[Symbaroum] - Fort Chardon - Edogaï et Chanteur
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Re: [Symbaroum] - Fort Chardon - Edogaï et Chanteur
Chanteur n'appréciait pas le ton hautain et moqueur que venait de prendre Edogaï.
Sa mine devint sombre et menaçante, comme le regard qu'il lançait à l'humain, tout en se redressant entièrement, lançant une ombre dangereuse autour de lui. Il gardait son calme, mais son ton ne laissa pas de place à l'ambiguité.
"Comme je vous l'ai dit, je ne sais pas ce qui m'est arrivé. On m'a volé une partie de ma vie et qu'importe la raison, je veux la retrouver. Je ne sais pas pourquoi je suis sensé vous aider, seulement que je dois le faire. Cependant, je vous déconseille fortement de prendre ma désorientation pour de la stupidité. J'ai peut-être oublié certaines choses, mais j'ai encore mon instinct... Mon gars !"
Chanteur prononça les deux derniers mots avec le plus grand dédain, les dents presques serrées.
Sa mine devint sombre et menaçante, comme le regard qu'il lançait à l'humain, tout en se redressant entièrement, lançant une ombre dangereuse autour de lui. Il gardait son calme, mais son ton ne laissa pas de place à l'ambiguité.
"Comme je vous l'ai dit, je ne sais pas ce qui m'est arrivé. On m'a volé une partie de ma vie et qu'importe la raison, je veux la retrouver. Je ne sais pas pourquoi je suis sensé vous aider, seulement que je dois le faire. Cependant, je vous déconseille fortement de prendre ma désorientation pour de la stupidité. J'ai peut-être oublié certaines choses, mais j'ai encore mon instinct... Mon gars !"
Chanteur prononça les deux derniers mots avec le plus grand dédain, les dents presques serrées.
Re: [Symbaroum] - Fort Chardon - Edogaï et Chanteur
Un grand sourire vint étirer les lèvres d'Edogaï. Il tapota la poitrine de l'ogre de son indexe et dit :
"Et c'est très bien comme ça. J'en suis ravi. Je ne sais pas non plus pour quoi tu vas nous aider, découvrons, découvrons."
Sans attendre la réaction ni la réponse de l'ogre, il se détourna, fit quelque pas avant de s'arrêter près du garde :
"Combien de temps allons nous attendre comme ça, par Prios ? Il n'avait pas de jambe de bois, votre collègue, que je sache..."
"Et c'est très bien comme ça. J'en suis ravi. Je ne sais pas non plus pour quoi tu vas nous aider, découvrons, découvrons."
Sans attendre la réaction ni la réponse de l'ogre, il se détourna, fit quelque pas avant de s'arrêter près du garde :
"Combien de temps allons nous attendre comme ça, par Prios ? Il n'avait pas de jambe de bois, votre collègue, que je sache..."
Ledros
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Re: [Symbaroum] - Fort Chardon - Edogaï et Chanteur
Au bout d'une bonne demi-heure, le soldat revint et fit signe à Edogaï et Chanteur de le suivre.
"Le maire peut vous recevoir, mais sachez que c'est assez exceptionnel une entrevue aussi rapide. J'espère que votre message est vraiment important."
Il traversèrent une allée qui semblait interminable avant d'arriver face au bâtiment de bois. Le garde ouvrit l'un des deux battants avant d'entrer à l'interieur du palais.
Une fois à l’intérieur, les visiteurs sont conduits dans une large pièce meublée d’une grande table vernie entourée de dix chaises, où il leur sera une nouvelle fois demande de patienter le temps que le maire Noirenuit soit en mesure de les recevoir. Après un court moment, celui-ci finit par se montrer, accompagné comme toujours de celle qui le suit comme une ombre, la Sorcière Yagaba. Si cette dernière va se placer en retrait sitôt les présentations d’usage expédiées, se contentant d’observer la scène en silence, Lasifor Noirenuit se montrera quant à lui sympathique et chaleureux.
"Bonjour à vous et bienvenu à Sombregîte. Prenez place et expliquez moi l'objet de votre visite."
"Le maire peut vous recevoir, mais sachez que c'est assez exceptionnel une entrevue aussi rapide. J'espère que votre message est vraiment important."
Il traversèrent une allée qui semblait interminable avant d'arriver face au bâtiment de bois. Le garde ouvrit l'un des deux battants avant d'entrer à l'interieur du palais.
