[symbaroum] Fort Chardon - Anesha

[NailsEater]

Anesha se dirigeait d'un pas vif, voir guilleret vers l'auberge. Celle-ci étant juste à côté, elle ne mit pas trop longtemps à se retrouver devant l'établissement, toujours aussi accueillant. Devant la porte, une vielle dame semblait contempler la légère pergola entièrement constituée de végétation. L'écurie n’accueillait visiblement aucun destrier ce qui n’empêchait pas les bruits de vie à l’intérieur de l'auberge.

[Casaïr]

C'est suffisamment éloignée de la tour des mages -et de son implacable visiteur-, que je me permis de nouveau de respirer. Je réfléchissais à la façon de me présenter aux Salons, notamment à la tenue appropriée. Même si me laver faisait bien évidemment partie des prérequis, j'imaginais mal le tenancier de l'établissement accepter quelqu'un se présenter en armure de cuir. Mais si j'y allais habillée "normalement", je risquais aussi de passer pour une cruche.

"Et toi, fis-je au matou qui marchait à ma suite, tu en penses quoi ? Armée comme en partance pour la guerre, ou pure et délicate jeune fille ?"

N'obtenant pour réponse qu'un regard morne, je soupirai juste avant d'apercevoir l'auberge. Peu à peu, la rumeur de la salle commune me parvint malgré le bruit de la rue, et c'est en souriant franchement que j'approchais de sa porte. Devant moi, une dame sensiblement plus âgée que moi regardait la tonnelle couverte de lierre grimpant et d'autres plantes que j'avais bien été en peine de reconnaître jusque-là. Silence et Gawic m'en voudraient sûrement pour mon manque d'assiduité lors des cours d'herboristerie.

"C'est beau, n'est-ce pas ? dis-je gaiement à la femme qui me tournait encore le dos. Au début, ça m'a fait un peu bizarre, ça et surtout la décoration intérieure, mais finalement, on y prend vite goût. Et celui qui s'occupe du comptoir est plutôt sympathique, rajoutais-je avant de me rendre compte de ce que je faisais. Pardon, je suis en train de vanter l'établissement mais si cela se trouve, vous le connaissez déjà."

Bourrade dans les reins. Cendres devait sentir quand je m'enfonçais toute seule lorsque je parlais de la sorte. Et je devais reconnaître qu'il avait raison : j'avais certainement quelques talents, mais celui de la persuasion me faisait clairement défaut. Pour cela, je ne tenais vraiment pas de papa. Ni de maman d'ailleurs.

"Oui, je sais, gros chat, je devrai tenir un peu plus ma langue", lui répondis-je, boudeuse. "Et tu auras à manger, ça te va ?"

[NailsEater]

"C'est beau, n'est-ce pas ? dis-je gaiement à la femme qui me tournait encore le dos. Au début, ça m'a fait un peu bizarre, ça et surtout la décoration intérieure, mais finalement, on y prend vite goût. Et celui qui s'occupe du comptoir est plutôt sympathique, rajoutais-je avant de me rendre compte de ce que je faisais. Pardon, je suis en train de vanter l'établissement mais si cela se trouve, vous le connaissez déjà."

La vieille dame se retourna vers Anesha, elle avait le visage dur et semblait regarder de haut en bas la jeune femme qui l'a dépassé pourtant d'une bonne tête et demi.

"Sympathique ! Ce bon à rien ! Qu'est ce qu'il faut pas entendre. Cet idiot n'a jamais rien fait de bon dans sa vie ! Se rendre sympathique ! "

Et c'est en continuant de grommeler qu'elle rendra dans établissement, incendiant quiconque essayait de lui adresser la parole. Quand une Anesha étonnée entra à son tour dans l'auberge, c'est un Alomar dépité qui vient à sa rencontre :

Excusée la. Elle ne sait pas ce qu'elle dit ! Je suis content de vous voir de retour chez nous ! Que puis-je pour vous ? Nous vous offrons une remise sur la chambre pour nous faire pardonner ce malencontreux accident ... et une écuelle offerte pour votre compagnon !

