"Oui, mais on va pas en faire toute une histoire. Et ça ne réponds pas à la question de Mademoiselle Koebi.
Bien alors... As-ton déjà rencontré des humains des Cendres, et bien....
Non." "Oui"
"Comment ça oui ? On en a déjà vu, à bonne distance, errer dans la ville basse, des chiffonniers, des mercenaires, des pilleurs... Mais ce n'est pas ce qui s'appelle rencontré“
“Toi peut être, mais moi j'en ai déjà croisé"
"Tu sais bien que t'es court-circuit altèrent tes données, je le saurai si tu avais croisé un humain"
"Laisse mes circuits tranquilles, et si tu ne crois pas, tant pour toi, puisque c'est ça, débrouille toi tout seul."
"... Bien, nous alors pouvoir discuter sans interférences. Donc, non, nous ne descendons pas de la ville haute. Vous êtes la première avec qui nous parlons depuis les Anciens Temps où les humains ont quitté la ville."
"Mmm Mmm"
"Quoi ? “
"Tu devrais arrêter de débiter."
"Si tu veux faire la tête, fais le en silence et laisse nous tranquille."
"Regarde devant toi idiot ! “
En effet, les phares antiques du wagon laisser deviner face à eux un imposant mur de métal. PE2N13 actionna un bouton et baissa à fond une manette qui fit crisser les freins et ralentir de manière sèche l'engin.
Face à eux, la paroi s'ouvrait progressivement, se soulevant au dessus du sol et révélant petit à petit un amoncellement de taudis de l'autre côté.
Le haut du wagon fit des étincelles contre la paroi tout juste assez levée au moment où ils l'atteignirent, mais au delà, c'était le bidonville des Cendres et la trame pulverisa plusieurs chahuté de bric et de broc avant de sortir de ses rails (démontés depuis longtemps) et de glisser dans le tunnel avant de basculer sur le côté et de finir par s'arrêter dans un vacarme fracassant, détruisant encore quelques bâtiments de fortune. Le tumulte avait donné l'alerte et les Cendreux s'était jeté à l'abri et par miracle il n'y eu pas de victime.
Face au cadavre du wagon, une barricade délimitant l'entrée d'un quartier. Derrière, une femme de petite taille, une montagne de muscle au visage sauvage rappellant un peu celui des kazans, tout deux fusils blaster en main, et un sorte de vieillard à gros nez et à lunette, une sorte de bombe sphérique entre les doigts, mirent en joue les nouveaux arrivant. Derrière eux, Koebi reconnu Elbert, qui, debout sur une sorte de vieux taxi désuet, crépitait d'électricité.