceptionnel de ne pas être congédiée ou traitée avec le revers de la main. Époustouflée devant tant de gentillesse et de prolixité, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir un sourire réjoui et admiratif.
" Merci pour tout ! "
Elle ne savait comment exprimer sa gratitude, et l'adepte lui paraissait vraiment extraordinaire tant il avait bien parlé !
" Savez-vous par hasard si je dois m'adresser à quelqu'un en particulier pour dire que je voudrais être tenue au courant des découvertes et questionnements de la garde municipales ? "
sous 5