[Casaïr]

"..."

j'étais encore sous le choc de la surprise, me demandant où j'avais gaffé tandis que je rentrais dans l'auberge. Je voulais juste souffler un air chaleureux, et j'avais pris une rafale cinglante en plein visage. Décontenancée par cette attaque verbale dont je n'étais même pas la cible, je ne réagis pas immédiatement quand Alomar vint me trouver, passablement contrit par ce qui venait de se passer.

"Vous.. Hmm... vous la connaissez ?..." Puis, d'un coup, la lumière. "Ho non, ne me dites pas que c'est la sorcière de "la sorcière et le familier" ? C'est elle qui... ?"

En cet instant, je n'étais pas vraiment certaine de vouloir connaitre la réponse, je voulais juste rentrer sous terre pour me cacher avant que la tempête ne prenne de l'ampleur. Me ressaisissant autant que possible, je calmais le pauvre garçon qui n'avait pas demandé un tel esclandre juste devant sa porte.

"Ne vous en faites pas, ce n'est pas grave... Finalement, je vais rester un peu plus longtemps dans les parages, donc si ma chambre est toujours disponible, je vais la reprendre pour une nouvelle semaine. Et merci pour le gros", ajoutais-je en fixant, les yeux mi-clos, le félin qui se pourléchait déjà les babines. Dès qu'on parle de nourriture, bizarrement tu comprends de quoi on parle, hein ? Sac à puces ! J'ignorais le regard dédaigneux que me lâcha le fauve pour reprendre. "Il me faudrait de quoi prendre un bain également. J'ai encore à faire avant que la nuit tombe, et je pue le crottin de Noirelande."

[NailsEater]

Alomar acquiescat quant à sa mère et s'excusa une fois de plus.

"Je m'occupe de votre bain, votre chambre est toujours libre. Vos compagnons pensent-ils revenir aussi ?"

Il écouta la réponse et se mit au travail pour préparer le bain de sa cliente. Anesha put ainsi se préparer comme il lui convenait et comme prévu, à son retour dans sa chambre, Cendres dégustait un repas conséquent. Le félispectre était visiblement ravit et ne jeta qu'à peine un regard à sa compagne de route. Sur le bureau de la chambre, un repas chaud était posé attendant la chasseresse.

[Casaïr]

Je répondis par l'affirmative à Alomar avant de le remercier et de déposer de nouveau mes affaires dans ma chambre. Finalement, je m'étais bien habituée à vivre ici, au point que je songeais à m'installer de façon pérenne, avec tout ce que cela impliquait. Malgré la boule qui se formait dans ma gorge à cette idée, j'avalais mon repas en vitesse avant d'étaler mes vêtements, les observant d'un œil critique. Quoique j'ai pu en penser jusque là, il n'était pas question de me présenter aux Salons de Symbaroum dans ma tenue de voyage qui nécessitait un dépoussiérage en règle ; pour autant, je n'avais pas non plus de quoi donner un semblant d'autorité ou qui puisse correspondre aux critères que je supposais de l'établissement.

Tout en réfléchissant et en attendant que mon bain soit prêt, je retirais avec soulagement mes bottes pour les brosser énergiquement, puisque je n'avais qu'elles à me mettre aux pieds. Bah, pour cette fois, ça suffira bien, songeais-je. Je sélectionnais ma robe noire d'un regard qui, bien que toute simple et sans aucun motif autre qu'un liseré doré au motif floral sur les manches et le jupon, était la seule qui puisse éviter de me faire passer pour une vulgaire potiche. Je défis également mes tresses, libérant ainsi mes cheveux prisonniers de cette coiffure depuis si longtemps que je ne me rappelais même plus quand j'avais arboré une autre coiffure. Je les ébouriffais d'un geste, avec un mélange de plaisir et de scepticisme quant à la tête que je devais avoir présentement. La bassine que je promus au statut de miroir me renvoya une image conforme à celle que j'avais en mémoire : mes cheveux remontaient en boucle autour de mon visage, me donnaient un air effronté et un peu sauvage que j'avais dû dompter à l'insistance de maman qui refusait la présence d'une petite barbare dans l'épicerie familiale. Me revoir comme ça n'était pas déplaisant en soi et pouvait même faire son petit effet ici, je décidais donc de les laisser en l'état une fois propre et fraîche.