Une fois à l’intérieur, les visiteurs sont conduits dans une large pièce meublée d’une grande table vernie entourée de dix chaises, où il leur sera une nouvelle fois demande de patienter le temps que le maire Noirenuit soit en mesure de les recevoir. Après un court moment, celui-ci finit par se montrer, accompagné comme toujours de celle qui le suit comme une ombre, la Sorcière Yagaba. Si cette dernière va se placer en retrait sitôt les présentations d’usage expédiées, se contentant d’observer la scène en silence, Lasifor Noirenuit se montrera quant à lui sympathique et chaleureux.
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Re: [Symbaroum] - Fort Chardon - Edogaï et Chanteur
Edogaï entra en compagnie de Chanteur dans la demeure du maire. Quand celui-ci vint l'accueillir, le magicien fit montre de tout le sens de l'étiquette Ambrienne pour le saluer. La sorcière Yagaba s'approcha et cette fois, Edogaï se plia aux rituels de rencontre des clans barbares. Il la salua avec toute la déférence que l'on devait à une sorcière des clans, avant de lui parler à elle d'abord :
"Sorcière Yagaba de Zarek, c'est un honneur et une joie de vous rencontrer. Je ne pensais pas avoir la chance d'un jour échanger mes pensées avec vous. Qu'Uron me morde, pardonnez mon impolitesse. Il est bien rare pour moi, d'avoir le temps de me laisser enliser par la mélancolie. Je m'appelle Edogaï du clan Vajvod. Lié à la sorcière Elda du clan Vajvod."
Se tournant alors vers le maire, Edogaï sourit en lui répondant :
"Merci de nous avoir reçu aussi rapidement. Je suis malheureusement le porteur de bien tristes paroles."
"Sorcière Yagaba de Zarek, c'est un honneur et une joie de vous rencontrer. Je ne pensais pas avoir la chance d'un jour échanger mes pensées avec vous. Qu'Uron me morde, pardonnez mon impolitesse. Il est bien rare pour moi, d'avoir le temps de me laisser enliser par la mélancolie. Je m'appelle Edogaï du clan Vajvod. Lié à la sorcière Elda du clan Vajvod."
Se tournant alors vers le maire, Edogaï sourit en lui répondant :
"Merci de nous avoir reçu aussi rapidement. Je suis malheureusement le porteur de bien tristes paroles."
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Re: [Symbaroum] - Fort Chardon - Edogaï et Chanteur
Yabaga accepte les salutations d'Edogaï respectueusement, incline la tête en retour et laisse place à Lasifor.
Quelles sont donc vos tristes nouvelles ?
Il arborait un regard sérieux, visiblement inquiet des nouvelles que le vieil homme lui amenait.
Quelles sont donc vos tristes nouvelles ?
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Re: [Symbaroum] - Fort Chardon - Edogaï et Chanteur
"Je vous porte cette missive, qui aurait dû se retrouver entre vos mains bien plus tôt." Edogaï resta silencieux une seconde, sortant l'enveloppe dans laquelle il avait glissé la lettre "Elle vous est adressé par feu Maitre Vernam.
Edogaï attendit que le maire l'ait prise, avant de reprendre :
"Je suis aussi ici pour vous conter les événements de ces derniers jours et ce qu'il nous est arrivé à moi et mes compagnons dans votre ville."
Edogaï attendit que le maire l'ait prise, avant de reprendre :
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Re: [Symbaroum] - Fort Chardon - Edogaï et Chanteur
Noirenuit lu la lettre avec intérêt. Ses poings se crispèrent légèrement et si aucune larme ne coula de ses joues, ses yeux paraissaient plus humides qu'ils ne l'étaient quelques secondes plus tôt. Il tendit la lettre à Yabaga, qui la lu elle aussi d'une traite. Aucune émotion n'apparut sur son visage.
Quand le maire prit la parole, sa voix était cependant forte et claire :
Je vous écoute et quand vous aurez finis, nous aurons matière à discuter il me semble.
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Je vous écoute et quand vous aurez finis, nous aurons matière à discuter il me semble.
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Re: [Symbaroum] - Fort Chardon - Edogaï et Chanteur
Edogaï hocha la tête.
"Tout d'abord, laissez moi vous présenter toutes mes condoléances pour la mort de Maitre Vernam."
