[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 1.0/Premier jour

[Kenny]

Ulfang n'en croit pas ses yeux... Se pourrait-il que ce soit des non-morts ? Des vrais ? Ceux des histoires que les anciens racontent pour décrire l'Histoire ? Ulfang regarde un bref instant Eluthran dont le visage reste impassible à cette étonnante information morbide et malfaisante !? Il reprend machinalement une flèche dans son carquois et reporte son regard vers la forêt devenue étrangère et malsaine... Faisant appel aux dinivités elfes, tout d'abord, Asuryan pour bannir les non-morts et ensuite Kurnous pour que ces flèches ne ratent pas leur cible...

Pourquoi ici ? que viennent-ils chercher ? Se rappelant ensuite l'histoire de l'étranger humain... se pourrait-il qu'il lui ait menti ? avaient-ils dérangé une force qui était endormie ? Il se promit de retrouver cet humain et de le faire parler... Le feu intérieur d'Ulfang se raviva... Une espèce de détermination mêlée de fureur contenue, ainsi que l'enchantement du combat...

[PoLaNdAiS]

Lukas sursauta à la détonation, craignant un instant que le sang qu'il avait sur le visage était le sien. Les oreilles sifflantes, il ne chercha pas à vérifier qui avait tiré, et tendit le bras pour refermer la porte du dortoir. Il cria, s'entendant à peine.

"Trouvez quelque chose pour bloquer la porte !"

[Crépuscule]

Les deux elfes ne virent plus rien bouger. De l'autre côté de l'enceinte, ils n'entendaient plus non plus de hénissements. Ils hénissement en revanche sans difficulté la grosse détonation qui provenait de l'étage du bâtiment.

A l'étage, une fois la porte refermée, Lukas constata que l'aubergiste était blessé à la main et au visage, et que le tromblon était à terre, visiblement inutilisable, l'arme avait explosé, et il se rendit compte qu'il avait eu beaucoup de chance, ce n'était pas le cas du barbu qui avait été touché dans le derrière l'épaule, la douleur avait en revanche eu pour effet de le sortir de sa transe.

L'ouïe de Lukas n'était pas à son maximum, mais une partie revint, il entendit, par dessus le sifflement continu de ses oreilles, les grogrements de l'aubergiste qui se tenait la main et lui, les cris du barbu qui hurlait au dodu qu'il fallait partir tout de suite, et bientôt les coups et les griffures contre le bois de la porte, l'un des deux derniers occupants de la chambre était réveillé, et difficile de savoir combien de temps la porte résisterait à un bûcheron, qu'il soit mort ou vivant...

Le jeune bûcheron l'avait rejoint et l'aida à tenir la porte, il balbutiait quelque chose "keskispasse" à ce qui semblait, mais il avait repris ses esprits. Il repartit chercher de quoi bloquer la porte. L'aubergiste de sa main gauche sortit un trousseau de clef et leur tendit pour qu'il verrouille la porte. Le jeune ne tarda pas à revenir en tirant une commode.

Le sifflement perdurait dans ses oreilles, les voix lui parvenait comme etouffées.

[Kenny]

Ulfang dit à Eluthran : "Tu peux tenir la position ou venir avec moi ? J'ai vu une personne aller vers l'auberge et je sais qu'Aldaron est ici, j'aimerais vérifier si tu veux bien..."

[PoLaNdAiS]

Lukas remercia d'un hochement de tête l'aubergiste et verrouilla la porte avant d'aider le bûcheron à tirer la commode devant la porte. Il ouvrit et referma plusieurs fois sa bouche, essayant de faire disparaître la sensation d'oppression et le sifflement qui lui emplissaient les oreilles. Soufflant un instant, il se tourna de nouveau vers l'aubergiste, criant presque pour s'entendre.

"Il y a des fenêtres dans le dortoir ?"

[Chrysalis]

Après un dernier regard perçant et scrutateur en direction de la forêt, Eluthran acquiesce en se tournant vers Ulfang:

"Oui, j'ai vu aussi. Allons-y!"

[Crépuscule]

Alors que les deux elfes venaient de se hisser sur le mur d'enceinte, restant accroupis le temps d'observer les lieux, ombres parmi les ténèbres de la nuit, tels des chasseurs nocturnes, ils entendirent le claquement des fers de plusieurs chevaux, quatre, qu'ils virent bientôt pénètrer à l'intérieur de l'enceinte de l'auberge-relais, un carrosse de bonne qualité, travté par un attellage de quatre chevaux et guidé par un cocher halfling. Il fit halte à quelques mètres d'eux, devant l'écurie.

Aucun palefrenier ne s'avança vers les nouveaux arrivants, alors que l'halfling sautait à terre. Un chien assez massif, plus souple qu'il n'en donnait l'air sous son aspect pataud, s'extirpa par la fenêtre du carrosse et atterrit près du cocher, le gratifiant d'un léchouille baveuse à la main avant de se retourner d'un coup vers l'écurie et d'aboya deux fois dans cette direction.

Les portes battantes de l'écurie était entrouverte, laissant deviner une cour faiblement éclairée.

Rappel, voir plan

Pour les elfes, vous êtes sur le mur droit de l'enceinte donnant sur le potager, vous pouvez sans mal en descendre. Le potager est dans l'enfilade entre le mur d'enceinte et le mur de la cour de l'écurie. Pas d'ouverture côté potager vers la cour ou le hanger (qui lui est couvert par une toiture). Il y a aussi un étage juste au dessus des écuries comme on le voit sur le plan.

*************

L'aubergiste repondit à Lukas qu'il y avait trois fenêtres dans le dortoir. Tandis qu'ils parlaient, Lukas vit que les deux marchands s'éloignaient vers leur chambre.

Les bruits se poursuivaient contre le porte, cette dernière tremblait à chaque impact.

[Kenny]

Ulfang remet sa flèche dans son carquois, et son arc dans le dos. Il saute sur le muret et entre dans la cour extérieure, il cherche des traces de sang et l'ombre qu'il a vu entrer... finalement il s'avance vers l'entrée de la cour intérieure (3), il a une meilleure vue sur la cour extérieure...

[PoLaNdAiS]

Un peu de répit ne faisait pas de mal. Les abominations étaient contenues dans le dortoir, et il était peut probable qu'il leur vienne l'idée de passer par les fenêtres. Et si c'était le cas, ils les entendraient. Il grimaça en remarquant l'état de la main de l'aubergiste, faisant de son mieux pour ne pas penser au fait que ç'aurait pu être l'état de son visage si le tromblon avait dévié. Il s'adressa autant à l'aubergiste qu'aux marchands et au bûcheron.

"Cela ne vaudrait pas le coup de se rassembler en bas ? Au moins pour bander vos blessures."

Il marcha en direction de l'escalier, et en passant devant sa chambre, attrapa son paquetage près de la porte.

[Chrysalis]

Sautant avec souplesse du mur à la suite d'Ulfang, Eluthran garde son arme en main. Il est aux aguets et prêt à cibler la première menace venue. Il emboite le pas de son camarade, jetant des regards vigilants aux alentours afin de couvrir leur avancée.