Je me rendis ainsi dans la salle de bain, déposant d'un côté les vêtements que je portais et qu'il fallait faire nettoyer et de l'autre ceux que je passerai avant de retraverser de nouveau toute la ville pour tenter d'obtenir un travail mieux payé que celui de simple garde. Je me glissais dans le baquet rempli d'eau fumante, prenant doucement mes aises alors que la chaleur me détendait progressivement. Après avoir profité tout mon saoul de ce petit plaisir offert après une journée de marche, je quittais à contrecœur la baignoire qui semblait me demander de rester encore, séchais mes cheveux avant de les brosser autant que possible, m'habillais avant de finalement ressortir, mes affaires sales sous le bras. Enfin apprêtée, je réfléchis à la dernière touche, mes boucles d'oreilles, le bracelet que m'avait offert Karlina. Mes bottes. Non, ça ne cadrerait pas avec. Je retournais auprès d'Alomar toujours au comptoir, l'air d'un petit animal piégé collé au visage depuis que sa mère était arrivée plus d'une heure auparavant.

"Est-ce que vous savez où je pourrais trouver un cordonnier ? lui demandais-je avec mon plus beau sourire. J'aurai besoin d'une paire de chaussures pour aller avec ma robe, et mes bottes ne vont pas vraiment avec."

[NailsEater]

Jet de chance d20 sous 10 avec bonus de +2 = 1 Oo \o\ /o/ go Anesha Go

Le jeune homme mit un certain temps avant de reconnaître Anesha. C'est en bafouillant un peu qu'il lui indiqua l'adresse d'un cordonnier qu'il connaissait, avant d'ajouter :

Sinon, je peux vous proposer des chaussures appartenant à ma sœur. Elle n'est pas présente et ne s'en sert plus vraiment.

Il se dirigea vers une pièce derrière le comptoir et revint quelques minutes plus tard avec une paire de bottine noire. Elles étaient quelques peu usées mais sinon en parfait état et pourrait très bien s'assortir avec la robe de la chasseresse.

Elles sont un peu vieilles mais devraient convenir.

[Casaïr]

La proposition d'Alomar me touchait et j'acceptais avec joie. Prenant le temps de les essayer, je fus surprise de constater que les bottines m'allaient plutôt bien. Certes, on voyait les traces d'usure, mais pour une première fois, cela irait. Je notais tout de même l'adresse qu'il me donna dans un coin de ma tête, me promettant d'y aller dès que possible.

"Je ne savais pas que vous aviez une sœur, lui dis-je, enthousiaste. Vous la remercierez de ma part !"

Je tournais et virevoltais devant le jeune aubergiste, faisant mine de ne pas voir de quelle façon il me regardait avant de lancer :

"Alors ? Comment me trouvez-vous ? Ça fait longtemps que je n'ai plus eu l'occasion de m'habiller comme ça, un instant j'ai même cru ne plus savoir comment on enfilait une robe !"

Arrêtant de tournoyer telle une toupie, je lissais ma robe d'un geste vif manquant quelque peu d'élégance mais néanmoins compensée par une certaine gaieté, Puis m'avançais pour faire une bise au jeune homme.

"Merci beaucoup ! À plus tard !"

Je filais rapidement, laissant Alomar comme deux ronds de flan à se poser mille questions sur mon comportement, Cendres à mes trousses, et me dirigeais vers les Salons. Même si la paie dans le guet était somme toute dérisoire, elle m'avait tout de même permis d'en apprendre d'avantage sur la ville et son agencement, ce qui facilitait d'autant mes déplacements comme ce soir-là. Ne restait qu'à éviter les badauds et à laisser le félispectre menacer ceux qui auraient l'audace de me mettre une main aux fesses, de siffler mon passage, ou de m'apostropher avec une haleine sentant la vinasse pour certains. Pour ma part, j'étais trop concentrée sur la façon de me présenter pour prêter une quelconque attention à ce qui se passait autour de moi, tournant et retournant diverses façons dans ma tête d'appréhender ma rencontre avec le tenancier de l'établissement. Un instant, j'eu une pensée pour maman qui aurait très certainement été plus que choquée de me voir travailler dans un bordel, me causant un petit rire un peu gêné. Mieux valait que cette partie de ma vie ne soit pas énoncée trop fort lors des futures réunions de famille.

J'atteignis la place du crapaud sans encombre, jetant un œil vaguement intéressé à la statue donnant son nom à l'endroit tout en me rappelant des histoires qui couraient dessus. Impossible de savoir si ne serait-ce qu'une seule était vraie, mais ce qui était certain, c'est qu'elle avait quelque chose de vaguement malsain. Avant d'entrer pour de bon dans l'établissement, je lissais ma robe un peu secouée par le trajet, enlevais la poussière, vérifiais rapidement dans un reflet des vitres mes cheveux avant de me rappeler que le travail que je venais demander ne nécessiterait pas tout cela. Enfin, il fallait surtout éviter de passer pour une gourde et de me faire embaucher comme hôtesse. Je frissonnais à l'idée avant d'ouvrir la porte et de me diriger vers le comptoir.

"Bonsoir, fis-je d'une voix aussi calme que possible, je souhaiterai parler à la personne qui tient votre établissement. Ce serait pour travailler ici."

[NailsEater]

"Bonsoir, fis-je d'une voix aussi calme que possible, je souhaiterai parler à la personne qui tient votre établissement. Ce serait pour travailler ici."

Le barrista observa la jeune femme, la détaillant de haut en bas d'un oeil sans doute expert, avant de la faire attendre quelques minutes. Quand il redescendit, il était accompagné d'un ogre relativement intimidant qui fit signe à Anesha de le suivre. Ils prirent les escaliers dont la lumière se faisait de plus ne plus tamisée au fur et à mesure qu'ils montaient. Une fois en haut, l'ogre poussa le battant de grande porte couvertes de velour. La jeune femme suivait son guide, parcourant un couloir étonnamment grand dont la décoration riche laissé entrevoir des scènes sensuelles. Lampes, rideaux, tableaux, tout laissé le soin aux visiteurs de savoir où ils mettaient les pieds. Il passsèrent devant maintes portes closes avant de s’arrêter devant l'une d'elle.

"Attendez ici, vous serez reçu dans quelques minutes."

Sur ces paroles il retourna à son poste, devant la porte principale, laissant Anesha seule dans le couloir. Alors que malgré elle, elle se retrouvait à détailler la tapisserie qui lui faisait face, la porte finit par s'ouvrir, laissant passer une jeune femme dont le regard croisa à peine celui de la chasseresse. Dans l’entre-brasure de la porte, une autre femme qui, passant rapidement à autre chose, se retourna vers Anesha, la détailla rapidement et lui fit signe d'entrer.

La pièce d'une grande taille semblait être un bureau. Devant elle une grande fenêtre donnait sur la place, éclairant l'entièreté de la salle. Quelques meubles de bonne facture se trouvait là. La dame fit le tour du bureau et s'installa, montrant le fauteuil face à elle à Anesha.

"Bonsoir ma chère, il parait que vous chercher du travail. Qu'est ce qui vous amène chez moi ?