Je racontai alors à Noirenuit toute l'histoire de ce qui était arrivé à Vernam, gardant pour moi mes inquiétudes à son propos et l'anneau de fer que je gardai dans ma poche.
"Si vous avez des questions, n'hésitez pas, j'ai peut-être oublié certaines choses."
"Tout d'abord, laissez moi vous présenter toutes mes condoléances pour la mort de Maitre Vernam."
Je racontai alors à Noirenuit toute l'histoire de ce qui était arrivé à Vernam, gardant pour moi mes inquiétudes à son propos et l'anneau de fer que je gardai dans ma poche.
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Re: [Symbaroum] - Fort Chardon - Edogaï et Chanteur
Noirenuit et Yabaga écoutèrent Edogaï sans l'interrompre. Parfois, ils hochaient la tête ou grimaçaient légèrement. Quand le mage eut finis, Lasifor se leva et vint lui serrer la main avant de serrer celle de l'ogre et de reculer :
Vernam et moi n'étions pas toujours du même avis, mais je le considérais et le respectais. Vos amis et vous même avez fait preuve de beaucoup d'altruisme et d'un sens du devoir que j'apprécie énormément. Je tiens à vous remercier au nom de la ville et en mon propre nom pour ce que vous avez fait. Je savais que vous enquêtiez en parallèle de la garde quand Marvello m'en a fait part hier dans son rapport. Il vous a tout autant que moi en haute estime.
Il marqua une pause avant de reprendre :
S'il y a quelque chose que vous souhaitez, vous et chacun de vos compagnons. Je mettrai un point un point d'honneur à vous l'offrir en remerciement.
Hmmhmm
Oui, dans la mesure du raisonnable bien entendu. Quant à vos compagnons, transmettez leurs demandes à la garde à l'entrée du palais. Je veillerai à ce qu'on me la remette au plus tôt. Si cela vous convient.
Il retourna auprès de la sorcière avant d'ajouter :
Pour revenir à notre histoire. J'ai en effet déjà vu ce crâne maudit. Gorak était spécial, mais n'était pas idiot. Il savait convaincre les autres et obtenir ce qu'il voulait. Par contre, ce qui me dérange dans votre récit est tout autre. Le manteau noir Baumelo ne peut pas être présent dans l'enceinte du Fort. On m'a rapporté sa mort il y a une quinzaine de cela. Qui que soit l'homme que vous avez rencontré, il n'était pas celui qu'il prétendait être et je peux affirmer que le jeune mage est surement en danger. Je vais demander à la garde de le faire rechercher, mais il est plus que probable qu'il ne soit plus dans la ville à l'heure actuelle. Dans tous les cas, je vais m'occuper personnellement de ce problème.
Il observa ses interlocuteurs, attendant de voir s'il avez quelque chose à dire ou une question. Contrairement à Eufrynd plus tôt, le regard de Lasifor allait d'Edogaï à Chanteur, accordant du crédit autnat à l'un que l'autre.
Vernam et moi n'étions pas toujours du même avis, mais je le considérais et le respectais. Vos amis et vous même avez fait preuve de beaucoup d'altruisme et d'un sens du devoir que j'apprécie énormément. Je tiens à vous remercier au nom de la ville et en mon propre nom pour ce que vous avez fait. Je savais que vous enquêtiez en parallèle de la garde quand Marvello m'en a fait part hier dans son rapport. Il vous a tout autant que moi en haute estime.
Il marqua une pause avant de reprendre :
S'il y a quelque chose que vous souhaitez, vous et chacun de vos compagnons. Je mettrai un point un point d'honneur à vous l'offrir en remerciement.
Hmmhmm
Oui, dans la mesure du raisonnable bien entendu. Quant à vos compagnons, transmettez leurs demandes à la garde à l'entrée du palais. Je veillerai à ce qu'on me la remette au plus tôt. Si cela vous convient.
Il retourna auprès de la sorcière avant d'ajouter :
Pour revenir à notre histoire. J'ai en effet déjà vu ce crâne maudit. Gorak était spécial, mais n'était pas idiot. Il savait convaincre les autres et obtenir ce qu'il voulait. Par contre, ce qui me dérange dans votre récit est tout autre. Le manteau noir Baumelo ne peut pas être présent dans l'enceinte du Fort. On m'a rapporté sa mort il y a une quinzaine de cela. Qui que soit l'homme que vous avez rencontré, il n'était pas celui qu'il prétendait être et je peux affirmer que le jeune mage est surement en danger. Je vais demander à la garde de le faire rechercher, mais il est plus que probable qu'il ne soit plus dans la ville à l'heure actuelle. Dans tous les cas, je vais m'occuper personnellement de ce problème.
Il observa ses interlocuteurs, attendant de voir s'il avez quelque chose à dire ou une question. Contrairement à Eufrynd plus tôt, le regard de Lasifor allait d'Edogaï à Chanteur, accordant du crédit autnat à l'un que l'autre.
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Re: [Symbaroum] - Fort Chardon - Edogaï et Chanteur
Edogaï regarda Noirenuit en souriant et répondit :
"Je ne saurais accepter de récompense pour avoir fait ce qui demandait à être fait. Je ne peut que me réjouir de vous avoir rencontré, vous et votre femme et d'avoir pu vous transmettre les salutations du clan Vajvod. Elda, si elle était là, me taperait sur les doigts avant que j'ai pu finir de vous demander quelque chose." Dans ces derniers mots, on pouvait trouver une pointe d'humour et la voix d'Edogaï tressauta alors que ses yeux riaient silencieusement. "Je ne peux qu'espérer que l'on puisse se revoir en d'autres circonstances, plus agréables."
Quand Noirenuit lui raconta la mort de Baumelo et la trahison du faux manteau noir, le sourire d'Edogaï disparut immédiatement. Ses mâchoires se serrèrent et ses yeux se mirent à pétiller d'une rage qu'il était rare d'y trouver. Lançant des éclairs de colère, ils passèrent de Noirenuit à Yabaga. Le magicien se redressa, comme un ressort, repoussant sa chaise dans un grand bruit.
"Je vous prie de m'excuser, Maître Noirenuit, Sorcière Yabaga. J'espère que vous ne me trouverez pas malpoli de vous quitter si vite, mais je ne peux accepter que par ma regrettable inadvertance, la vie d'un jeune homme soit en jeu. Je retrouverai cet homme et je vais découvrir ce qu'il compte réaliser avec cet artefact maudit. La corruption n'est pas à prendre à la légère, Maître Noirenuit. Bonne soirée à vous et, je l'espère, à bientôt."
Edogaï salua alors Noirenuit et sa femme, avant de quitter d'un pas lourd et pressé, sa vaste demeure. Il s'élança à travers les rues qu'ils avaient traversé plus tôt, jusqu'à la tour de l'Ordo Magica, repoussant les badauds comme une tornade et s'approchant des portes à grandes enjambées.
"Je ne saurais accepter de récompense pour avoir fait ce qui demandait à être fait. Je ne peut que me réjouir de vous avoir rencontré, vous et votre femme et d'avoir pu vous transmettre les salutations du clan Vajvod. Elda, si elle était là, me taperait sur les doigts avant que j'ai pu finir de vous demander quelque chose." Dans ces derniers mots, on pouvait trouver une pointe d'humour et la voix d'Edogaï tressauta alors que ses yeux riaient silencieusement. "Je ne peux qu'espérer que l'on puisse se revoir en d'autres circonstances, plus agréables."
Quand Noirenuit lui raconta la mort de Baumelo et la trahison du faux manteau noir, le sourire d'Edogaï disparut immédiatement. Ses mâchoires se serrèrent et ses yeux se mirent à pétiller d'une rage qu'il était rare d'y trouver. Lançant des éclairs de colère, ils passèrent de Noirenuit à Yabaga. Le magicien se redressa, comme un ressort, repoussant sa chaise dans un grand bruit.
"Je vous prie de m'excuser, Maître Noirenuit, Sorcière Yabaga. J'espère que vous ne me trouverez pas malpoli de vous quitter si vite, mais je ne peux accepter que par ma regrettable inadvertance, la vie d'un jeune homme soit en jeu. Je retrouverai cet homme et je vais découvrir ce qu'il compte réaliser avec cet artefact maudit. La corruption n'est pas à prendre à la légère, Maître Noirenuit. Bonne soirée à vous et, je l'espère, à bientôt."
Edogaï salua alors Noirenuit et sa femme, avant de quitter d'un pas lourd et pressé, sa vaste demeure. Il s'élança à travers les rues qu'ils avaient traversé plus tôt, jusqu'à la tour de l'Ordo Magica, repoussant les badauds comme une tornade et s'approchant des portes à grandes enjambées.
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