[Symbaroum] Chap. 2 - Nécessité fait loi

[Casaïr]

"Ça me semble un peu extrême mais ça pourrais marcher, concédais-je. Assurons-nous toutefois de n'avoir rien manquer avant de tout faire brûler. Je vais commencer à réunir tout ce qui peut faciliter notre tâche, huile à lampe, rideaux, draps, etc. Après, Il suffira de laisser Hagen s'en charger à bonne distance."

Sitôt l'approbation de Caeso, je me mis au travail.

[Caeso Senjak Khan]

-D'accord, je redescends voir Hellebore et Ledros. Hagen pourrais le mettre dans la cage ça réglera notre problème de brancard.

Il fit un signe de tête a Heidi et quitta la pièce.

[NailsEater]

Spoiler () :

Heidi vigilance d20(1)

Le capitaine ressorti de la pièce réfléchissant à ces fameuses initiales. Pendant ce temps, Heidi commençat à fouiller la pièce de fond en comble. Elle commença par ouvrir l'armoire. Sur l’étagère supérieure se trouve une série de livres incluant des histoires de la Grande Guerre. En feuilletant rapidement elle peut se rendre compte que Ces livres évoquent tous un groupe constitué de membres de la petite noblesse qui, sans être eux-mêmes des prêtres, oeuvrèrent ensemble aux côtés de la branche armée de l’Église du Soleil pendant la guerre.

Dans le tiroir du bas, il y a cinq manteaux de l’armée. À une époque lointaine, ils étaient blancs avec une doublure jaune et rouge, mais le temps et un usage intensif en ont terni les couleurs et ils sont également rapiéciés. Deux symboles sont brodés sur le devant — le soleil déclinant de Prios en jaune et le pin flamboyant de la maison Kohinoor en rouge.

Rien de plus ne se trouve dans l'armoire. Heidi fouille le reste et à force d'acharnement révèle une dalle de pierre mal fixée dans le sol. En dessous se trouve une fiole de verre contenant un liquide d'un blanc pur.

[NailsEater]

Pendant ce temps là, Verama observait les lettres. Il s'agissait visiblement du même expéditeur à chaque fois. Une femme apparement.

Mon cher Dolani,

Il me tarde de te voir revenir du Fort. Quand est ce que ta mission prend fin ? Héléna grandit à une vitesse folle si tu la voyais. Elle commence à marcher depuis quelques jours. C'est à la fois amusant et épuisant. Est ce que tout se passe bien de ton côté ? Tu manges correctement au moins ? Ton fère est passé me voir il y a quelques jours, il s'inquiète pour ton père. Sa santé se détériore. Il demande si tu seras rentré .. à temps.

Réponds moi vite,
Irine

Les lettres sont assez nombreuses et ranger dans un ordre qui semble chrnologique. Toutes semble être des lettres d'amour demandant des nouvelles, répondant parfois à des questions qui devait être dans les réponses du sicaire.

[Casaïr]

Cinq sièges, cinq uniformes. Avec des noms à l'intérieur ? Je vérifiais rapidement, cela pourrait nous être utile. Des livres que je pouvais facilement récupérer et... Qu'était cette fiole ? Pas d'étiquette ? Que pouvait-elle contenir ? Cela semblait suffisamment important pour qu'on la dissimule de la sorte. Regrettant un instant de manquer de place pour la ranger, j'escamotais la fiole dans mon corsage avant de reprendre mon travail de sape : il fallait préparer la maison au plus grand feu de joie possible.

[Iris]

Verama récupéra les lettres, seulement. Jetant un coup d'oeil à Hellebore et son patient, elle s'avança et prit le soin de s'adresser à elle tout bas.

"Où devons-nous le transporter ? Il y a des draps, nous pourrions le porter en le plaçant sur plusieurs épaisseurs. Ce serait assez solide."

Puis elle se mit à compter les lettres, et à observer les noms éventuels des destinataires, en attendant la réponse de Hellebore.

Hellébore trouvait la réponse si évidente qu'elle en fut perplexe, se demandant si quelque chose de compliqué lui échappait.

" A l'auberge où nous logeons si c'est possible ; sinon dans une auberge plus proche."

[Madennig]

Verama écoutait la réponse de Hellebore, préoccupée. Enfin, elle lui dit tout bas, avec gravité :

"Je vous propose, à toi et à Ledros, de rencontrer une Sorcière qui serait de passage ici, afin de guérir ses blessures et de le remettre sur pied plus rapidement. Prenez le temps d'y réfléchir."

En attendant, elle commença la lecture d'une des lettres.
Elle eut une mine soudain très affectée et regarda le mort. Elle s'approcha de son cadavre et se mit à regarder autour d'elle.

"Dolani, si tu m'entends...As-tu une dernière volonté pour ta fille et ta femme ?"


Après la souris, les esprits.

[Caeso Senjak Khan]

Caeso rejoignit les soubassements de la planque ou s'affairaient Hellebore et Verama. Ledros était toujours allongé sur le sol, mal en point.

-Bon on remballe, on a trouvé ce qu'on voulait. J’espère que Ledros supportera le voyage parce qu'on a pas trop le choix de toute façon, on va pas le laisser là.

Il se dirigea vers la petite table qui faisait office de bureau pour Dolani, la retourna, et commença à en casser les pieds.

-On va le glisser sur cette planche et l'installer dans le chariot.

[Casaïr]

"Hagen, rends-toi utile tu veux, et disperse l'huile de lampe que tu trouves sur les tissus, les rideaux, tout ce qui peut brûler. Et après, on fait couler dans l'escalier... comme ça. On voit si on en a assez pour enflammer le rez-de-chaussée aussi, les flammes monteront plus vite qu'elles ne descendront."

Pendant que je donnais mes directives au serviteur de flammes, je faisais de mon mieux pour préparer un chemin pour le futur incendie, en disposant tous les tissus que je pouvais trouver pour favoriser une belle flambée. J'avais hésité à conserver les manteaux d'uniforme mais les prit tout de même, ainsi que les livres. Je les redescendis rapidement là où devaient toujours se trouver Hellébore et Chapeau Rouge, posait mon barda tout aussi vite avant de remonter les escaliers.

"Vous feriez bien d'emmener tout ça en plus de notre blessé, ça pourrait servir. Moi je m'occupe avec Hagen du feu de cheminée."

[Iris]

Hellébore était concentrée sur le problème de Ledros, mais voir un chemin d'huile...


" Attendez, vous avez perdu l'esprit ? "

" Un incendie ? Vous voulez brûler la maison ? Mais c'est de la folie ! Vous avez bien vu ce qui s'est passé à la mission, à quel point c'était l'enfer d'arrêter le feu avant qu'il ne se répande partout, et vous voulez recommencer ? "

" Vous avez pensé aux gens ? Ceux qui vivent ici ? A côté ? "

" Je suis désolée, je ne peux pas cautionner ça."


Elle avait dû faire un gros effort sur elle-même pour s'exprimer, mais sa position éthique était pour le moins inflexible. Les incendiaires étaient des criminels dangereux, et elle était assez occupée à sauver les blessés de toutes sortes. Elle n'allait pas laisser faire. Et ... même si elle n'était objectivement pas capable de les empêcher, elle ... ne savait pas ce qu'elle ferait, mais elle ferait quelque chose.