[Casaïr]

Après avoir laissé Cendres apparemment ravi de faire une sieste devant la porte dans l'un des derniers rayons de soleil de la journée, je laissais le soin à l'homme qui me faisait face de me reluquer de la tête aux pieds, m'efforçant de cacher mon agacement quant à ses manières. Heureusement il n'insista pas lourdement, ne se permit aucun commentaire, me demandant simplement de patienter le temps d'aller chercher un ogre massif, possible concurrence quant à ma demande de ce jour. Je grimaçais en le suivant, me demandait comment les marches pouvaient tenir sous le poids de tels individus, gravissais l'escalier à sa suite, observais la décoration. C'était la première fois que je me rendais dans un tel lieu -rester sur le perron la dernière fois n'avait pas été ce que j'appellerai "une expérience grisante"-, aussi détaillais-je avec curiosité les meubles, les tapis, les tableaux. Tout était fait et disposé de manière à créer un espace où la sensualité serait maîtresse sans toutefois être trop tapageuse. Du moins pour les parties des Salons que je pouvais admirer. Je ressentis bien malgré moi une vague de chaleur atteindre mon visage, et décidais pour me calmer un peu de ne plus regarder que le dos de l'ogre. Voilà, moins sensuel, ce serait sans doute difficile de trouver, non ?

Il s'arrêta finalement devant l'une des nombreuses portes que nous avions passé, me fit signe d'attendre avant de s'en retourner à ses occupations. Pendant une minute, je me demandais s'il y avait aussi des ogresses ici pour ce genre de clientèle avant de me poser la question suivante : est-ce que les ogresses existaient ? Je ne me l'avouais bien évidemment pas, mais je cherchais surtout une distraction pour éviter de regarder trop attentivement la décoration un peu trop suggestive à mon goût, regrettant par moment d'être seule ici. Quand la porte s'ouvrit, je fis une rapide et muette prière à Pryos, le remerciant de ne pas insister plus longtemps sur le comique de la situation pour me retrouver nez à nez avec une femme qui quittait la pièce sans un regard pour moi. Derrière elle s'en trouvait une autre qui me fit signe d'entrer. Je dissimulais ma surprise de ne pas trouver un homme aux commandes d'un tel établissement tout en entrant dans le bureau à son invitation. L'endroit était spacieux et, à mon grand soulagement, dépourvu de scènes propres à vous mettre mal à l'aise.

Passée l'inspection de ma personne d'un rapide coup d'œil, elle s'installa dans un fauteuil avant de m'en présenter un face à elle. J'obtempérais de bon cœur, réfléchissant rapidement à ce que j'allais dire.

"Bonsoir ma chère, il parait que vous chercher du travail. Qu'est ce qui vous amène chez moi ?
"En effet, répondis-je, mais, avant que vous ne vous fassiez des idées sur ma personne, ce ne serait pas en tant qu'hôtesse, plutôt en tant que... service d'ordre, si vous voyez de ce que je veux dire."

Je laissais le temps à la femme qui me faisait face d'absorber ce que je venais de dire avant de poursuivre, la regardant droit dans les yeux : "Je suis plus une combattante qu'une courtisane, j'ai appris à me battre auprès de mon oncle à Kastor, et j'ai aidé le guet dans l'affaire de l'écorcheur. J'ai également travaillé avec la garde cette semaine, et, si cela m'a été utile pour connaitre un peu mieux Fort-Chardon, je ne pense pas réellement m'épanouir dans un tel environnement, trop... masculin à mon goût. Et si vous regardez par la fenêtre, vous pourrez voir Cendres, mon compagnon à quatre pattes présentement en train de m'attendre. Je pense que cela peut être un atout contre les malotrus qui peuvent parfois avoir besoin d'un rappel à l'ordre, d'autant qu'il m'obéit parfaitement."

Enfin, quand sa Majesté le veut bien...

J'attendais, les mains croisées devant moi, qu'elle me pose ses questions.