Gladys se laissa tomber. Elle titubait, les mains tremblantes et crispée. Il faisait sombre dans ces bois, et le visage en sueur, les yeux noyés de larmes, assoiffée et terrifiée, elle ne pouvait plus parler, plus réagir...
... son regard pourtant tomba sur le sang qui la recouvrait.. le sang... la malédiction... la fin...
Elle s'effondra, prise de tremblements devant l'horreur de ce qui l'attendait à présent. La fièvre, la chose qui se rapprochait de sa tête, le poison rampant, affamé, et puis la mort, avant que la chose dans la tête ne prît possession d'elle et la transformât en marionnette.
[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 1.0/Premier jour
- Iris
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Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 1.0/Premier jou
Ce n’était pas possible, elle ne pouvait pas devenir une de ces créatures, Silk le refusait de tout son être. Combien de temps restait-il avant que le mal ne prenne possession d’elle ? Etait-il trop tard ?
Prise de hoquet nerveux, elle avait le regard vide de la folie. Silk savait qu’elle ne voudrait pas devenir cette chose et qu’il devrait agir avant que son âme cède la place à une abîme insondable. Le corps de la jeune femme était pris de frissons. La fatigue bien sûr mais sans doute aussi le mal qui s’insinuait sous sa peau pour prendre possession d’elle. L’halfling avisa une pierre à portée de pied. Il la ramassa en tremblant et s’approcha davantage. Elle réagit rageusement en relevant la tête, comme si elle prenait conscience de sa présence - alors que, comme chacun sait, Silk fait tout de même partie des plus grands de la famille Dunleary -. Si l’halfling était fatigué, Gladys l’était encore plus. Ses gestes étaient lents et dépourvus d’énergie. Elle glissa davantage vers le sol. Elle n’était, pour le moment du moins, pas une menace. Silk brisa la distance qui les séparait en se faufilant sous ses bras. Il était maintenant contre elle, s’appliquant à bloquer ses gestes pour qu’elle ne se blesse pas elle-même.
« Gladys. Gladys ! C’est moi, Silk. Chhhh… Là, du calme, doucement, je t’en prie, je t’en supplie. Ecoutes-moi… Tu n’es pas ces choses. »
Ecoutait-elle, comprenait-elle ce qu’il disait. Il n’en savait rien mais il devait bien rester quelque chose d’elle, une étincelle qu’il fallait raviver. Il continua de lui parler, ravalant ses sanglots pour s’exprimer le plus possible avec assurance et chaleur. Elle ne devait rien savoir de sa peur. Il devait être fort et confiant.
« Tu es Gladys, la… la plus jolie des filles d’aubergistes jamais vu ! Ah mais oui, y’a aucun doute ! C’est bien simple, tante Pétunia te verrais, elle te mettrait des fleurs dans les cheveux. Bon, d’accord, là, tout de suite, faudra les laver et les brosser. Et c’est pas un peu de saleté sur ta figure qui cache ton beau visage. Ah ce que papa à du être fier de toi et.. »
Idiot ! Triple buse ! Espèce de nain croisé avec un bouc ! T’es vraiment obligé de merder, c’est ça ?
Ne pas paniquer. Il approcha son visage de celui de Gladys en lui caressant le front, glissant son pouce vers sa chevelure encombrée de terre et de sang séché et chuchota :
« Du coup, je me disais, est-ce que tu crois que toi et moi, on aurait pu… enfin… »
Sa joue humide toucha celle de Gladys puis ses lèvres cherchaient les siennes. Il l’embrassa ou du moins tentait de l’embrasser. C’était maladroit mais déterminé. Si comme ceux de sa race, la polissonnerie et l’absence de complexe était une seconde nature, la situation était tout à fait exceptionnel. Tandis qu’il l’embrassait comme s’il voulait raviver la part d’humanité, il se refusait à craindre qu’elle ne le morde en retour. Tout à leur baiser, une part de lui songeait que cela ferait une bien belle histoire romantique et tragique à souhait. En tant normal, Silk utilisait sa main libre pour parcourir le corps de son amante.
Ah oui, le caillou. Je suis désolé, Gladys.
Prise de hoquet nerveux, elle avait le regard vide de la folie. Silk savait qu’elle ne voudrait pas devenir cette chose et qu’il devrait agir avant que son âme cède la place à une abîme insondable. Le corps de la jeune femme était pris de frissons. La fatigue bien sûr mais sans doute aussi le mal qui s’insinuait sous sa peau pour prendre possession d’elle. L’halfling avisa une pierre à portée de pied. Il la ramassa en tremblant et s’approcha davantage. Elle réagit rageusement en relevant la tête, comme si elle prenait conscience de sa présence - alors que, comme chacun sait, Silk fait tout de même partie des plus grands de la famille Dunleary -. Si l’halfling était fatigué, Gladys l’était encore plus. Ses gestes étaient lents et dépourvus d’énergie. Elle glissa davantage vers le sol. Elle n’était, pour le moment du moins, pas une menace. Silk brisa la distance qui les séparait en se faufilant sous ses bras. Il était maintenant contre elle, s’appliquant à bloquer ses gestes pour qu’elle ne se blesse pas elle-même.
« Gladys. Gladys ! C’est moi, Silk. Chhhh… Là, du calme, doucement, je t’en prie, je t’en supplie. Ecoutes-moi… Tu n’es pas ces choses. »
Ecoutait-elle, comprenait-elle ce qu’il disait. Il n’en savait rien mais il devait bien rester quelque chose d’elle, une étincelle qu’il fallait raviver. Il continua de lui parler, ravalant ses sanglots pour s’exprimer le plus possible avec assurance et chaleur. Elle ne devait rien savoir de sa peur. Il devait être fort et confiant.
« Tu es Gladys, la… la plus jolie des filles d’aubergistes jamais vu ! Ah mais oui, y’a aucun doute ! C’est bien simple, tante Pétunia te verrais, elle te mettrait des fleurs dans les cheveux. Bon, d’accord, là, tout de suite, faudra les laver et les brosser. Et c’est pas un peu de saleté sur ta figure qui cache ton beau visage. Ah ce que papa à du être fier de toi et.. »
Idiot ! Triple buse ! Espèce de nain croisé avec un bouc ! T’es vraiment obligé de merder, c’est ça ?
Ne pas paniquer. Il approcha son visage de celui de Gladys en lui caressant le front, glissant son pouce vers sa chevelure encombrée de terre et de sang séché et chuchota :
« Du coup, je me disais, est-ce que tu crois que toi et moi, on aurait pu… enfin… »
Sa joue humide toucha celle de Gladys puis ses lèvres cherchaient les siennes. Il l’embrassa ou du moins tentait de l’embrasser. C’était maladroit mais déterminé. Si comme ceux de sa race, la polissonnerie et l’absence de complexe était une seconde nature, la situation était tout à fait exceptionnel. Tandis qu’il l’embrassait comme s’il voulait raviver la part d’humanité, il se refusait à craindre qu’elle ne le morde en retour. Tout à leur baiser, une part de lui songeait que cela ferait une bien belle histoire romantique et tragique à souhait. En tant normal, Silk utilisait sa main libre pour parcourir le corps de son amante.
Ah oui, le caillou. Je suis désolé, Gladys.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister